Chapitre 20

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Ce matin Lyah avait décidé de faire une blague à tout le palais cependant elle attendra le départ du sultan pour le faire.

Elle alla dans sa chambre prendre l''un de ses boubous et l'enfila. Elle descendit les marches et croisa quelques gardes qui ne manquent pas de rire à sa blague. Elle fit le tour du palais sans prêté attention aux rires du personnels. Elle arriva dans la cuisine où Aïsha et quelques personnels y étaient. Elle entra sans faire de bruit et lorsque  Karim l'un des hommes l'aperçu, il se mit à rire ce qui attira l'attention de tout ceux qui étaient présent dans la cuisine. Tous se mit à rire y comprit Aïsha.

- Mon enfant qu'est ce que tu fais ?

- Rien. Dit-elle innocemment.

- Votre altesse risque de se mettre en colère et croyez-moi le palais tremblera.

- Tant pis. Dit-elle en haussant l'épaule.

- Bien passons aux choses sérieuse dit-elle en se levant. Elle se racla la gorge avant d'imiter la voix du sultan.

- Karim! Avez-vous finit de préparer la voiture ?

L'homme se mit à rire.

- Oui votre altesse. Dit-il en entrant dans son jeu.

- Bien. Et vous Naïma, dit-elle en se tournant vers la jeune fille votre mère va-t-elle-bien?

- oui votre majesté.
Elle imitait tellement bien le sultan comme si elle le connaissait depuis longtemps. L'ambiance était joyeuse et Lyah aimait cela. Elle aimait voir la joie dans la vie des autres.

- Aïsha! Emmenez mon thé dans mon bureau tout de suite!

- Mais votre altesse,vous ne prenez pas de thé à cette heure. Fit rémarquer Aïsha.

- J'ai dit thé?

- Oui votre altesse.

- Alors servez moi un café!

- Avec ou sans sucre votre altesse?

- Faites le comme vous le voulez.

- Bien votre altesse.

- Je peux savoir ce qu'il se passe ici ? Demanda une voix derrière eux. 
Lyah se leva de la chaise et fit face au sultan.
Il eu un silence dans la cuisine. Personne n'osait parler.

- On travaille. Repondit Lyah pour mettre fin à ce silence.

Lorsqu'elle avanca vers lui Aboubak vit qu'elle avait porté l'un de ses boubous. Elle était magnifique dans ce boubou trois fois plus grand qu'elle. Elle avait fait des nattes africaines ce qui mit encore plus sa beauté en valeur.

Cette femme allait le tuer!

- Je peux savoir pourquoi tu portes mon boubou?

- Il me plaît.
Quelqu'un peut lui dire pourquoi cette femme était aussi têtue?

- J'ai décidé de faire une blague aux personnels du palais.

- Et ta blague a marché apparemment. Dit-il avec un sourire aux lèvres.

- Je crois que oui. J'ai même fait une imitation.

- Vraiment ? Et qui as-tu imité?

- Toi. Dit-elle avec un sourire.

- Moi. Tu es consciente que c'est difficil de m'imiter n'est-ce pas ?

- Oh mais je peux le faire. Tu peux le demander à Aïsha.

- C'est vrai votre altesse. Confirma Cette dernière. Elle est doué.

- J'aimerai bien voir ça. Dit-il en s'asseyant sur une chaise.

- D'accord.

Elle avait répéter la même scène. Pour montrer encore qu'elle pouvait bien le faire,elle alla dans son bureau suivit par le sultan.

Aboubak savait qu'une fois là-bas il aurait le contrôle sur elle. Il attendit qu'elle rentre dans son bureau et referma la porte.

Elle fit le tour de la table et alla s'installer à la place du sultan.

- Asseyez-vous s'il vous plaît. Dit-elle en pointant la chaise du doigt.

- En quoi puis-je vous aider monsieur Al Zohra?

- Je ne me sens pas bien madame avez-vous un remède pour moi?

- Je ne suis pas medecin monsieur. Mais dites moi de quoi vous souffrez.

- Cela fait des heures que je n'ai pas goûté les lèvres d'une femme qui me rend fou et je crois que je vais mourir. Dit-il en mettant la main sur la poitrine.
Le cœur de Lyah rata un battement. Elle savait qu'il parlait d'elle. Elle aussi avait envie qu'il l'embrasse.

- Navré pour vous monsieur je ne peux pas vous aider.

- Je crois que vous pouvez m'aider.

- Ah...bon elle perdit la voix lorsqu'elle le vit se lever pour venir vers elle.

- Oui.

- Comment ? Demanda-t-elle d'un murmure.

- Comme ça... Aboubak plaqua ses lèvres contre les siennes. Il l'embrassa comme si sa vie en dépendait. Elle lui avait tellement manqué.
Leur baiser fut interrompu par la sonnerie du sultan. Il lança un juron avant d'aller le chercher.

- Yé!

Lyah observait le sultan échanger au téléphone.
Pourquoi cet homme occupait-il ses pensées?
Pourquoi ressentait-elle des sentiment contradictoire en sa présence?
Jamais un homme avait été si proche d'elle.

- C'était ma sœur. Dit-il en l'extirpant de sa torpeur.

- Ta sœur !? Dit-elle étonné

- Oui ma petite sœur.

- Tu ne m'avais pas dit que tu avais une sœur.

- Je suis desolé zina. J'ai une sœur elle est très adorable ou folle. Dit-il avec un sourire rêveur. Vous avez presque le même âge.

- Et où est-elle ?

- Elle est en inde. Elle vient à Oran demain.

- C'est d'accord.

Elle n'avait jamais imaginé que le sultan avait une sœur. En pensant à cette dernière,son cœur se mit à battre. Et si la sœur d'Aboubak ne l'aimait pas? À cette pensée son cœur se serra douloureusement.

Mais elle avait un mauvais présentiment et la connaissant elle ne se trompait jamais.

L'élue Du Sultan : La Passion D'Aboubak Al ZohraWhere stories live. Discover now