Chapitre 28

3.2K 347 7
                                    

Chapitre dédié à @AmiraYaye💚

Bonne lecture mes loulous😘💕









Lyah c'était reveillé ce matin exité à l'idée de savoir quelle surprise lui reservait Aboubak.

Elle alla dans la salle de bain prendre une douche rapide et y ressorti pour enfiler une robe qui lui dépassait légèrement le génoux. Après cela elle prit un peigne pour se brosser les chéveux. Elle se mira et décida de faire des nattes africaines. Elle prit donc le peigne et traca un trait au milieu de sa tête et fit deux magnifique nattes africaines. Elle avait les chéveux long comme celles des guinéenes. Sa grand-mère lui disait qu'elle avait les même chéveux que sa mère biologique lorsqu'elle avait son âge.

Elle se mira une dernière fois et alla prendre ses ballerines pour les porter.

La seconde suivante on toqua à la porte elle demanda à cette personne de rentrer. Elle s'attendait à Aïsha ou Nouria mais c'était l'un des gardes qui était vénu l'appeller. Il lui avait dit de descendre et que c'était urgent. Elle descendit et vit Aïsha dans le salon.

- Bonjour mon enfant vous êtes magnifique ce matin.

- Merci Aïsha. Toi aussi tu es magnifique.

- Merci. Votre altesse m'a demandé de vous conduire dans l'une de ses propriétés qui se trouve en ville.

- Qu'est ce qu'il y là-bas ?

- Je l'ignore mon enfant.

Pourquoi aller dans une autre maison ?
C'est là-bas que se trouvait la surprise ?

Et s'il voulait lui offrir cette maison pour qu'elle y vive seule ? S'était-il lassé d'elle ?
À cette pensé une douleur lui opprima le cœur.

- C'est d'accord.

Elle suivi Aïsha dehors et tout deux entra dans l'une des nombreuses voitures du palais.

Elle regardait par les fitres de la voiture tout en admirant le desert. C'était vraiment beau.

Quelques minutes plus tard ils arrivèrent dans un quartier luxueux. Elle admirait les maisons qui défilait sous ses yeux les unes aussi belle que les autres. Sûrement un quartier de riche se dit-elle.

Ils arrivèrent devant une grande maison plus belle que les autres qu'elle avait eu à admirer.
Elle descendit de la voiture suivi de Aïsha.
La maison était à couper le soufle. Elle mettait en exergue les cultures arabes. On aurai dit un deuxième palais.

Ils arrivèrent devant la porte et quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'on lui ouvra la porte et qu'elle vit l'intérieur.

- Magnifique...murmura-t-elle stupéfaite par tant de beauté. Le palais était plus beau et plus grand que cette maison mais la simplicité de cette maison la fascinait.
À force d'admirer cette maison elle eu mal au cou et décida de baisser les yeux.

- Bienvenue dans l'une des belles maison du sultan. Dit Aïsha avec un sourire.

- C'est magnifique...

- En effet elle est magnifique. Suivez-moi dit Aïsha en lui prenant la main.

Elle s'installa sur l'un des canapés et on lui apporta du jus.

- Où est Aboubak ? Demanda-t-elle en regardant partout dans la maison dans l'espoir de le voir.

- Il est en route. Il ne tardera pas. Dedandez-vous mon enfant.

Elle avait peur qu'il lui dise que cette maison était la sienne et que desormais ils ne pourront plus se voir.
Elle s'était attaché à lui. Elle aimait tout chez ce homme au regard impassible mais qui au fond a un grand cœur.
L'apparence est parfois trompeuse et Aboubak était la preuve se dit-elle intérieurement.

N'es-tu pas entrain de tomber amoureuse de lui ? Soufla une voix au fond d'elle.

C'est absurde! Ce n'est pas ça l'amour. J'aime juste sa compagnie rien d'autre. Repondit-elle à cette voix.

