Chapitre 37

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- J'avais du mal à croire ce que je voyais. Et lorsqu'ils m'ont vu, ils se sont rhabillés sous mes yeux. J'étais aneantie ce jour là je n'ai pas pu placer un mot. J'ai demandé pourquoi ils avaient fait cela et mon petit ami m'a dit qu'il était fatigué d'être avec une fille qui ne pouvait pas le satisfaire. Mon amie m'a dit que je ne le méritait pas et qu'elle me détestait parce que j'avais tout pour moi seule. Elle m'a dit que j'avais volé ce qui était à elle. Jacques lui me disait que j'étais une mauvaise fille et que jamais je ne trouverai le bonheur mon amie en a rajouté en disant que j'étais maudite que dans ma famille nous sommes maudite. Tout ceux qui tombent amoureux de nous finisse pas mourir. Ma grand-mère a perdue son mari dans un accident parce qu'il l'aimait et a été renié par sa famille. C'était la même histoire avec ma mère et ma tante.

- C'est absurde cette histoire! C'est le destin pas une malédiction! Souffla Aboubak énervé.

- Sassandra le pense également.

- Et toi ?

- Je ne sais pas. J'ai apprit quelques mois après la trahison que m'a fait ces deux personnes que Jacques était mort dans un accident.

- Vous n'etiez plus ensemble Lyah ! Ne crois pas en ce genre de stupidité! Il t'a trahi enfin. Personne n'est responsable ni toi ni ta famille.

- Va le dire aux africains qui croient en ce genre de chose !

- Hey calme-toi dit Aboubak la voyant énerver.

Lyah se pelota dans les bras de Aboubak l'homme qu'elle aimait. Elle qui s'était juré de ne jamais tomber amoureuse. Elle qui avait enterré son cœur dans la tombe de sa tante. Elle que les hommes appellaient cœur de pierre. Aujourd'hui était amoureuse d'un homme froid,un homme au regard meurtrier,un homme qu'on juge sans connaître, un homme qui a un regard impassible mais au grand cœur. Qu'est-ce qu'elle aimait chez lui ? Son corps d'apollon ? Son regard à donner des sueurs froides ? Ou sa bonté ?
Elle aimait tout chez cet homme.

Aboubak serra très fort sa femme. Cette femme au passé douloureux. Cette femme têtue,difficile mais qui au fond est fragile. Cette femme qui serait prêt à tout pour sa famille. Cette femme qui a une beauté a en fait damner un saint. Cette femme qu'il a toujours voulu avoir. Il l'aimait et serait prêt à tout pour la protéger surtout que son oncle a apprit qu'elle était vivante et que maintenant il allait chercher à la voir. Personne n'oserait approcher sa femme!

- J'avais un cœur de pierre tu l'as transformé en grain de sable... Murmura Lyah

- Je t'aime mon amour

- Je t'aime aussi et je te promet de te protéger contre tous.

- Ne me trahit pas s'il te plaît. Supplia Lyah

- Regarde moi ordonna Aboubak. Elle leva la tête pour le regarder droit dans les yeux.

- Jamais je ne te trahirai habibti..promit-il avec force. Lyah vit de la sincérité dans son regard et jusque là il avait tenu parole. Elle avait confiance en lui.

- Je te fais confiance Aboubak.

- Bien. Il l'embrassa avec fougue et la prit dans ses bras.
Ils restèrent ainsi pendant des minutes avant que Lyah ne se lève et courut jusqu'au toilette la main sur la bouche. Aboubak fut prit d'inquiétude et alla la rejoindre. Elle vomissait tout ce qu'elle avait avaler. Au bout de trois minutes elle se reléva puis se rinça la bouche.

- Ça va ? Demanda Aboubak inquièt.

- Oui ça va. Repondit Lyah en sortant de la douche.
Elle s'assit sur le lit et Aboubak vint toucher son front.

- Ça va Aboubak je vais bien.

- J'appelle le medecin

- Pourquoi ?

- Bon sang Lyah tu viens de vomir et tu as le cœur chaud.

- Mais je t'ai dit que j'allais bien.

- Le medecin nous le dira.

- Arrête s'il te plaît je vais bien.

Aboubak n'était pas rassuré. Elle avait le visage pâle. Lyah pu voir de l'inquiétude dans ses yeux.

- Je te promet que si ça recommence j'irai voir le medecin dit-elle d'une voix rassurante. Il souffla et vint prendre place près d'elle.

- Il se fait tard. Va te coucher.

- Où est-ce que tu vas ?

- J'ai un dossier à signer je ne vais pas tarder. Dit-il en se levant.

- Le jour de ton anniversaire ? Et tu vas laisser ta femme seule ? Dit-elle d'une mine boudeuse. Aboubak se mit à sourire devant sa mine enfantine.

- D'accord je reste. Dit-il en la soulevant pour la faire coucher sur le lit. Il prit place près à côté d'elle.

- Mon Dieu ! J'ai complètement oublié ton cadeau! Dit Lyah en se levant. Elle alla chercher son cadeau et Aboubak la vit venir avec une boîte en main. Elle lui tendit et lui ordonna de l'ouvrir. Sans plus tarder il l'ouvrit et ce qu'il vit le toucha. C'était un montre en or.

- Ça te plaît ? Demanda Lyah inquiète que ça ne lui plaise pas.

- C'est magnifique habiba...

- Je voulais te donner un cadeau plus beau que celui là mais je ne pouvais pas sortir j'ai donc commander sur internet et on me l'a livré.

- Merci habiba. Je t'aime

- Moi aussi.

Où avait-elle eu autant d'argent pour lui acheter une telle montre ? Elle ne lui demandait jamais rien malgré qu'il s'était plaint.

- J'aurai voulu te donner un autre cadeau ce soir mais j'ai changé d'avis.

- Ah oui ? Et je peux savoir lequel ?

- Humm elle fit mine de reflechir...j'ai oublié dommage

- Moi je pense que vous n'avez pas oublié madame dit Aboubak en l'approchant de son torse

- Vraiment ?

- Oui..vous faites semblant d'avoir oublié.

- Mais j'ai oublié monsieur..dit-elle d'une voix douce

- Je peux vous aider à vous souvenir si vous le souhaitez

- Comment allez vous vous y prendre monsieur ? Demanda-t-elle d'une voix provocatrice

- Comme ça dit Aboubak en carressant ses fesses

- Je ne me souvient toujours pas monsieur...

- Allons refaire le teste sur notre lit dit-il en la soulevant pour l'emporter jusqu'au lit

- Oui allons refaire le test...

Aboubak lui fit l'amour toute la nuit comme un fou...

L'élue Du Sultan : La Passion D'Aboubak Al ZohraWhere stories live. Discover now