Erh 55

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Une fois de retour à l'archipel du nord, leur arrivée fut bien différente de la première fois.

Le bateau n'amarra pas au port, la cors'Erh et la pirate prirent la navette de fortune du V'storm et partirent dans une direction opposée  au navire.

Aïda laissa la capitaine mener l'embarcation dans ce décor hivernal, impossible de distinguer quoi que ce soit sans les pouvoirs de Eoly.
A mesure qu'elles s'enfoncent dans le brouillard, le froid est de plus en plus présent, la brumes de plus en plus épaisse et le paysage toujours lointain et approximatif.

-Où allons nous ? N'avons-nous pas d'autre choses a faire que cela ? S'exclama  la rousse mécontente de cette balade à la fraîche.

-Patience. Nous n'aurions pas eu a revenir si tu n'étais pas parti soudainement en direction de la capitale.

-J'ai fais ce que j'avais a faire.

-Et tu serais morte si je n'étais pas intervenue.

-Je ne vous ai rien demandé.

Un regard plus glacial que le froid du nord lui même vena ce fixer sur les yeux orangé de la lieutenant.

-Comment vont vos blessures ? Demande Aïda  en changeant de sujet.

-Tu ne t'en  soucié pas quand tu m'as  laissé ici. Repliqua la blonde une mine boudeuse et un air de reproche dans la voix.

Pour seul reponse, un sourire ce dessina sur le visage de la cors'Erh.

Après plusieurs instant qui donnerent l'impression de durer des heures elle descendirent de l'embarcation pour mettre les pieds sur un immence rocher blanc dont on ne distingue ni le sommet ni le pied tant la brume est épaisse.

Un petit sentier ce dessina devant elles. Eoly ouvrir la marche suivi de pret par Aïda.

Un étrange  sentiment envahit Aïda.  les marques qui recouvraient son visage ce mirent à la picoter et a briller.

Son foulard ce dessera et tomba en bas de sa nuque laissant celle ci dégagée.

La rousse sentit le froid glacial sur sa brûlure et voulu remettre son foulard. Mais d'un geste de la main Eoly lui en dissuada.

 Mais d'un geste de la main Eoly lui en dissuada

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-Cet endroit est étrange.

-Je sais. Moi aussi mon corps reagit. Tu ne le vois pas mais moi aussi mes cicatrices me tirents.

Elles avaient descendue une partie de la montagne pourtant le paysage n'avait pas changé evolué d'un poil.

Hormis la petite clairière qui venait d'apparaître...

Les hommes vêtus  d'étranges  vêtements grisâtre qui avaient secouru Boris et Vazili apparurent dans la clairière

Eoly prit la main de la cors'Erh et descendit dans la clairière.

Au premier pas sur le sol Aïda  sentit que quelque chose clochés. Le sol n'était  pas de pierre mais de glace. Elle venait de marcher sur un lac gelée.

-N'ai crainte. Lui souffla la blonde en poursuivant la marche.

Aïda sur ces gardes renforça sa poigne dans la main de la capitaine et plaça sa second main sur le pommeau de son épée.

Ces souvenirs passés refesait surface, un terrible mal de crâne s'empara d'elle.

Eoly s'arrêta enfin. Une vingtaine d'individus etaient là non loin d'elles.

Un brui  sourd retentit,celui de la roche..non de la glace qui ce fissure.

Aussitot Aïda fléchit les genoux en direction de la berge mais la poigne de la pirate la retenue.

-Vas tu te calmer.

Le bruit dura un long moment avant de laisser place au silence.

Au loin Aïda différencia une couleur  vive.. comme un feu

-Les torches sont allumés. Nous pouvons poursuivrent.

-Mais a quoi rimes tous cela ?

-Si je te le disais tu ne me croirais pas.

Plus elles ce rapprocherent du feu plus le froid laissa sa place à la chaleur.

Aïda distingua enfin quelque chose. La brume ce dissipa et Aïda vit devant ses yeux, un des dieux fondateur de Erh.

Immence et impodant, fait de crytal le dieu porte dans sa main droite une pierre et dans l'autre main un feu ardent.

Guidées par les étrangers, ils prirent un escalier tailler dans une des jambes du geant de cristal.

Après une ascension de quelques minutes, ils s'arrêterent devant une avancé taillée dans la pierre. La pierre blanche a été polis et brille de mille feux. Le lieu est sacré il n'en fait aucun doute.

Chacun des étrangers pria devant la porte en s'agenouillant et en résistant des propos incompréhensible. Un bref instant s'écoula.  Le mur polie ce deroba dans le sol, laissant apparaître une grande salle.

Aïda et le courant d'ErhWhere stories live. Discover now