Erh 42

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L'entraînement porte peu à peu ses fruits mais Aïda ne parvient pas à en savoir plus sur la pirate et sur sa magie.

La blonde ce contente d'utiliser sa magie avec une certaine distance et avec beaucoup de réflexion. Empêchant la corsaire de détailler l'utilisation et la nature de celle ci.

La semaine touche à sa fin, aujourd'hui c'est le dernier jour sur Lilak.

Aïda à réussit à envoyer des répéteurs afin d'informer la royauté, elle attend la réponse pour pouvoir arrêter la pirate. La fin de sa mission approche, elle le sent.

-Bon tu as finis de rêvasser. Va chercher du bois pour le feu plutôt. Pesta la capitaine.

Aïda leva les yeux au ciel et ce dirigea vers le bosquet à côté du campement.

Elle créât une petite flamme dans le creux de sa main et s'en servit comme veilleuse afin de s'éclairer dans la pénombre des bois.

Elle éteignit la flamme et ramassa du bois, puis regagna le camp sans éclairage.

-Comment tu fais pour revenir sans lumière? S'étonna la pirate.
-Il fais quand même bien nuit.

- C'est mon petit secret. Déclara la cors'Erh en déposant le bois à côté du feu.

-Tiens. Dis la pirate en tendant une brochette de Kaplok à la rousse.

Le kaplok est le fruit d'un arbre, il a pour particularité d'être très riche en protéines et de ce consommer uniquement cuit. Cru c'est infecte.

Le kaplok est la base de l'alimentation ici, sur Erh.

Aïda s'assit autour du feu et dégusta le kaplok. A la fois salé et légèrement épicé, un simple  quartier qui compose le fruit suffit pour un repas complet.

Une fois fini Aïda lança la broche dans le feu et la contempla un moment, fasciner par la combustion de la broche, la couleurs vives des braises, l'odeur du bois, la fumée qui s'élève dans le ciel, les flammes qui ce dissipe dans la nuit...

La pirate observa sa cadette qui comptemplait le feu avec une étrange admiration.

Elle détailla celle ci un court instant avant de sortir une feuille et un stylo et de prendre des notes.

-Qu'écrivez vous ? S'étonna la corsaire.

-Les mots du silence. Indiqua celle ci.

Aïda ne chercha pas plus loin voyons le visage concentrer de la blonde.

Un visage fin enveloppé par des dreds blondes, un teint pâle qui semble aussi doux que mystérieux, des yeux bleu perçant , plus bleu que le ciel.

Une écharpe dense qui enveloppe son cou et ses épaules. Une veste noir délavée et usée, un haut blanc à peine apparent sous la veste. Un pantalon noir moulant tous à fais sympathique pour mettre en évidence les courbes régulière et athlétique de la pirate.

-Hm Hm... toussa la pirate en ce raclant la gorge volontairement.

Une fois de plus Aïda ce rendit compte de cette égarement. Elle détourna le regard et finit par s'allonger au sol, voulant admirer les étoiles. Mais le ciel nuageux ne lui permit pas.

-Pourquoi cette fascination pour les étoiles ? Demanda la pirate en chassant les nuages sombre, laissant les étoiles scintiller devant la rousse.

-J'ai souvent pensé que cela venait de mon père adoptif qui en était épris presque autant qu'il aimé sa femme et sa fille. Et il les aimées énormément. Mais...

-Mais? Demanda la pirate en venant s'installer non loin de la cors'Erh.

Aïda perdit un instant la fils de ses pensées.

-Mais...C'est plus profond que ça..Je ne saurai donner de signification mais les voires m'apaise, je me sens proches d'elles.. indiqua la corsaire.

Il y eu un petit silence puis Aïda ce lança.

-Le vent est votre élément n'est ce pas ? Comment l'avez vous su?

-Je me demandais quand est ce que tu la poserais. Souriat la blonde.

- J'ai décapité un arbre alors que je venais déternuer. Affirma celle ci.

Aïda ce redressa et sourcilla septique des propos de la pirate.

-Vous me faites marché ? Demanda la corsaire.

La pirate la regarda avec froideur, puis peu à peu son visage s'adoucit et ce déforma avant de rire au éclat.

Aïda comprit et ne pu s'empêcher de rire à son tour.

Une fois calmée la pirate reprit avec un ton sérieux.

-J'ai grandi dans un monde... différent. Une bulle d'air innocente dans le royaume d'Erh. Là-bas, le vent n'était qu'une souffle léger, une brise si frêle que les nuages ne venait jamais jusqu'à nous. Commença la pirate.

-J'ai longuement observé les nuages, j'ai écouté le vent et puis un jour je l'ai entendu. Il me parlait. Une tempête était proche, elle allait dévaster cette bulle d'innocence dans laquelle je vivais. Évidemment personne ne m'a cru, mon jeune âge ne joué pas en ma faveur et mon statue d'orpheline non plus. Alors j'ai attendu que la tempête soit là. Plus elle s'approchait plus je sentais ma respiration et mon pou battre. Le vent m'a à nouveau parlé, mais cette fois ci, je lui ai répondu...
-J'ai dompté la volonté du vent, j'ai dissipé la tempête et j'ai découvert mes facultés. Termina la pirate.

Aïda resta silencieuse. Réfléchissant au propos de la pirate. Celle ci avait volontairement coupé cours a son monologue pour éviter de donner trop de détails.

Aïda resta pensive un instant puis alla dormir, cependant...  un doute s'éveilla en elle ce soir là.

Aïda et le courant d'ErhOù les histoires vivent. Découvrez maintenant