Erh 47

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Aïda reprit aussitôt la route en direction des îles perdues.

Elle grimpa dans un dirigeable independant, moins lourd et donc plus rapide, bien que moins solide...

Elle fit bruler inconsciemment quelques cordages de l'embarcation, qu'elle dû reparer precipitament.

La colere fesait rage en elle! Bien qu'elle refusait de le voir, l'entraînement de la pirate semblait l'avoir aidé à canaliser sa magie.

Après 2h 30 de vol elle commença à apercevoir les îles perdues, a sa grande joie elle retrouva la route qui mène à l'île des pirates sans soucis.

Elle ce posa sans peine et sauta du dirigeable afin de courir en direction du hangar.

Le navire était sur le point d'embarquer. Aïda grimpa dans le navire sans ce faire remarquer et entra dans la cabine de la capitaine, un poignard en main.

Aussitôt la porte ce claqua derrière elle et son poignard ce planta au sol.

Une pression vint plaquer la rousse contre la porte.

-Bonjour Aïda. Quel accueil chaleureux dit moi, en quelle honneur?

-Je dois vous ramener au palais. Et je le ferai !

-Tu aurais du t'occuper de ça.. déclara la pirate en touchant la veine violatre sur la joue de la cors'Erh.

-Comment suis je sencer faire ça ? Et puis je me sens mieux ! Déclara celle ci.

-Tu aurais du mourir. Pourquoi est tu encore en vis...sûrement ta magie qui te permet de tenir. Enfin bon tu n'en a plus pour longtemps. Déclara la pirate avec mélancolie.

-Si vous voulez la loi de votre côté vous devez vous rentre au palais ! Insista la corsaire.

La pirate hésita un moment...

Durant ce lapse de temps, Vazili entra en furie dans la cabine, claquant la porte et secouant violament la pirate.

Vazili sursauta.

-Qu'est ce qu'elle fou la !?
-L'usurpatrice est entrain de liquider un bar à 50 bornes de l'archipel du Nord !

-Cap sur le bar en liquidation. Vite! Ordonna Eoly.

-Desolé Aïda. Je ne peux plus la laisser continuer à salir mon nom. Déclara la pirate en relâchant toute pression sur la rousse.

-Alors arrêtons la ensemble et emmenons la à la justice. Affirma la cors'Erh, en retrouvant la joie des pieds sur le sol, sa loyauté en pleine action.

-Si tu arrives à m'arrête à temps. Pourquoi pas. Riat doucement la blonde avant de sortir sur le pont.

Aïda s'apprêtait à la suivre mais Eoly lui claqua la porte au nez en signe implicite qu'elle devait rester là où elle était.

Elle ouvrit une des fenêtre du bureau et appela un répéteur. Mais des que l'un d'entre eux ce rapprocha du navire, une rafale venu de nul part le balaya de l'horizon...

Aïda pesta et pris son mal en patience. Elle décida de fouiller dans les affaires  de la capitaine afin de s'assurer de l'identité de celle ci et de valider son innocence. Bien que la cors'Erh en doute toujours.

La rousse fouilla le moindre recoin des appartement de la pirate sans trouver le moindre papiers ou indice sur son identité. Une simple photographie jaunis d'une enfant au cheveux pâle et devant un petit immeuble trônait dans le fond d'un tiroir.

Des papiers, des contrats et des missions. Des tas de preuves de piraterie et de nombreuses richesse par ci par là. Mais rien qui ne satisfase la cors'Erh.

Des gants, des épée, des fourreaux, des tenus, des déguisements même ! Mais rien sur Eoly Centos...

Il restait une chose au qu'elle la crousse n'avait pas jetée un coup d'oeil. Il s'agit de petites boîtes en bois de pin, qui trône sur le bureau de la blonde.

Dans chacune des 3 boîtes ce trouvent des papiers soigneusement pliés et empilés.

Aïda en attrapa un et l'ouvrir :

"L'enfant librement heureuse
seule dans son vaste monde
souriant devant l'inconnu
les bras tendu vers le ciel

Pureté d'une joie profonde
sans violence ni âme cruel
une gamine courageuse
curieuse poursuit l'oiseau

Caresse les pétales d'une rose
rigole avec le murmure du vent
reprend calmement son chemin
yeux brillants d'émerveillement

Si naïve pourtant téméraire
atteint le sommet du monde
sans regarder derrière
alors que tout autour s'effondre

Vive étincelle de lumière
dans une cage d'ombres
le vent dans ses cheveux
la liberté au bout des cieux

Sur la toile blanche de l'avenir
à la couleur de ses rêves
elle peint sans barrière
le paysage de la vie"

La rousse eu à peine le temps de lire les dernier mots qu'une bourrasque lui souffla au visage. Rangea le papier dans sa boîte et fit envoler le couvre chef de la cors'Erh à l'autre bout de la pièce.

Quelque instant après la pirate fit sont apparition dans la piece, un visage crispé par la colère était imprimé sur la blonde.

-De quels droit te permets tu ?! Lâcha brusquement celle ci sans retenir sa colère.

La cors'Erh ce contenta de fixer la pirate sans déclarer le moindre mot.

-Pourquoi t'en de colère pour un poème ? S'étonna Aïda.

-Que tu fouilles mes affaires c'est déjà un passe temps que je n'approuve pas, bien que je le comprenne. Mais tu n'avais pas lieu de lire ceci. Répliqua sèchement la blonde.

Aïda ne préféra pas répondre et ce contenta d'observer le paysage par la fenêtre du bureau..

Un paysage nuageux qui ce transformé peu à peu en un décor hivernal. Le nord n'était pas frais ni froid. Juste glaciale.

Aïda et le courant d'ErhWhere stories live. Discover now