Erh 6

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Le coeur lourd, Aïda range ses affaires dans un grand sac et quitte sa cabine laissant place à Korn.
Elle salut chacun de ses hommes,  petits, grands, vieux, jeunes, du mousse au bras droit, chacun eu droit à un petit mot d'au-revoir.

Elle venait de faire sa décoloration quelques heures plutôt dans un salon clandestin. En la voyant revenir sous cette couleur, ces hommes étaient d'autant plus sous le charme de leur ex capitaine. Le roux de ses cheveux n'enlève rien de sa beauté et de son charme bien au contraire, cependant il prononce d'avantage les marques qui recouvre le visage de la corsaire.

Ces hommes n'en ont jamais pris compte, bien qu'ils soient curieux de leurs origines ils n'ont jamais osé poser la question à la lieutenant corsaire et n'en on jamais dit le moindre mots en sa présence

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Ces hommes n'en ont jamais pris compte, bien qu'ils soient curieux de leurs origines ils n'ont jamais osé poser la question à la lieutenant corsaire et n'en on jamais dit le moindre mots en sa présence.

Le bateau s'accosta une dernière fois au port de Danish4 et repartit pour la première fois depuis des années, sans son lieutenant, sans la capitaine des Cors'Erh,  sans Aïda Ranid.

Ravie de voir que sa nouvelle couleur la rendait moins familière,  Aïda n'eut pas de mal à faire les magasins sans être reconnue. En revanche les gens portent d'avantage de regards insistants et curieux sur ses marques.

Que ça soit  ses cheveux rouges vifs ou ses marques, la corsaire a pris l'habitude d'avoir l'attention des gens sur elle contre son gré alors elle véhicule dans les rue de Danish4, fait ses courses et prend ses marques dans une vie de citoyen qu'elle n'a pas mené depuis des années.

Elle dépose ses effets personnels dans un garage indépendant, personne ne lui pose de questions, elle paie son dû, range ses affaires dans un dépôt du garage, récupère son tricorne noir à bordure rougeâtre,  scelle le dépôt, cache la clé dans un endroit puis quitte la ville, ne gardant sur elle que le stricte nécessaire. 

Une chemise écru à jabot avec laçage sur le torse, un pantalon moulant et souple de couleur brun, une veste noir robuste, son tricorne, son épée, ses poignards, une bourse, une petite gourde, son pistolet ainsi que son sac en tissu, avec quelques habilles, trousse de secours, de quoi manger et des papiers pour avoir de quoi noter si nécessaire et voilà une Aïda Ranid prête pour sa mission.

Enfin désormais il faudra l'appeler Daïa Dunk, le temps de la mission en tous cas.

Qu'importe les regards curieux, qu'importe si il lui fallait passer par l'anonymat, t'en qu'elle n'était pas reconnu, c'était le principal.

Maintenant il lui fallait parvenir à Eoly.

Aïda et le courant d'ErhOù les histoires vivent. Découvrez maintenant