Chapitre 45

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- Votre altesse elle vient de sortir de son appartement.

- Bien. Continuez de la suivre et je veux connaitre ses faits et gestes declara Aboubak avant de mettre fin à la communication.
Cela faisait maintenant deux semaines que Lyah avait quitté le palais avec leurs enfants pour s'installer dans son ancien appartement. Elle était en colère contre lui et Aboubak avait decidé de la laisser partir pour lui laisser le temps de reflechir. Mais il ne s'attendait pas à ce qu'elle fasse deux semaines dans son ancien appartement. Malgré ses appels et visites elle n'avait pas voulu le voir ni lui parler.

Il avait envoyé quinze gardes devant son appartement malgré les protestations de cette dernière. Il était hors de question de laisser sa femme et ses enfants sans surveillance surtout que Lyah borné qu'elle est avait decidé de reprendre le travail à la parfumerie. Elle confiait leurs enfants à sa petite sœur ou à Sassandra.

Son téléphone vibra l'extirpant de sa torpeur. Il souria lorsqu'il vit le nom de la personne qui le contactait afficher sur son écran.

- Tu as cinq secondes pour demander à tes gardes d'arrêter de me suivre ! Ordonna Lyah

- Désolé mais c'est non repondit Aboubak toujours souriant.

- Pour qui te prends-tu pour envoyer plus de trente gardes chez moi,dans ma parfumerie et je ne sais où!?

- Pour ton mari Lyah. Il me semble avoir été clair à ce sujet. Il est absolument hors de question que je laisse les personnes importante pour moi sans surveillance.

- Avant de te connaitre je pouvais me defendre toute seule!

- Avant tu n'étais pas ma femme maintenant tu l'es.

- Je ne suis pas ta femme Aboubak. Si je l'étais tu ne m'aurai pas faire cela.

- Je regrette sincèrement ce que j'ai fait habibti. J'ai été un idiot.

- Ce n'est rien de le dire repondit sèchement Lyah.

- Je passerai ma vie à me faire pardonner Lyah.
Elle ne repondit rien. Il eu un lourd silence pendant quelques minutes jusqu'à ce que Aboubak entende la voix d'un homme. Aboubak fut prit d'une violente jalousie. Il savait qui c'était. Un ami de Lyah qui croit certainement avoir une chance avec elle.

- Lyah l'appella-t-il d'une voix maitrisé. Aboubak se retenait pour ne pas exploser sa jalousie parce que s'il faisait cela la jeune femme allait plus se mettre en colère.

- Oui ?

- J'attends toujours ma reponse.

- Je n'ai rien à dire Aboubak. Tout ce que je te demande c'est que tu dise à tes gardes d'arrêter de me suivre. Bon sang tu es fou !?

- Oui je suis fou. Fou de toi Lyah et ma reponse est toujours la même. Ta sécurité et celle de nos enfants passe avant tout.

- Je te déteste! Avait-elle dit avant de couper l'appel.

Cette femme va me rendre fou pensa Aboubak en se passant une main sur le visage.

Lyah ne pouvait pas travailler normalement à cause des gardes present partout devant sa parfumerie et à l'intérieur. Elle decida de rentrer tôt aujourd'hui pour passer la journée avec ses amours. Elle prit son sac et demanda à ses employés de s'occuper de la parfumerie. Depuis son mariage avec Aboubak la parfumerie marchait très bien. Elle l'avait agrandit et avait plusieurs personnes qui y travaillait.

Après quelques minutes de trajet elle arriva enfin à la maison et trouva Sassandra entrain de jouer avec les enfants. Elle la salua et alla dans la chambre pour se changer. Elle remarqua que les enfants n'avaient plus assez de vêtement. Elle n'avait pas prit tout les vêtement des enfants. Après quelques minutes à reflechir comment elle allait faire pour acheter de nouveau vêtement pour les enfants, elle decida d'aller au palais prendre le reste de leurs affaires et les siennes.

L'élue Du Sultan : La Passion D'Aboubak Al ZohraWhere stories live. Discover now