Erh 30

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Malgré les blessés, les pirates festoie le retour de l'équipage au complet. Rhum, Cumulbeer, vin et cognac à outrance son au rendez vous. Les cadavres de bouteilles ainsi que les tonneaux vides s'accumulent pendant que l'estomac de certains pirates ne tarde pas à décorer le pont du navire.

-Pourquoi tu ne te soignes pas? S'étonna la capitaine en tendant un pichet  de Cumulbeer à la corsaire.

La corsaire saisit le pichet et continua de fixer le ciel silencieusement.

La capitaine leva les yeux aux ciels d'un geste de la main les nuages qui assombrisés  le clair de lune disparurent. Laissant la lumière blanche faire office d'éclairage au pirate.  Car passé 8h du soirs aucune lumière ne doit être présente sur le pont du navire.

Aïda observa sa main, la peau de ses doigts est fondue et brûlée, laissant la chaires juteuse et sanglante de ses menbres ce faire consumer par le venin.  Celui ci grignote sa chaire et brûle même ses ongles ne laissant pas le moindre tissu de vie sur les os de ses doigts.

-Ce n'est pas jolie.  Remarqua Boris.

Aïda cacha sa main.

-A ta place je me serrai scié les doigts invalide. Mais toi tu  peux te régénérer.  Qu'attends tu ? Tu aimes souffrir et voir ton corps dans cette état ?  S'exclama le pirate .

-Et c'est toi qui traite notre capitaine de sanguinaire. Ria un autre pirate.

Aïda ce retourna aussitôt, saisit le pirate par le col et colla son poignard sous sa nuque.

-Que sous entends tu pirate ? Déclara sèchement la corsaire. 

-Lâche le. Tu vois bien qu'il a trop bu. Indiqua Boris.

Aïda relâcha le pirate qui lui grimaça au visage avant de retourner boire du vin. 

Sans un mot elle s'éclipsa de la vue des pirates ivres et gagna de l'altitude allant s'assoir dans la hune  du grand mat.

Elle ferma les yeux et songea..

Les brûlures lui fesait bien plus de mal qu'elle ne voulait l'admettre et laisser paraître sa douleur aux autres n'était pas dans ses habitudes.

Sa main brûlée jusqu'aux os l'horrifiée...Mais tous ça n'était rien comparais à ce qui ronge réellement la corsaire de l'intérieur...

Aïda et le courant d'ErhOù les histoires vivent. Découvrez maintenant