NOUVEAU DÉPART

Chapitre 33

On rentre finalement à la maison, Lucas sort presque en courant de la voiture et rentre dans la maison avec vitesse. Moi je reste là je suis incapable de faire le moindre mouvement, je suis assise dans mon siège à sangloter. Je ne me rappelle même pas de la fin du trajet, j'étais comme sur une autre planète. J'essuie une nouvelle fois les larmes qui dévales mes joues, je suis anéantie, ça fait tellement mal... J'ai mal au cœur, c'est la décisions que j'ai eu à prendre la plus difficile de ma vie. Mais je ne peux pas, on m'a déjà fait beaucoup de mal et je ne peux pas encore souffrir pour une personne qui ne sait pas où elle est dans sa vie. Je s'avais que j'avais beaucoup de sentiment pour lui mais la douleur que je ressens en ce moment me montre que c'est bien plus que de simple sentiments. Et c'est d'autant plus dur de le voir s'éloigner de moi... Mais je ne supporte pas que lui ne soit pas sûr de ce qu'il veut et de ce qu'il recherche. Je ne supporterais d'être pour lui l'une parmi tant d'autres.
Je ne sais pas combien de temps je reste dans la voiture à rien faire à part pleurer, mais j'ai mal partout. J'ai la gorge noué, la tête qui tourne, la nausée,... J'arrive plus à m'arrêter, rien ne va, je me sens détruite.

PDV Lucas:
Je suis fou de rage, je claque la porte et distribue des coups de pieds à tous les objets que je croise. Je suis comme un lion en cage, faut que je me défoule. Cette fille va vraiment me tuer... Après avoir explosé toute les bouteilles de mon bar sur le mur ça ne va toujours pas. J'enlève mon pull et part courir dehors, le froid du mois de janvier n'est qu'un sordide détail. J'accélère et tente de me vider la tête mais elle me rend complètement dingue. Je suis incapable de penser à autre chose, si je serais arriver quelques minutes plus tard... Si je pouvais retrouver ce mec et lui défoncer la gueule je le ferrais.
Je vais aussi vite que mes jambes me le permette. Je ne sais pas combien de kilomètres j'ai parcours mais sur le coup cela m'importe peu. Putain de merde je suis vraiment un bouffon, comment elle a pu croire une seule seconde ce que lui a dit Vanessa. Elle est prête à tout pour l'éloigner de moi cette grosse folle, elle a de la chance d'être une fille... Jamais cette fille n'a compté pour moi, c'est juste un putain de pot de colle qui est toujours derrière mon cul. Le peu de moment où je lui ai accordé du temps, c'est quand on baisait. Ça n'a jamais été plus pour moi, je l'aime pas. Mais je comprend pas pourquoi je n'es pas réussis à le dire à Mélina. J'ai jamais ressentis ça pour personne avant elle, ça fait tellement peur. La seule chose que je ne voulais pas c'est la blesser et c'est ce que j'ai fais aujourd'hui. Mais c'est peut être mieux pour nous, peut être qu'on s'aime tellement que ça en devient toxique....
Ma vie a tellement changer depuis que j'ai rencontré Mélina, je l'a kiffer avant. Je me prenais pas la tête, j'étais seul maître de mon destin, j'en avais rien à foutre de personne et ça m'aller très bien. Mais maintenant que je l'ai rencontré, j'ai tellement pas envie qu'elle redevienne comme ça. Je ne me vois plus sans elle, elle fait de moi quelqu'un de bien. Et pour la première fois de ma vie je pense à la sécurité de quelqu'un avant même de penser à la mienne. Ce sentiment fait tellement peur mais il est devenue ma drogue, je ne pourrais pas m'en passer, je ne pourrais pas me passer d'elle.

