Bloqué Entre Les Doigts De Mon Alpha [KookV]

15. Retrouvaille.

Cela fesait plus d'une semaine que Jungkook avait disparu. Jin me disait qu'il avait eu un vol urgent pour le travail mais je suis persuadé que ça l'arranger bien d'être loin de moi. Il me déteste maintenant c'est sûr.

Il ne s'était jamais montrer aussi froid. J'ai l'impression que la terre entière est contre moi et notre relation. Il y toujours quelque chose qui ne va pas.

Je ne suis pas sortis depuis que je suis rentré. Tombé en face d'un Alpha m'effraie énormément. Donc ça fait plusieurs jour que je ne suis pas allé à l'université. Jimin et les gars m'aident beaucoup à rattraper les cours. Ils essayent aussi de me remonter le moral le plus possible mais dès qu'ils ne sont plus là je retourne dans mon lit pour respirer l'odeur de Jungkook.

Je pleure souvent à m'en faire vomir. Je ne supporte pas être loin de Jungkook. C'est de lui dont j'ai le plus besoins en ce moment. Pourquoi m'a-t-il abandonné. Je ne représenté que si peu pour lui? À croire que je n'était pas si important à ses yeux.

Ça me fait vraiment mal de penser à tout ça. Le visage de ces trois Alphas me revient souvent en tête et j'aurais tellement aimé qu'il sois là pour moi.

Pour me soutenir.

•°•°• Ellipse de 3 jours •°•°•

Quand la sonnerie retentit, je marche vers la porte d'entrée un petit sourire au lèvre attendant mes amis pour faire mes devoirs comme habituellement.

Mon sourire s'efface vite de mon visage quand je me rend compte que ce n'est pas Chim, ni Nam, ni Hobi et ni Jin. C'est Jungkook.

Mon visage s'assombrit immédiatement tandis qu'il ne me lance aucun regard. J'ai envie de pleurer toutes les larmes de mon corps et de le serrer dans mes bras.

Il me passe à côté sans me saluer ou me regarder. Je me retourne et lui attrape la main. Il reste dos à moi et ne dit rien.

- J-je... S'il te plaît, r-reste avec moi. Je suis d-désolé... pardonne moi...

Je passe mes bras autour de sa taille et le supplie une dernière fois de rester à côté de moi.

- Lâche moi.

Il dit cette phrase d'une façon si froide que je me reculais instinctivement par peur de l'énerver.

Il monte puis redescend pour commencer à faire à mangé. Je n'ai pas vraiment mangé depuis un moment. Les seuls moments où je mange c'est quand je ne dort pas la nuit, de temps à autre il m'arrive de grignoter. Je ne vois pas l'intérêt de manger si c'est pour tout vomir derrière.

Je regarde un moment mon assiette ne voulant pas manger. J'ai toujours cette envie incontrôlable de vomir. À force je ne sais même plus se que mon corps rejette.

- Mange.

- Je- j'ai pas faim, pardon.

- C'était pas une question, tu as maigri donc mange.

Je n'arrivais pas à savoir si c'était une marque d'affection signalant son inquiétude ou si c'était juste par principe qu'il me disait ça.

Nous mangeons dans un silence, un silence pesant. Ce silence me prend le coeur pour le compresser comme si on l'écrasait. Je me retient de déverser une cascade de larme à chaque minute qui passe.

Je le déteste.

La seule chose que je voulais c'est qu'il soit là pour moi, m'aider à avancer. Mais il m'enfonce. Je me sens encore plus mal. J'aurais préféré qu'il ne rentre pas.