Chapitre 46

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Couchée sur son torse Lyah repensait à leur étreinte. Il lui avait tellement manqué. Elle avait finit par le pardonner parce qu'elle l'aimait.

- À quoi tu penses Lyah ? Demanda Aboubak.

- Je pense à nous. Repondit-elle en levant la tête pour le regarder. Je me demande ce que j'allais devenir si tu étais vraiment mort.

- Je suis si désolé habibti. Je te promets de ne plus jamais refaire cela.

- Je te pardonne Aboubak dit-elle  sincèrement.

Elle put constater qu'il était soulagé. 

- La prochaine fois que vous me refaites cela je vous tue monsieur Al Zohra le menaça-t-elle.

Aboubak se mit à sourire devant sa menace. Il la renversa sur le lit de sorte à être au-dessus d'elle .

- Tu es si belle murmura-t-il en capturant ses belles lèvres.  Il mit fin au baiser lorsqu'on frappa à la porte.  Il grogna de mécontentement et alla  ouvrir la porte à celui qui a osé venir le déranger dans un tel moment. 

Il écouta ce que son garde lui disait et lorsqu'il  eut fini il referma la porte.

- On m'informe que les enfants pleurent. Dit Aboubak en venant s'asseoir sur le lit. Voyant que sa femme était inquiète il la rassura .

- Ils vont bien.  J'ai demandé à ce qu'on les envoient ici.

- Peut-être qu'ils se sentent abandonner dit Lyah la voix remplie de remord.

- Ne dis pas ça Lyah.  Tu n'as jamais abandonné les enfants.

- Aujourd'hui je n'ai pas pu passer le temps avec eux c'est peut-être pour ça qu'ils pleurent. 

- Regarde-moi ordonna Aboubak la voyant triste.  Elle releva la tête pour le fixer dans les yeux.

- Tu es la meilleure maman au monde Lyah. Ne te fais pas du souci pour rien. Nos enfants vont bien.

- Peut-être qu'ils ont faim. Je dois les haleter.

- C'est d'accord.  Je demanderai à ce qu'on t'apporte à manger. Tu as maigri et je n'aime pas ça.

- Aboubak s'il te plaît.. je mange normalement.

- Pas suffisamment selon moi. Tu as besoin de force pour nourrir nos enfants. 

- Quelqu'un peut me dire pourquoi je suis amoureuse de cet homme ? Demanda Lyah sourire aux lèvres.

Au bout de quelques minutes on envoya les enfants dans leur chambre et Lyah leur donna à manger.  Elle fit coucher les enfants sur leur lit et prit son repas. Ils restèrent dans la  chambre toute la journée jusqu'au lendemain dans l'après-midi en famille.

Aboubak était à une réunion avec ses conseillers mais n'arrivait pas à se concentrer.  Il pensait à une seule personne.

Lyah..
Il avait du mal à suivre la conversation et Jafar le sur

- Votre altesse  l'appela l'un de ses conseillers

- Oui ?

- Nous étions entrain de dire que nous avons réussi à retrouver l'oncle de votre épouse.

A l'entente de cette information il se redressa sur sa chaise et demanda à son conseiller de poursuivre.

- Il est caché dans une maison dans le Nord du pays.

- Il ne peut pas sortir du pays puisqu'il est recherché par la police sous vos ordres. Ajouta un autre conseiller

- On pourra ainsi l'attraper facilement. 

L'élue Du Sultan : La Passion D'Aboubak Al ZohraWhere stories live. Discover now