Aïda et le courant d'Erh

Erh 32

-Mal réveillée ?  Déclara la capitaine en venant rejoindre la corsaire en haut du grand mat.

Aïda lança un regard froid à sa supérieure et l'ignora.

-Je vois que tu préfères souffrir que guérir.  Remarqua la pirate visiblement déçue.

Aïda ne répondit rien à sa remarque et descenda du grand mâts.

-Est ce que tu m'évites? S'étonna la capitaine.

-Perspicace. Lança Aïda.

La capitaine sauta du grand mâts, attrapa une corde dans les airs saisit  la corsaire et l'emplafona contre le mâts suivant. Clouant le haut de ces vêtements au bois du mâts à l'aide de ses poignard maintenant ainsi la corsaire dans le vide à une dizaine de mètres du sol.

Aïda roula les yeux au ciel.

-Vous allez encore me poignarder? Lança t'elle.

-Non. Mais je déteste que l'on m'ignore. Ici c'est mon navire. N'oublie pas que tu es ici car je le souhaite et non pas parce que tu l'as décidé. Je peux te jeter par dessus bord  à tous moment .  Déclara la pirate avec fermeté.

Aïda ria.

-Alors allez y. Je n'ai rien appris sur la soit disant usurpatrice, d'ici quelques jours la royauté me retirera tous ce pourquoi je me suis battu et puis personne ne me pleurera.  Déclara sechement et avec une pointe de rage la corsaire, défiant l'autorité et provocant Eoly .

La capitaine lacha la corde qui la tenait suspendu dans le vide et marcha dans les airs comme ci de rien n'était. 

-Vous ne me faites pas peur. Ajouta la corsaire en baillant. 

La pirate fit un simple mouvement de bras, et une violente gifle veint s'abbatre sur la joue de la corsaire.

Les poignard tombèrent au sol. Mais deux bras invisible à l'oeil maintenir la corsaire en équilibre dans les airs toujours le dos  bloqué au grand mâts. 

-Inutile de faire une demonstration de force, ça m'est  egale. Lâchez moi, tuez moi ou laissez moi partir, qu'importe...  Je n'ai pas de preuve, rien. Déclara froidementla corsaire toujours avec un soupçon de colère dans ses propos.

-Tu veux des preuves? Très bien. Tu vas en avoir. Désormais je sais où la trouver. Ou qu'elle aille je l'aurait. Déclara la capitaine avec fierté.

Les pirates qui admirés la scène depuis le pont s'enjaillere à cette nouvelle sans poser plus de question.

-Pourquoi me garder en vie sur votre navire ?

-Parceque tu est ce qui s'aparrente le plus a la justice et je veux que mon nom soit blanchi de ces meurtres et de ces massacres. 

-En quoi l'avis du peuple vous importe t'il ?  Vous êtes pirate. On dira toujours du mal de votre mode de conduite et de votre choix de vie. Indiqua la rousse.

-Tu ne comprend rien! Pesta la capitaine en augmentant la pression effectuée sur les épaules de la corsaire.

-Ce n'est pas en me broyant les os que je vais mieux comprendre. Ajouta Aïda un petit sourire en coin.

La capitaine souriat et déposa délicatement la rousse au sol puis partie s'enfermer dans ses  appartement.

Aïda partie ce coucher tandis que la pirate fit prendre la direction des iles perdues.