Chapitre 19

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Coucou les filles! J'ai décidé de publier deux chapitre aujourd'hui. Encore desolé pour mes erreurs et bonne lecture!





































Deux semaines venaient de passer depuis la fuite de Lyah. Aboubak avait décidé de lui accorder un peu de temps. Il ne voulait pas la brusquer.

Lyah était dans le jardin lorsqu'elle vit le sultan sorti de la voiture. Depuis deux semaines,il l'évitait et cela lui faisait mal. Elle avait voulu cela mais plus maintenant.
Il fallait qu'elle lui parle.

- Comment ose-t-il m'ignorer! Dit-elle entre les dents.

- Mon enfant ,vous allez bien ? Demanda Aïsha

- Oui Je vais bien. Repondit-elle

- C'est votre altesse n'est-ce pas?

- Qui ça peut bien être.

- Vous vous êtes disputés ?

- Non.

- Alors que se passe-t-il mon enfant?
Aïsha était une femme aimable et lorsque Lyah la regardait, elle voyait sa tante.

- Figurez vous tantie que monsieur Al Zohra se permet de m'ignorer! Il fait comme si je n'existait pas! J'ai envie de l'étrangler! Vocifére-t-elle

- Aviez-vous essayé de lui parler ?

- À quoi cela va servir? Il est buté!

- Calmez vous mon enfant. Cherchez à lui parler pour voir ce qui ne va pas. D'accord ?

- D'accord. Est-ce qu'on peut arrêter ce vouvoiement ? J'ai l'impression de parler à un client.

- Si vous le souhaitez.

- Si tu le souhaite. Rectifia Lyah.

Lyah considérait déjà Aïsha comme sa tante. Elle voyait sa tante en cette femme assise près d'elle. En plus c'était sa seule amie depuis que Nouria avait disparut mystérieusement.

- Il est temps d'aller préparer le dîner mon enfant.

- On y va.

Elles allèrent dans la cuisine préparer le dîner.
Après que tout soit prêt elle alla dans la salle où le sultan l'attendait.
Depuis deux semaines ils mangaient dans le silence. Personne n'adressait la parole à son ami.

Lorsque le dîner fut terminer, Aboubak  alla dans son bureau.
Lyah avait décidé de lui parler mais pas dans son bureau. Elle ne voulait pas le deranger dans son travail

Elle entra dans la chambre du sultan et alla se coucher sur son lit pour l'attendre.

Quelques minutes plus tard Aboubak entra dans sa chambre. Il ne vit pas tout de suite la jeune femme. Il alla dans la salle de bain pour prendre un bain et il y sortit avec une serviette enrouler sur la hanche. Il alla dans son dressing et revint vêtu d'une simple culotte.

C'est lorsqu'il souleva le drap de son lit qu'il vit la jeune femme allongé sur le lit.

- Par Allah qu'est-ce que tu fais ici !

- Ça ne se voit pas ? Demanda Lyah en faisant mine comme si de rien était.

- Tu as ta chambre non?

- Oui mais je veux dormir ici.

- Arrête de faire l'enfant Lyah!

- Moi  je fais l'enfant? Demanda-t-elle en se levant pour venir se mettre en face de lui.

- Oui tu fais l'enfant.

- C'est toi qui fait l'enfant!

- Je te demande pardon ?

- Tu as très bien entendu! Depuis deux semaines tu m'évite!

- C'est toi qui voulais que les choses restent ainsi.

- Je n'ai rien voulu!

- Ah bon?

- Oui. Dit-elle en le regardant droit dans les yeux.

Aboubak crû devenir fou. Cette femme allait le rendre fou! Elle était tellement belle dans cette robe de nuit. Et sa poitrine qui se soulevait à chaque respiration ne faisait que monter son désir pour elle.

- Tu es têtue Lyah.

- Pas plus que toi.

- Ce n'est pas moi qui manque tout le temps de respect. Qu'est-ce que je vais bien faire de toi? Hum? Dit-il en avancant son visage près du sien.

- Je ne sais pas. Repondit-elle le cœur battant.

Aboubak regardait cette magnifique créature en face de lui. Ses lèvres lui avait tellement manqué. Deux semaines. Deux semaines qu'il n'avait pas goûté à celles-ci.

- Je me retiens à ne pas t'embrasser Lyah. Je ne veux pas te faire du mal. Je peux sentir de la peur dans tes yeux.
Est-ce que je te fais peur ?

- Non tu ne me fais pas peur. J'ai juste peur de souffrir Aboubak. Ses larmes se mit à couler.
De son pouce,il les éssuya.

- Je ne te ferai pas souffrir Lyah tu as ma parole. Promit-il.

- Je n'ai confiance en personne.

- Fais moi confiance je ne te ferai pas de mal. Assura-t-il

- Je vais essayer. Brédouilla-t-elle.

Aboubak plaqua ses lèvres contre les siennes. Il l'embrassa tendrement. D'un geste lent,il la colla à lui pour approfondir le baiser. Jamais il ne se lassera d'embrasser ses lèves.

Il se promit à cet instant de prendre soin d'elle.

- À présent va dans ta chambre. Dit-il lorsqu'il se detacha à ses lèvres.

- Je veux dormir ici.

- Non Lyah. Tu ne peux pas.

- Pourquoi ?

- Nous ne sommes pas encore mariés et je veux que tout soit en ordre.

- Mais je croyais que c'était le cas vue que...

- À l'époque oui. Mais moi je veux faire une exception. Je veux que nous soyons mariés comme les autres.

- C'est d'accord. Mais c'est pour quand le mariage?

- Quand tu seras prête Lyah. Je te l'ai dit je ne vais pas te forcer. Je veux gagner ta confiance. Rien ne presse.

- Merci Aboubak.

- Il n'y a pas de quoi me remercier. Je t'ai ménacé pour que tu vienne ici et c'est le moindre que je puisse faire.

- Je...

- Il se fait tard mademoiselle Akissi. La coupa-t-il

- Non mais je rêve! C'est un ordre?

- Oui.

- Je ne respecte pas les ordres tu le sais n'est-ce pas? Dit-elle en croisant les bras.

- Oh mais celui là tu vas le respecter.

- Et si je ne le respecte pas,que va-t-il se passer? Dit-elle avec l'audace dans la voix.

Il se rapprocha d'elle et lui sursura à l'oreille:

- Je te ferai l'amour au point où tu ne pourras plus respirer. Tu vas tellement crier que tout Oran entendra ta voix.

- Crétin! Elle lui tapa sur l'épaule et s'enfuyait de la chambre sous les rires du sultan.

Aboubak alla se coucher en fixant le plafond. C'est avec l'image de la belle Lyah qu'il s'endormit.

L'élue Du Sultan : La Passion D'Aboubak Al ZohraWhere stories live. Discover now