Chapitre 41

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Lyah se reveilla tôt le matin pour faire sa prière et revint se coucher. Ce qui l'étonna est qu'elle n'est pas trouvé l'homme à son reveil. Elle entendit un bruit provenant de la douche elle su alors qu'il était entrain de prendre un bain. Depuis combien de temps ? Se demanda Lyah. Elle n'avait plus sommeil mais plutôt faim. Elle ne comprenais pas pourquoi elle mangeait autant. Le bruit de la porte l'extirpa de ses pensées. Elle vit l'homme sortit de la douche serviette enroulé à la taille.

- Tu ne dors pas ?

- Je me suis reveillé pour la prière. Repondit-elle en le suivant des regards lorsqu'il alla dans le dressing. Il revent vêtu d'un boubou blanc. Il prit son tapis de prière et sortit de la chambre sans lui adresser un mot.

Elle resta couché sur le lit sans que le sommeil ne la gagne. Son ventre réclama son droit en émettant un bruit. Elle ignora et ferma les yeux cherchant le sommeil qui refusait de venir.
La porte s'ouvrit à nouveau sur Aboubak. Plus elle l'observait plus elle commencait à avoir des remords pour ce qu'elle a fait. Qu'est-ce qui t'a prit de faire ça Lyah ? Lui demanda sa conscience. Elle se leva et s'assit sur le lit en croisant les pieds.  Maintenant elle avait mal pour ce qu'elle lui avait fait. Ne pouvant pas se retenir elle se mit à pleurer.

Aboubak se retourna pour regarder la jeune femme assise sur le lit la tête baissé. Il remarqua que sa poitrine se soulevait à chaque respiration. Il s'approcha lentement craignant qu'elle ne soit pas entrain de pleurer. Plus il avancait plus il voyait ses larmes qui redoublèrent il marcha rapidement pour venir à son niveau. Sans demander ce qu'il se passait il la prit dans ses bras pour la consoler. Elle pleurait à chaude larme. Il lui murmura des mots doux en arabe et elle se calma.

- Habibti l'appella-t-il

- Hum

- Pourquoi pleures-tu ?

- Je..suis...désolée dit elle en pleurant de nouveau. Aboubak su qu'elle regrettait pour ce qu'elle avait fait.

- Ne t'en fait pas habiba je ne suis pas fâché

- J'ai été odieuse avec toi dit-elle en levant la tête pour le regarder.

- Je l'ai mérité mon ange. Arrête de pleurer dit-il en essuyant ses larmes. Ne détruit pas ton si joli visage ma douce. Il la serra fort contre lui en humant l'odeur de ses chéveux.

- Pardonne moi. Je te promet que je ne ferais plus jamais cela pour te punir.

- Ça va c'est finit. 
Ils restèrent ainsi pendant des minutes jusqu'à ce que le ventre de Lyah mit fin au ce silence appaisant.

- Tu as faim ? Demanda Aboubak

- Oui dit elle cachant son visage honteuse.

- N'aies pas honte tu sais très bien que j'aime quand tu manges.

- Je sais. Je crois que je vais être très grosse dans un mois vu la quantité de nourriture que j'avale dit-elle en lui souriant enfin

- Tu es si belle lorsque tu souris. Promet moi de toujours garder ce magnifique sourire habibti.

- À une condition.

- Laquelle ?

- Je veux que tu me laisses sortir de temps en temps.

Les yeux d'Aboubak changea de couleur aussitot.

- Lyah on en a déjà parlé.

- Je sais mais...

- Alors c'est terminé. Dit-il sur un ton ferme. À present allons dans la cuisine pour te trouver à manger.
Aboubak la vit bouder comme une enfant. Elle se leva et sortit pour le laisser assit sur le lit. Il sourit face à la mine boudeuse de sa femme.

~~~

Trois jours étaient passé depuis ce qui s'était passé entre Aboubak et elle. Le même jour ils étaient allés ensemble visiter cinq orphelinats et le lendemain étaient allés à la mosquée pour la grande prière et avaient distribué à manger aux mendiants.

Elle alla dans le salon privé rejoindre les autres femmes de la maison afin de bavarder pour faire passer le temps. Lorsqu'elle arriva à leur niveau elle eu la nausée elle courut dans l'une des douches qui se trouvaient en bas. Elle sortit quelques minutes plutard pour rejoindre les autres. Cette fois elle vit Aboubak. Elle esquissa un sourire pour les convaincre que tout allait bien. Mais l'homme n'était pas dupe.

- Il faut que j'aille voir un medecin parce que cette histoire devient sérieuse. Dit-elle en prenant place dans l'un des fauteuils.

- Parce que ce n'est pas la prémière fois ? Demanda Aboubak d'une voix maitrisé.

- Demain j'irai voir un medecin.

- Ça fait combien de fois tu dis ça Lyah demanda sa grand-mère

- Promit demain j'irai voir un medecin.

- Inutile le medecin viendra ici et dans quinze minutes. Repondit Aboubak sur un ton qui ne voulait pas de protestation.

- Quoi !? Dit Lyah en se levant rapidement.

- Tu as très bien entendu Lyah.

- Mais Aboub..

- Ce n'est pas discutable. La coupa-t-il fermement

Elle voulu sortir de la salle mais lorsqu'elle se retourna elle fut prit de vertige. Avant qu'elle ne s'en rende compte elle avait déjà sombré

- Lyah! Cria toutes les personnes present dans la salle. Aboubak la porta dans ses bras et monta les marches trois par trois. Son cœur battait si fort. C'était la prémière fois qu'il était dans cet état.
Il demanda à Nouria d'appeller le medecin. Cette dernière avait les larmes aux yeux il lui demanda de se calmer et d'un main tremblante elle chercha le numéro du medecin de la famille et l'appella.

Ils étaient tous dans le couloir à attendre le medecin avec impatience. Quinze minutes après le medecin sortit de la chambre sourire aux lèvres. En voyant le sourire sur les lèvres du medecin tous fut soulager de savoir

- Félicitation votre altesse votre épouse attend l'héritier de Oran!

Tous se mit à féliciter Aboubak.

- Un enfant...murmura Aboubak à lui même comme si c'était maintenant qu'il s'en est rendu compte. Il courut jusqu'à leur chambre et trouva Lyah assise sur le lit.

- Lyah l'appella-t-il

Lorsqu'elle entendit la voix de son mari Lyah courut  jusqu'à lui et se jeta dans ses bras.

- J'attends un enfant Aboubak

- Oui mon enfant.
Elle leva la tête pour le regarder dans les yeux avant de faire sortir une question qui mit Aboubak dans tous ses états :

- Tu veux cet enfant ? Aboubak se figea.

- C'est quoi cette question Lyah  ! S'énerva Aboubak

- Je veux savoir Aboubak.

- Bien sûr que je veux de cet enfant! C'est notre enfant à tous les deux. Le fruit de notre amour.

- Je sais. Aboubak je suis noire.

- Merci de me le rappeller! Je t'ai dit mille fois que je me fichais de ta couleur de peau! Dit  Aboubak de plus en plus énervé

- Attends toi à ce que cet enfant soit de de couleur.

- Et alors ? Est-ce un crime Lyah ?
Elle ne repondit rien.

- Je veux de cet enfant Lyah et je me fiche complètement de ce que les gens diront dit-il d'une voix ferme.

Lyah fut heureuse d'apprendre qu'il voulait de cet enfant.

- Notre enfant habibti...

- oui notre enfant...

L'élue Du Sultan : La Passion D'Aboubak Al ZohraWhere stories live. Discover now