Chapitre 36

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(Elena en média)

Je reste bloquée devant la porte, complètement figée. Je n'ai jamais vraiment connue ma sœur, elle est plus âgée que moi d'un an. Elle est née et deux mois plus tard ma mère est tombé enceinte de moi, bien sûr ce n'étais absolument pas prévus et mes parents n'avaient pas les moyen financier pour accueillir un autre bébé. Alors ça a vite était compliqué, ma mère a perdue son travail et le salaire de mon père n'étais pas suffisant pour couvrir tout nos besoins. Ils ont tous perdus, leurs maison, voiture et on a faillis leurs retirer la garde de leur fille adoré, Elena. Alors ils s'en sont rapidement pris à moi, quelques mois plus tard ma grand-mère s'en ai rendu compte et m'a recueillie et éduquée sans que je n'ai pu voir mes parents.
Quand j'ai dû retourner vivre chez mes parents, je n'ai pas vraiment eu de contact avec ma sœur, et elle n'a jamais cherché à en avoir non plus.

J'ai la main sur la poignée de la porte d'entrée et la gorge serré, aucun son ne réussie à sortir de mes lèvres.

- Mel ça va, demande Lucas en s'approchant.

- Oui ne t'en fais pas, je me retourne vers elle, qu'est ce que tu fais là?

J'ai le regard encore figé sur elle, je vois soudain c'est yeux s'emplir de larmes. Je sens la main de Lucas ce poser sur mon épaule, je me sens soulagé et en sécurité.

- Je répète, qu'est ce que tu fais là Elena?

- Je suis désolé. Dit-elle avant de s'effondrer.

Je suis prise au dépourvu, je ne sais pas quoi faire. Je ne connais pas cette fille je n'es pas grandie avec elle, mais c'est ma sœur. Alors de la voir c'est assez étrange, je suis en colère et blasée de la voir ici.
Je me tourne vers Lucas qui me regarde avec attention, je sens bien qu'il ne comprend pas ce qu'il ce passe. Je lui souris et me tourne vers le reste du groupe.

- Vous pouvez nous laisser deux minutes s'il vous plaît?

- Bien sur. Répond Julien.

Ils partent tous en direction des chambres, Lucas me chuchote de faire attention avant de m'embrasser et de suivre les autres.

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Nous sommes installer sur le salon, l'une en face de l'autre.

- Bon tu vas m'expliquer. Je dis a bout de nerf.

Je vois qu'elle est nerveuse et tendu, mais je suis hyper méfiante. Avec la famille que j'ai...

- Écoute Mélina, je te promet que je voulais venir te voir avant mais c'était compliqué et...

- Tu peux abrégé. Je dis méchamment.

Elle baisse la tête et soupire longuement. Je ne sais pas comment agir avec elle, elle est tellement différente de la fille que je connaissais.

- Tu sais tu n'es pas la seule à avoir été le soufre douleur des parents, commence t-elle, lorsque grand-mère t'as récupéré il n'avait plus d'excuse pour justifier leurs manque d'argent alors ils m'ont accusé. Ça n'a jamais été plus que des agressions moral, mais ils me rabaissaient sans arrêts, ils m'humiliaient alors je me suis forgé une grosse carapace.

Je vois des larmes animer son visage, elle dévale ces joues et s'écrase sur le canapé. Je fronce les sourcils et l'écoute avec attention.

- Pendant des années j'ai subis de l'harcèlement moral par nos parents. Mais je n'ai absolument rien fait, je suis juste resté là. Parce que si je serais partie, qu'est ce que j'aurais fait, et malgré tous c'est nos parents ils leurs resterai rien. Alors je suis resté et j'ai subis, mais j'ai appris à m'en foutre et à vivre ma vie. Mais quand t'es revenus, tous ces accélérer. Ils t'ont infligé des choses qu'ils ne m'avaient jamais faites, et je suis désolé j'ai été égoïste. Mais j'avais peur Mélina, j'avais peur que si je te défende il s'en prenne à moi alors j'ai rien dit. Mais quand t'es partie j'ai compris qu'ils étaient allé beaucoup trop loin, alors j'ai commencé à posé des questions. Et c'est à partir de ce moment là que tout à déraper, ils ont repris les violences sur moi. Et je s'avais pas quoi faire, j'avais trop honte pour venir te voir. Je t'es jamais défendu et j'ai toujours été horrible avec toi alors pourquoi tu ne l'aurais pas été avec moi.

NOUVEAU DÉPARTOù les histoires vivent. Découvrez maintenant