Dernière année à Poudlard. (OC x Remus Lupin)

Chapitre 29 : une putain d'énigme.

— Donc, qu'est-il écrit exactement sur la carte Jean ?

— Cela ne vous regarde pas !

— Bien sûr que si !

— Mais non !

— Jean, ne fais pas l'enfant ! Est-ce que tu veux savoir qui a écrit cette lettre ?

— Bien sûr que oui !

— Alors laisse-nous la lire ! Comment veux-tu que nous t'aidions si tu ne n'y mets pas un peu du tien, gronda Jane.

— Très bien, céda-t-il en lui tendant sa carte.

— Merci.

Jane déplia le petit carton rose et lut à haute voix, pour que Rosie et Lise en profitent aussi :

C'est aujourd'hui la Saint Valentin,

Le jour des amoureux.

J'aurais aimé te tenir la main,

Et admirer tes beaux yeux bleus.

Hélas, à tes yeux je suis invisible

Comme une marguerite dans un champ de fleurs.

Je me sens comme un nuisible

Alors que tu as chapardé mon cœur.

— C'est tout, lâcha Rosie ?

— Oui, répondit Jane

— Tu nous as caché ça toute la journée, pour ça, dit Lise en se tournant vers Jean. Il n'y a rien là-dedans !

— Ça reste personnel ! C'est pour moi, et parfois j'aimerais bien qu'on respecte ma vie privée !

— Quelle vie privée, demanda Lise. Celle que tu partages avec tes bouquins ?

— Lise, tonna Jane. Un peu de respect pour Jean ! Ce n'est pas parce que tu ne le comprends pas que tu es obligée d'être aussi méchante ! Ce n'est pas parce que tu ne sais rien de sa privée, qu'il n'en a pas. Quand c'est privé, c'est privé.

— Tu dis ça juste parce que c'est ton meilleur ami.

— Et alors ? Justement ! Je suis sa meilleure amie, et s'il y a des choses qu'il veut me confier, ou pas, c'est son droit !

— Tout le monde se calme, lança Rosie d'une voix claire et ferme. Mes amis et ma petite amie ne vont pas commencer à se disputer ! Hors de question de m'obliger à choisir entre vous !

Lise soupira.

— Excuse-moi Jean, je suis juste un peu à cran à cause de mon frère. Il n'a pas encore répondu à mon hibou et ça m'inquiète.

— Pas de problème, je comprends, répondit Jean en lui adressant un sourire réconfortant.

— Vous avez tous un putain de problème de communication, soupira Rosie en passant une main dans la chevelure courte de Lise.

— Yep. Bon, on reprend ?

— On verra ça demain, répondit Jean. Prenons la soirée pour réfléchir, la nuit porte conseil, comme on dit. Je suis fatigué, je vais me coucher.