Chapitre 34

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Lyah prit son courage à deux mains et rentra accompagner des deux femmes.
Il n'était pas au salon remarqua-t-elle. Lorsqu'elle entendit sa voix s'élévé elle su qu'il était en communication dans son bureau.

- Va dans votre chambre pour l'attendre. Dit sa grand-mère.

- Je préfère aller dans son bureau.

- Les couples règlent leurs problèmes dans la chambre Lyah. Une bonne épouse attend toujours son mari dans leur chambre pour regler leur different mais une mauvaise l'attend au salon ou n'importe où pour lui parler. Ta tante te l'a déjà dit une fois si je ne me trompe pas.

Sa grand-mère avait tout à fait raison. Dans sa culture les bonnes épouses sont celles qui attendent leur mari dans leur chambre. Les problèmes se règlent sur le lit conjugal.
La femme est considéré comme synonyme de paix et d'amour. Un sage lui avait dit un jour lorsqu'elle était allé à la rivière de son village que la femme était plus sage que l'homme et que sans la femme le monde serai perdu.

Maintenant elle avait des regrets pour ce qu'elle avait fait. Aboubak voulait sa sécurité et sa grand-mère avait parfaitement raison. Elle prit donc la décision d'aller attendre Aboubak dans leur chambre car s'ils parlaient ici les gens connaitront leur problèmes de couple même s'il n'y en a pas.

- Mon enfant..l'appella Aïsha

- Oui

- Écoute ta grand-mère. Votre altesse ne vous fera rien. Il est vrai qu'il est fâché contre toi mais tout va bien se passer.

- C'est d'accord Aïsha.

- Tu es une femme tu sais comment blaguer ton homme. Dit sa grand-mère sourire aux lèvres

- Oui il y a plusieurs moyen de lui faire oublier sa colère. Ajouta Aïsha

Elles partirent en rire jusqu'à ce que le rire de Lyah retomba à la vu de Aboubak.
Le cœur de Lyah battait la chamade à mesure qu'il avançait. Elle remarqua qu'il était vraiment en colère vu ses traits.

- Vous vous êtes bien amusé madame Al zohra ? Demanda Aboubak d'une voix qu'il maîtrisait pour ne pas faire exploser sa colère.

- Aboubak je...

- Repondez à ma question!

- Oui...brédouilla-t-elle

- Bien. Repondit-il simplement.

Aboubak était rentré dans une grande colère lorsqu'il était rentré et qu'on lui avait dit que Lyah était sortie. Il voulu aller la chercher mais sa grand-mère avait proposé d'y aller avec Aïsha. Il avait accepté parce qu'il savait que si c'était lui qui y était allé il n'allait pas se contrôler.
Sa colère redoubla lorsqu'il vit la tenue qu'elle avait porté. Cette robe lui depassait légèrement le genoux et dessinait sa forme. Combien d'homme ont-il regardé sans scrupule ce qui lui appartenait il fut prit d'une jalousie.
Était-elle consciente de sa beauté et l'effet qu'elle avait sur les hommes ? Ou  le faisait-elle exprès ? En tout cas elle ne ressemble pas du tout aux femmes qui utilisent leur beauté pour faire baver les hommes. Elle était naturelle et unique en son genre et il l'aimait pour cela.

Il l'aimait pensa Aboubak

- Je peux au moins savoir où vous étiez allé madame ?

- À la parfumerie. Je s...

- Ça va. La coupa-t-il. On en parlera dans la chambre.

- Pourquoi tu t'énerve ! Je suis juste sortie! Pendant que moi je m'ennuie monsieur est de l'autre bout du monde entrain de s'amuser et après c'est moi qu'il vient gronder parce que je suis sortie! S'emporta-t-elle.
Elle monta les marches aussi rapidement qu'elle le pouvait et alla dans sa chambre. Elle ferma la porte et alla s'asseoire sur le lit.
La porte s'ouvrit brutalement et elle vit l'homme entré dans la chambre.

- M'amuser c'est ça ? Peux-tu developper ce que tu viens de dire je crains ne pas pouvoir te comprendre.

- Il n'y a rien à developper Aboubak.

- Vraiment ?