Elle aimait certes sa compagnie mais cela ne veut pas dire qu'elle l'aimait. En plus elle ne pouvait pas tomber amoureuse à cause de son passé. Un passé qu'elle désire oublier;un passé qui est un frein à son bonheur.

- Je crois qu'ils sont là. Dit Aïsha en l'extirpant de ses pensées lugubres.

- Ils !?

- Oui le sultan et mon mari bien sûr.

- Ah...fut sa reponse.

Deux minutes plus tard elle le vit accompagné de Jafar.
Ils machèrent dans le silence. Arrivé à leur niveau il vint s'asseoir près d'elle.

- Bonjour zina. Dit-il de sa voix grave. Cette voix qui lui donne des frissons.

- Bonjour

- Tu es ravissante dans cette tenue et j'aime ta coiffure.

Elle se mit à sourire de toute ses dents.

- Merci

- Pas de quoi.

- Pourquoi sommes-nous ici ? Demanda Lyah pressée de connaitre les raisons de sa venue ici.

- Peux-tu te lever s'il te plaît ? Demanda Aboubak. Elle se leva et les autres en font de même.

- Maintenant que je suis debout, je peux avoir la reponse à ma question ?

- Ne soit pas pressé Lyah. Calme toi.

- Je ne peux pas! Je ne sais pas pourquoi je suis là et tu me demande de me calmer?

- Calmez-vous mon enfant. Intervint Jafar ce qui la calma. Mais elle avait tout de même peur qu'il lui annonce une mauvaise nouvelles.

- Ferme les yeux.  Demanda Aboubak

- Hein!?

- Lyah je t'avais dit hier que j'avais une surprise pour toi. Maintenant ferme les yeux si tu veux connaître ta surprise.

- C'est quoi la surprise ?

- Si je te le dis ça ne sera plus une surprise.alors ferme  les yeux maintenant.

Elle ferma les yeux impartiente de connaitre la surprise même si elle avait peur.

- Entrez! Avait-elle entendu.
Elle entendit la porte s'ouvrir et des pas qui se rapprochaient. Son cœur battait la chamade sans qu'elle ne comprenne.

- Ouvre les yeux habibti. Murmura Aboubak dans son oreille.
Elle ouvrit lentement les yeux et ce qu'elle vit en face d'elle la surprit. Elle referma encore ses yeux et les rouvrir pour voir si elle ne rêvait pas. Mais c'était la même chose qu'elle voyait en face d'elle.

- Nannan(grand-mère) murmura Lyah

- Oui mon enfant c'est moi. Répondit sa grand-mère.

Elle se mit à sangloter. Elle ne croyait pas en ce qu'elle voyait. Sa grand-mère était là en face d'elle. Cinq ans qu'elle ne l'avait pas vu. Cinq ans sans qu'elle n'avait pas entendu sa voix. Elle se jeta dans ses bras et toute les deux se mit à pleurer à chaude larmes. Elle se sépara d'elle et vit que sa grand-mère n'avait pas changé malgré qu'elle avait prit de l'âge.

Elle se retourna vers Aboubak et se jeta dans ses bras pour le remercier.

- Tu m'as tellement manqué! Dit-elle en se retournant vers sa grand-mère.

- Toi aussi. Tu es si belle ! Regarde toi on dirait ta mère.

- Je t'aime tant!

- Moi aussi.

- Ce n'est pas encore finit zina

- Quoi ?

- Il y a une autre surprise

- Aboubak...

- Vous pouvez entrer.

Elle regarda vers la porte et vit Nouria renter accompagner de...

- Sassandra !

- Lyah! Elle marcha vite pour la retrouver et une fois en face d'elle ,elle se jeta dans ses bras.

Elle ne s'attendait pas à revoir sa famille. Elle qui avait perdu espoir de les retrouver et les voilà en face d'elle et grâce à une seule personne

Aboubak Al Zohra...

L'élue Du Sultan : La Passion D'Aboubak Al ZohraOù les histoires vivent. Découvrez maintenant