Erh 1

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Amarré au port de Danish4, la lieutenant Aïda Ranid et la première à descendre du navire, le pas determiné de ses bottes en cuire résonne sur les rues pavés de la ville.
Sa prestance et son charisme inspire du respect, oser porter son regard sur elle de manière trop insistante et vous pourriez vous retrouver à faire un séjour en prison sans comprendre pourquoi.

On entend également sa loyauté dans sa démarche quasi militaire, les restes de son entraînement chez les marin's volants sans aucun doute. Une main sur le pommeau de son épée, prête à intervenir aux moindres dangers, une autre tenant son veston grisâtre, veston sur lequel se trouve l'armoirie argenté des "Cors'Erh".

Les Cors'Erh sont les corsaires au service du royaume d'Erh, ils reçoivent leur ordre directement depuis Erhosim, l'archipel du sud, là où se trouve le roi.

La chevelure rouge flamboyante du lieutenant attire les regards des passants mais celle-ci n'y prête aucune attention, coiffer de son tricorne, elle marche fièrement en direction de la taverne, suivis par trente de ses hommes

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La chevelure rouge flamboyante du lieutenant attire les regards des passants mais celle-ci n'y prête aucune attention, coiffer de son tricorne, elle marche fièrement en direction de la taverne, suivis par trente de ses hommes.

La taverne du Vieux-Continent est l'équivalent du QG des Cors'Erh, ils s'y rendent plusieurs fois par mois, voir même plusieurs fois par semaine en fonction des missions qu'ils leurs sont attribués.

Une fois confortablement installés dans la taverne et hydratés d'un "Cumulbeer" breuvage alcoolisé mélangeant coeur de cumulonimbus et bière, les hommes sont prêts à écouter leur lieutenant.

La lieutenant termine sa chope, sort de la poche de son pantalon une note qu'elle balaye des yeux afin de s'assurer de ne pas oublier certains détails de la mission, puis elle prend la parole.

-Aujourd'hui mission de routine, direction Erhan. Le sénateur de l'archipel de l'ouest a observé une diminution d'extraction, hors, ils ont ouvert deux nouvelles mines il y a peu de temps et elles regorgeaient de minerai. Autrement dit, il y a disparition de matière, le sénateur à donc fait mener l'enquête par la brigades d'Erhan. Il n'a pas fallut longtemps à la brigade pour découvrir qu'une partie des minerais était revendu de manière illégale à des trafiquants d'armes et à des pirates par un des mineurs.
- Notre mission est simple, on connaît le nom de l'homme qui supervise ce trafic: on le trouve, on l'attrape, on le fait parler et on fait tomber le trafic. On aura peut-être affaire à Eoly avec un peu de chance elle est peut-être mêlée à ce trafic.

Eoly; une des plus grandes criminels pirates d'Erh, recherché par tous le royaume elle est l'auteure de crime organisé tel que: vol, attaque de bateaux fourgons, possession et vente illégale d'armement, utilisation des voies aériennes sans autorisation, trafic de matières en tous genre, complot contre la couronne et bien d'autre méfait illégaux.

Mais récemment, celle-ci s'est mise à commettre des meurtres, sur des soldats, des ouvriers, des nobles, et même des vieillards.

Sa tête a été mise à prix et plusieurs enquêtes sont en cours la concernant, mais aucun lien n'a été trouvé quant à la raison de ses massacres et la pirate. Bien que tout ceci soit mystérieux, Eoly est un danger pour Erh.
La moindre occasion de l'attraper est à saisir.
Bien sûr ce n'est pas aux Cors'Erh de se charger d'elle, mais la lieutenant voit là une belle occasion à saisir pour pouvoir monter de grade et permettre à ses hommes de meilleur conditions de travail en entrant dans l'armée royale.

Être corsaires est un amusement, un gagne pain, un métier choisit en dépit de son réel objectif: l'armée royale.

Armée interdite aux femmes, mais ça n'enlève rien de sa détermination à la lieutenant. Les Cors'Erh étaient fermés aux femmes avant que Aïda Ranid ne fasse ses preuves. Maintenant elle fait partie intégrante de la compagnie et elle en dirige même le commandement.

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Une fois l'information donné, la lieutenant Aïda Ranid, embarque sur l'un des 7 voiliers de sa flotte.

Direction l'archipel de l'Ouest, aussi appelé Erhan, c'est à 30 petites minutes de vol.

En effet Danish4 est un petit port indépendant situé entre l'archipel de l'ouest et celle du sud.

Erhan est une archipel qui compte de nombreuses îles et de grande richesse, notamment des minerés qui en font un lieu très visé par les pirates. C'est pourquoi l'archipel est très protégé, de nombreuses patrouilles volantes et barrages sont à franchir avant de pouvoir amarré sur Erhan.

La forte activité industrielle de l'archipel lui donne un style très moderne et on y devine difficilement les mines parmis toutes les constructions à la surface de l'archipel, pourtant les mines sont bien présentes et s'étendent à perte de vue dans les profondeurs des îles volantes d'Erhan. Ce sont les îles les plus imposantes du royaume.

Les Cors'Erh sont connus dans tous le royaume, ils ont le droit de passage sur toutes les îles du royaume.
Ils sont vite reconnus et emprunte  une voie rapide pour passer la sécurité de l'archipel.

Leurs bateaux sont uniques, décorés des armoiries de la compagnie, un triangle blanc avec en son centre un sabre de corsaire noir le tout sur un fond grisatre/argenté.
Personne n'oserait les contredirent leur fiabilité ou défier les Cors'Erh, pour cette raison la simple apparition de leurs bateaux suffit à un laissez-passer.
Pas besoin de papiers.

Une fois amarré, les Cors'Erh s'installent dans un dépôt de minerai et planifient leur opération tandis que la lieutenant fait un tour d'horizon essayant de repérer les entrées et sorties d'Erhan.

Les plans de l'archipel en main, assise au sommet du grand mat d'un de ses navires, voilà un beau point d'observation.

Après avoir observé durant 2 bonnes heures les allées et venues d'Erhan, le lieutenant Aïda Ranid à élaborée son plan de secour tandis que ses hommes s'occupent de trouver l'individu responsable du trafic.

Descendant du grand mat, le lieutenant Aïda Ranid, tient fermement de sa main droite les plans de l'archipel et affiche un sourire d'amusement.

Elle atteint la moitié du mat et saute de celui-ci pour atterrir avec grâce sur le pont du navire, une main sur son tricorne l'autre sur le pommeau de son épée, les plans caché dans son chapeau, la démarche élégante, un sourire aux lèvres, tous en ce dirigeant vers l'entrepôt.

Aïda et le courant d'ErhOù les histoires vivent. Découvrez maintenant