PDV Mélina:
Je soupire et remonte prendre un long bain, je prend un livre mais je suis incapable de me concentrer dessus. L'enchainement d'évènement de la veille se bouscule dans ma tête, et je dois admettre que Lucas a eu raison. Je ne me rend absolument pas compte de tous ce qui mets arriver, on est pas dans un film, là c'est la vrai vie et personne n'a le droit d'agir comme ça. J'ai faillis me faire violer, rien qu'y repenser je n'arrive pas à y croire. Des frissons d'angoisse me parcours dans tous le corps le souvenir des mains de Trey sur mon corps me hante. C'est trop tôt, je ne peux pas penser à ça maintenant.
Cette nuit était bizarre, le lit m'a paru immense et froid sans Lucas... Mais je pense que c'est mieux pour nous deux, on ce fait du mal et ça peut paraître égoïste mais je ne veux plus avoir mal. On passe notre temps à nous éviter, chacun invente une excuse auprès du groupe pour ne pas manger avec tous le monde. Mais jusque là, ça a plutôt bien fonctionné je ne l'ai pas recroisé.
Je sors finalement du bain, tous le groupe commence à ce réveiller. Je me prépare en vitesse pour libérer la place, je ne descend pas déjeuner pour ne pas croisé Lucas je me contente de rester dans ma chambre. Quand j'attend finalement mon nom résonner dans la maison je prend mes affaires et traverse le couloir avant de descendre les escaliers. C'est là que je le vois, il est penché sur son sac et y range son téléphone, il met son manteau et ce retourne vers moi. Nos regards ce croise, il a les yeux humide et n'a fait aucun efforts physique. Ces cheveux sont dans tous les sens et il s'est contenté de rester en jogging. Je partager et complètement perdu avec toute les pensés qui me traverse, je ne peux pas regarder autre part, mais cette vision me fait tellement mal...

PDV Lucas:
Je suis penché sur mon téléphone affalé dans mon fauteuil. Je prend une grande inspiration je ne peux pas me sortir l'image de Mel de la tête. Elle était tellement mal, de gros cerne décorer son jolie visage, ces yeux étaient rouge sang. Je me sens mal j'arrive à rien faire à part a elle, putain cette quoi cette douleur. Pourquoi je ne peux pas juste penser à autre chose?
Cette semaine a été la pire de ma vie, c'est comme ci le temps c'était arrêté, plus rien ne tourne rond.
Je jette mon téléphone et me frotte la tête, je sais pas quoi faire. J'arrive à me concentrer sur rien, putain de merde pourquoi elle veut pas juste sortir de ma tête.

PDV Mélina:
Est ce qu'un jour ça ira mieux ? Cette question hante ma tête depuis maintenant plus d'une semaine, les jours file à une lenteur déconcertante. Je n'arrive à rien, j'ai un retard monstrueux dans mes cours mais je n'y arrives pas. J'ai beau passé deux heures penché sur ma copie je ne parviens même pas à écrire un seul mot. Pourquoi je ressens ça? Pourquoi ça fais si mal?
On s'est presque pas croisé ces derniers jours; on ne mange pas ensemble, on ne va pas au lycée ensemble, on ne se prépare pas ensemble. Et c'est peut être mieux comme ça, mais je penser que plus les jours passerais plus ça irait mieux, plus j'oublierais. Mais c'est tous le contraire, la douleur et le vide grandi de plus en plus. Tous le groupe ce pose des questions sans que personne ne comprenne, même si je voudrais leurs expliquer je ne pourrais pas.

Je descend les escaliers pour aller manger, il est tard mais je ne voulais pas manger avec les autres et encore moins Lucas. Les autres ce pose des questions mais j'ai demandé au filles de ne rien dire, je leur expliquerais quand je le pourrais.
J'essaye de manger les pâtes que j'ai dans l'assiette mais j'arrive pas, j'ai le ventre noué et ça depuis maintenant plusieurs jours. Je lève la tête et regarde par la baie vitrée, il fait pas beau, les arbres danse au rythme du vent. J'ai la poitrine compressée, je ne peux plus supporter cette douleur. Être loin de lui c'est encore plus difficile que ce que je pensais.

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Voilà, nouveau chapitre j'espère qu'il vous a plut.

Qu'en penser vous?

Et des sentiments de Mel?

En tous je vous promet je poster la suite très bientôt, d'ici prenez soin de vous et de vos proches et surtout GARDEZ LE SOURIRE!!!

Biz.