Chapitre 33

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- Si tes yeux étaient une arme j'étais déjà morte. Dit Nouria

- Ça c'est vrai! Repondit Sassandra.

- Ça suffit maintenant. Arrêtez de fatiguer Lyah. Dit Aïsha.

Elles restèrent dans la salle à manger à discuter de plusieurs choses. Lyah se sentait si bien. Elle était heureuse d'avoir de nouveau une famille.

- Merci Lyah. Dit Nouria

- Pour quoi ?

- Grâce à toi il y a la joie dans cette maison. Depuis la mort de nos parents la maison manquait de joie. Mais aujourd'hui grâce à toi il y a la joie dans ce palais.

- Mais je n'ai rien fait. C'est ton frère qu'on doit remercier.

- Tu te trompes habibti. Nouria a complètement raison. Intervint une voix qu'elle connaitrait parmi tant d'autres.
Aboubak avanca vers elles et prit place près de son épouse.

- Avant le palais était calme il n'y avait pas de vie. J'étais toujours en voyage et Nouria également. Mais aujourd'hui ta famille et toi aviez donné la vie à ce palais. Regarde comment nous sommes tous heureux. Si tu n'étais là toute cette joie n'aurai jamais existé. Merci habibti.

Lyah avait les larmes aux yeux. Les paroles de Aboubak et Nouria avaient touché son cœur. Ce beau palais avait besoin de vivre et on lui dit aujourd'hui qu'elle était la responsable de la joie dans ce palais. Pourtant elle ne voyait pas ce qu'elle avait fait.

- Merci aboubak. Dit-elle tout simplement.





                 ~~~~~

Deux mois étaient passés depuis leur mariage et chaque jour aboubak la rendait heureuse. Il lui avait fait visiter plusieurs endroit du pays qu'elle ne connaissait pas. Ils avaient passé une semaine dans le desert dans une magnifique tente et Lyah n'avait pas manqué d'admirer l'oasis. Tout était magnifique.
Aboubak lui avait demandé de choisir un pays pour leur lune de miel mais elle avait refusé. Elle voulait tant aller dans son pays mais avait peur de revoir son oncle. Son pays lui manquait tellement que parfois elle partait sur internet pour regarder les images des endroit qu'elle rêvait de visiter étant petite.

Elle sortit de ses pensées lorsqu'elle fut prise de nausée. Elle courut jusqu'à la salle de bain et rendit tout ce qu'elle avit avalé au petit dejeuner. Elle se rinça la bouche et le visage et prit une serviette pour s'essuyer le visage. Elle sortit de la salle et alla se mettre au balcon. Quelques minutes plus tard son téléphone sonna. Elle alla jusqu'au lit et prit le téléphone. Lorsqu'elle vit le numéro qui s'affichait sur l'écran elle décrocha immédiatement.

- Allô ?

- Allô bonjour madame.

- Bonjour Nina comment allez-vous ?

-Je vais bien merci madame et vous ?

-Ça va bien merci. Il y a un souci à la parfumerie ?

- Pas vraiment. Madame j'ai besoin de vous ici cela fait plus de trois mois que vous ne venez pas et j'ai un peu du mal à m'en sortir avec les nombreux clients.

En effet cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas mit pieds dans sa parfumerie. Elle l'avait laissé dans les bras de Nina. Cette dernière faisait bien son travail et Lyah l'appréciait énormement. Maintenant que tout le pays sait que cette parfumerie appartient à la sultane, Nina ne pouvait plus gérer tout cela seule.
Elle avait décidé de reprendre son travail à la parfumerie mais Aboubak l'avait interdit de sortir sans lui. Mais vue la situation de Nina, Lyah décida d'aller l'aider. Aboubak était absent depuis trois jours pour un voyage d'affaire et il ne reviendra pas après deux jours. Lyah décida donc de tenir compagnie à Nina avant l'arrivée de l'implacable Al Zohra. En plus Nouria était aussi absente depuis quelques semaines et elle savait pourquoi sauf son frère.

