Chapitre 39

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- Tout s'est bien passé.

- Gloire à Dieu!

- Je lui ai parlé de Jacques.

- Et de ton oncle ?

- Je ne pense pas que cela soit necessaire de lui parler de lui. Dit Lyah en prenant la direction du dressing.

- Si c'est necessaire. Imagine s'il l'apprend de lui même.

- C'est impossible

- On parle du grand Aboubak Al Zohra et tu n'es pas sans ignoré de quoi il est capable.

Ça c'est bien vrai.

- S'il l'apprend il va le tuer grand-mère !

- Il a bien voulu faire disparaitre la famille de sa femme non ?

- Oui mais je ne veux pas qu'il se salisse les mains. Je préfère qu'il ne le sache pas et de toute façon il n'a rien pu faire. Aujourd'hui je suis marié à Aboubak.

- Esperons qu'il ne le sache jamais.

- Il ne le saura pas. Ce n'est pas important cette histoire.





~~

Dans son jet privé Aboubak échangeait avec Jafar sur les raisons de son voyage. Aboubak avait fait ce voyage dans le but de pieger l'oncle de sa femme. Il était venu dans le pays voisin pour que son ami l'aide.
Après quelques heures de vol il arriva enfin dans le palais de son ami.

- Le sultan de Oran dans mon palais je crois que je vais m'évanouir dit son ami qui descendait les marches pour venir lui faire une accolade amicale.

- Ça fait si longtemps mon ami

- Un mois ? Dit Aboubak sourcil levé

- Ah oui ? Tu sais très bien que j'oublie vite. J'ai vielli mon ami.

- Pour trente deux ans vraiment! Dit Aboubak sourire aux lèvres.
Ils étaient ami depuis l'université c'était son ami intime d'ailleurs. Ils sont tout les deux issus d'une famille royale.

- Allons dans mon bureau lui dit son ami. Ils avaient les même regard impassible. À l'université on les appellait les anges de la mort. Tout le monde avait peur d'eux.

- Tu m'as appellé pour que je t'aide avec ton beau père. Dit son ami en prenant place sur son bureau.

- En effet. J'aimerai que tu m'aide à pieger cet homme ou du moins à prendre tout les biens de ma femme qui sont entre ses mains.

- Que dois-je faire pour t'aider ?

- Je suis venu pour trouver un plan.

- Je peux au moins savoir pourquoi il a les biens de ta femme ?

Aboubak lui expliqua toute l'histoire et l'expression de son ami changeait à chaque fois qu'il avancait dans son recit.

- Tu es sûr que tu ne veux pas que je le tue ? Demanda son ami

- Crois moi ce n'est pas l'envie qui me manque! Si je le tue il sera libéré ce n'est pourtant pas ce que je veux. Je veux le ruiner et le torturer. Je veux lui faire payer toute les larmes que ma femme a versé par sa faute. Et crois moi j'en suis capable.

- C'est à moi que tu dis ça ? Je te connais parfaitement tout comme toi aussi tu me connais Aboubak. Je sais de quoi tu es capable surtout pour le bonheur des tiens.

- Voilà qui me rassure.dit Aboubak en se carrant sur la chaise.

Ils restèrent dans le bureau de son ami pour élaborer un plan contre son beau-père.

L'élue Du Sultan : La Passion D'Aboubak Al ZohraWo Geschichten leben. Entdecke jetzt