Aïda et le courant d'Erh

Erh 19

Aïda para l'attaque d'Eoly et envoya le poignard se loger dans la charpente de la chambre.

-La mission consiste à dérober des objets de valeurs à de riches gérants de mines venus ici pour dépenser leurs argent pour le casino et les femmes. Dit la capitaine en retirant son poignard de la charpente.

- À voler. Déclara Aïda. 

La capitaine sourit.

-Je suis pirate je vis du crime, de la richesse et je soulage le portefeuille des nobles.

-Et moi corsaire. Je sers un pays et je ne vole pas autrui.

-Tu sers un pays ? Tu fais le larbin du royaume rien de plus. Qu'y a-t-il de si plaisant à faire le travail ingrat des bourreaux de la cour ? 

-Vous ne pouvez pas comprendre. Déclara la corsaire et fouillant dans le sac.

Aïda finit par trouver une tenue, la voilà désormais vêtue d'une robe orangé tapis de broderie jaune et de fleurs rouges. La robe en soit n'est pas magnifique mais la vue dégager sur la poitrine de celle-ci l'est. 

Sous ordre de la capitaine, Aïda refit sa coloration en rousse et attacha ses cheveux en un chignon. 

-Attend. Ordonna la capitaine.

Aïda se stoppa.

-Tu ne peux pas garder ça. Indiqua t-elle en regardant le foulard noir que porte en permanence la jeune femme autour du cou.

-Il n'entrave en rien mon charme. Affirma la corsaire.

-Il peux entraver la mission.  Dit la capitaine en passant ses mains sous le foulard,  tentant de retirer celui-ci.

Aïda se débattu,  après une lutte de courte durée, le foulard se deserra laissant une cicatrise apparaître sur la nuque de la corsaire. 

Aïda soupira de mécontentement, remis son foulard et jetta un regard noir à sa supérieur avant de quitter la chambre.

La capitaine ne dit rien et rattrapa Aïda, guidant celle-ci jusqu'au casino.

-Tiens. Mets ceci, si on vois l'état de tes mains ça pourrais éveiller les soupçons.  Déclara la capitaine en tendant des gants noir à la corsaire.

Aïda pesta silencieusement  et mit les gants tout en pénétrant à la suite de sa supérieur dans l'enceinte  du casino.

Musique ambiancés, bar généreux  proposant les meilleurs alcools du continent, serveur tout aussi charmants que craquants sans compter la foule amassée autour des machines à sous et des tables à jeux.
Femmes de politiciens, barons, ducs, mineurs, retraités, le casino est rempli de vie de tout âge et de tout sexe.
Dans le centre du casino se trouve un stand de danseuses dépravées qui semblent avoir consommés de quoi tenir éveillées toute la soirée. Diseur de bonne fortune et charlatans sont également présents ainsi que des pirates et des mercenaires. Un bon paquet de petits monde amassés dans cet endroit, dont Aïda connaît pour certains les visages, pour d'autres leurs crimes, pour certains même leurs plaisir intime...

Incroyable. Pensa Aïda. 

-Inpressionnant n'est-ce pas ? Mais ne te laisse pas distraire. Ici la diversion c'est toi et pas les hommes et femmes présents ni le bling-bling et la musique qui nous entourent entendu ? Déclara sèchement la supérieure avec une pointe d'excitation dans la sonorité de sa voix.

Aïda acquiesça de la tête et assura son entrée dans le casino en ouvrant un peu plus les ficelles de son décolté. 

La pirate disparu dans la foule à la recherche de leurs proies, tandis que Aïda se dirigea vers le bar afin de se rafraîchir.

- Excusez moi, on s'est déjà vu n'est-ce pas ? Déclara un jeune homme à peine plus âgé que la corsaire.

Ses yeux amande teinté d'un bleu azuré, son petit sourire en coin et sa chevelure mi longue coiffé d'une tresse. Le parfait petit bourgeois d'Erhan aurait on pu penser. Mais en vérité ce jeune homme se nomme Jean Erhsoi, en plus d'être un des héritiers d'une des plus riches familles du continent il est aussi un grand amateurs de jeux et de frode.

Aïda se souvient très bien de lui, alors qu'elle venait d'intégrer les corsaires, il fût sa première mission,  elle dût le sortir d'un mauvais  pas, celui-ci trop naif à l'époque c'était mêlé de dettes de jeux d'un homme et voulait l'aider.  Mais il c'était vite trouvé submerger et en danger par des pirates.

Aïda l'avait secouru à temps et aider, ils avaient finit par se lier l'un à l'autre et passer un moment à se fréquenter avant que Aïda ne le quitte par manque de temps et de sentiments pour une relation digne de ce nom.

-Non désolé. Je ne vois pas. Déclara Aïda en tournant les talons.

- Vous me rappelez un coeur brisé. Déclara t-il.

- Un coeur brisé ? Vraiment ?  Puis-je tenter de vous réconforter ?  Déclara la capitaine en collant son corset à l'individu.  

Aïda se retourna aussitôt.