- C'est d'accord Nina j'arrive dans une heure.

Elle souffla de satisfaction à l'autre bout du fil.

- Merci madame.

Après avoir mit fin à la communication Lyah alla se changer et sortit de la chambre.
Elle prit l'une des voitures du palais et sortit. Bien sûr elle était accompagné d'un chauffeur et un garde. Malgré ses protestations le garde est venu quand même soit disant qu'il avait reçu des ordres du sultan de veiller sur sa femme.

 

Au bout de quelques minutes ils arrivèrent à la parfumerie. Lyah se sentait affreusement géner lorsque les gens s'inclinait respectueseument à son passage. Elle n'était pas habitué à cela et ne s'y habituera certainement jamais.

- Bonjour madame dit Nina sourire aux lèvres. Vous m'avez tellement manqué!

- Toi aussi Nina tu m'as manqué.

Lyah s'était chargé des clients et on avait l'impression que c'était tout le pays qui était dans sa parfumerie. Elle était épuisé et avait très faim. Elle décida de faire une pause.
Elle s'assit sur une chaise qui se trouvait dans la parfumerie.
Elle s'y adossa et ferma les yeux.

- Regardez comment elle est fatigué.
Elle ouvrit les yeux et vit Aïsha et sa grand-mère l'observer tebdrement. Elle se redressa et leur rendit le sourire.

- Il est temps de rentrer Lyah. Dit sa grand-mère

- Non je n'ai pas encore finit je dois aider Nina.

- Écoute ta grand-mère mon enfant tu as l'air fatigué.

- Non! Je reste ici. Je vais bien je suis juste un peu fatigué.

- S'il y a quelque chose qui n'a pas changé de toi c'est ton côté borné! Ton mari t'a defendu de ne pas sortit et tu es sortit!

- Mais nannan il n'est pas là et Nina avit besoin de mon aide ici

- Est-ce que tu as prevenue ton mari avant de venir ? Demanda sa grand-mère visiblement mécontente de sa sortie.

- Non murmura-t-elle

- Lyah tu n'es pas une enfant! Tu sais très bien qu'il ne sera pas content s'il venait à apprendre que tu étais sortit sans l'avertir!

- Ne lui dites rien s'il vous plaît. Supplia-t-elle au deux femmes qui se tenaient devant elle.

- Aïsha t'a apporté à manger. Finis de manger et on rentre. Dit simplement sa grand-mère.
Sans dire un mot elle termina le plat que lui avait apporté Aïsha. Après avoir bu de l'eau,elle demanda à Nina de fermer la parfumerie et lui donna une semaine de repos le temps de trouver une personne pour l'aider.

Une fois dans la voiture elle regarda sa grand-mère c'était rare de voir sa grand-mère la gronder et si aujourd'hui elle la grondait c'est qu'elle avait mal agit.

- Nannan yaki ( pardonne moi grand-mère)

- Je ne tolère pas la désobeïssance Lyah et tu le sais mieux que personne. Une femme doit respecter son époux et notre culture nous le demande. C'est ton mari tu dois le respecter. Tu aurai dû l'appeller pour lui demander la permission avant de partir. Imagine si tu avais eu un accident.
Elle fut prit de remord.

- Tu as raison. Je suis désolée.

- Bien. Sa grand-mère n'est pas très bavarde. Parfois elle avait peur de son silence.

Lorsqu'elles sortirent de la voiture , Lyah prit la main de sa grand-mère celle-ci se retourna la tête pour regarder sa petite fille.

- Aïsha.. Une fois que les deux femmes la regarda elle deglutit avant de parler.

- Ne lui dites rien s'il vous plaît. Les supplia-t-elle les larmes menaçant de couler

- C'est déjà trop tard Bekanti il est là. Repondit sa grand-mère.

S'en était finit pour elle ...pensa Lyah.

L'élue Du Sultan : La Passion D'Aboubak Al ZohraOnde histórias criam vida. Descubra agora