- Oui vraiment.

- Lyah ne joue pas à ça avec moi. La prévint-il

- C'est une menace ?

- Un avertissement.

- Bien monsieur j'ai comprit votre avertissement maintenant je veux rester seule.

- Je n'irai nul part. Je peux savoir ce qui t'a prit pour que tu sortes du palais sans m'en avertir !?

- Je te l'ai dit Aboubak je m'ennuie.

- Il y a plusieurs choses ici pour te distraire Lyah. Ta sécurité avant tout et je ne vais pas tolerer que tu sortes comme ça du palais en plus avec une voiture et un garde! Tu es folle!?

- Aboubak s'il te plaît je n'ai pas envie de me disputer avec toi.

C'était leur première dispute officielle.

- Moi non plus mais il se trouve que madame adore cela puisqu'elle se fait le plaisir de ne pas écouter ce que je dis

Il était vraiment en colère et Lyah su qu'il s'inquiétait vraiment pour elle.

- En plus avec cette robe! Tu veux me rendre fou c'est ça ?

- Mais qu'est-ce qu'elle a ma robe ?

- Tu es aveugle ou stupide pour ne pas remarquer que cette robe met en valeur ce qui m'appartient! J'imagine même pas le nombre de voyous qui t'ont regardé!

Était-il jaloux ? Se demanda Lyah. En tout cas si c'était  le cas elle adorait ça. Il était tellement beau lorsqu'il était jaloux. Pensa Lyah en souriant.

-Pourquoi tu souris ? Demanda Aboubak étonné de son sourire en pleine dispute.

- Tu es tellement adorable quand tu es jaloux.

- Vraiment ?

- Oui. Je crois que je vais de temps en temps te rendre jaloux dit-elle en se moquant de lui

- Pendant que je souffre madame est heureuse. En effet habibti je suis très jaloux et possessif. Il s'avanca vers elle et la prit par la taille. Elle était collé à son torse. Et toi tu es à moi! Dit-il avec force avant de capturer ses lèvres qui l'avait tant manqué. Il l'embrassa langoureuseument.

Enfin! Dit Lyah in petto.

- Je suis désolée Aboubak. Je te promets que la prochaine fois que je dois sortir je te le dirai. Dit Lyah lorsqu'il se separa de ses lèvres.

- J'espère bien parce que la prochaine fois je ne vais pas t'épargner.

- Ah oui ? Dit-elle en enlevant les boutons de sa chemise.

- Oui...

- Qu'est ce que tu vas faire dit-elle d'une voix douce

- Je vais te punir de la plus douce des manières. Repondit Aboubak en faisant descendre les bretelles de sa robe.

- Je peux avoir un exemple de cette punition monsieur Al zohra ? Dit-elle d'une voix provocatrice.

- Avec plaisir madame Al zohra.
Avant qu'ils ne s'en apperçoivent ils étaient tout les deux nus. Aboubak la souleva et elle entoura ses pieds autour de lui. Sans crier gare il se glissa en elle et l'emporta sur le lit.

Elle lui avait tellement manqué.
Il accélera ses coups de rein jusqu'à ce qu'il décide de la punir un tout petit peu. Il cessa ses coups de rein et la jeune femme n'était pas de cet avis. Malgré les gestes qu'elle faisait pour l'insiter à continuer il ne reagissait pas. Elle comprit qu'il voulait la punir.

- Ce n'est pas juste ! Se plaignit-elle. Aboubak leva un soucil amusé

- Quoi habibti ?

- Ce que tu fais! J'ai comprit la leçon maintenant. Continue je n'en peux plus !
Il se baissa et captura ses lèvres sauvagement.

- Tu es à moi...
Elle hocha simplement la tête

- Répète! L'ordonna-t-il.

- Je suis à toi.
Comme si c'était ce qu'il attendait depuis longtemps.

Il lui fit l'amour jusqu'au coucher du soleil.
La jeune femme dormait à point fermer. Aboubak la regarda dormir et comme poussé par son instinct il mit sa main sur son ventre et pria Dieu pour qu'il leur donne un enfant...

L'élue Du Sultan : La Passion D'Aboubak Al ZohraWhere stories live. Discover now