Chapitre 7

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Cinq jours avaient passés et l'électricité était si intense lorsque Harry et Aaron étaient à l'appartement, que j'étais certaine que même par une coupure de courant la lumière brillerait toujours. Ils ne se parlaient pas et essayaient de s'éviter au maximum, mais les regards noirs fusaient entre eux. J'avais pourtant avertit Aaron de ne surtout pas provoquer Harry, mais il ne m'écoutait pas alors j'avais fini par abandonner. Il ne pourra pas dire que je ne l'avais pas prévenu lorsqu'il se fera démolir le portrait par Harry. Parce que lorsque j'étais avec Harry en présence de celui-ci, il le fusillait du regard, comme s'il était prêt à lui sauter dessus. Et c'était de même pour Harry, si Aaron s'approchait de moi et me parlait, Harry lui lançait des éclairs avec ses yeux.
 
C'était si pesant que parfois j'avais envie de les laisser s'entre-tué et m'enfermer dans ma chambre tranquillement. Mais vu qu'il était maintenant là tous les jours, Harry me suivait dans n'importe quelles pièces où j'allais, une fois il m'avait même suivis jusqu'au toilette. Sur le moment cela m'avait profondément énervé, comme s'il ne pouvait pas rester une seconde avec Aaron, mais après coup, ça m'avait fait bien rire. Surtout devant la tête qu'il avait fait quand je l'avais poussé en grognant que j'allais au toilette et que je n'avais pas besoin d'un chaperon. Après ça il avait arrêté de me suivre, mais m'avait quand même confié qu'il n'aimait vraiment pas rester seul avec Aaron et qu'il pourrait lui sauter dessus et ne plus le lâcher jusqu'à son dernier souffle.
 
Alors à chaque fois que je devais quitter une pièce et les laisser seul, j'essayai de faire le plus vite possible pour ne pas laisser le temps à Harry d'étrangler mon ami d'enfance. Je devais quand même avouer qu'il faisait de gros effort pour rester calme et ne pas perdre son sang froid. Lorsque je le voyais serrer et desserrer les poings et ses mâchoires se contracter durement, je lui prenais la main et la serrais fortement contre la mienne. Je lui caressai du bout des doigts et ça le calmait directement. Parfois même je lui passai la main dans les cheveux et il soupirait lourdement comme pour laisser échapper la pression.
 
Mais je ne laissai pas Aaron de côté pour autant, si j'avais envie de lui parler et rigoler avec lui, je le faisais. Mais je devais d'abord m'occuper de mon petit volcan, prêt en entrer en éruption à chaque regard et parole échangé avec Aaron. Il m'était déjà arrivé de couper court à une de nos conversions parce que je voyais Harry s'approcher comme un fauve. Comme il y a quatre jour, lorsqu'il est rentré et nous a trouvé Aaron et moi dans la cuisine en train de faire à manger, comme lorsque nous étions au chalet. Après avoir vu son regard sauvage et meurtrier, j'avais lâché le couteau que je tenais et je lui avais sauté dans les bras pour le saluer.
 
Je n'avais jamais vu ce côté jaloux et possessif d'Harry, du moins pas à ce point, et parfois j'avais vraiment peur qu'il devienne fou et saute sur Aaron juste pour m'avoir demandé le sel. Mais je ne l'en aimais pas moins, au contraire et j'étais fière de le voir se contrôler autant pour moi, parce que je devinais que c'était dur pour lui. Mais je lui rendais bien et j'étais au petit soin pour lui lorsque nous étions seul. Je le câlinai et lui faisais des massages, je l'embrassai jusqu'à qu'il en ait marre et le gardai des heures entière dans mes bras à lui caresser les cheveux. Cela n'atténuait pas sa rogne contre Aaron mais au moins ça le détendait.
 
Aujourd'hui j'étais coincée dans la cuisine avec les deux, qui voulaient à tout prix m'aider pour préparer le repas étant donné que les garçons devaient tous nous rejoindre pour manger accompagnés de leurs moitiés. J'avais décidé de préparer des poulets rôti accompagné de pomme terre et pour le dessert un gâteau au chocolat. Faisant bien attention à les tenir éloigné l'un de l'autre, je leurs avais demandé d'éplucher et couper les pommes de terre. L'un comme l'autre s'affairaient à la tache sans rien dire et j'avais un peu de répit pour préparer le reste. Comme une salade de riz pour l'entrée. J'avais hâte de recevoir nos invités et particulièrement les filles, que je n'avais pas vu depuis un petit moment déjà. Et c'était à peine si j'apercevais les garçons.
 
Ce repas était donc un bon moyen pour se retrouver tous ensemble et surtout discuter des dernières informations concernant Simon et les recherches des garçons. J'étais un peu mise à l'écart de tout ça cette fois parce qu'Harry ne voulait que je m'en mêle et qu'il m'arrive quelque chose. Je le comprenais, mais j'avais besoin de savoir ce qui était en train de se passer mais aussi de savoir si je pouvais faire quelque chose pour aider, bien que je savais déjà qu'Harry allait refuser catégoriquement. Un coup à la porte fut donné et avant que nous bougions, Louis et Rachel entrèrent dans l'appartement.
 
Je lui lançai le regard le plus noir que j'avais en stock, lorsque ses yeux accrochèrent les miens et il me répondit par un immense sourire et un regard amusé. Il savait exactement pour quoi je le regardai de cette manière et il avait apparemment décidé de s'en amuser, sauf que moi ça ne me faisait pas rire du tout. Rachel lui donna un petit coup de coude dans les côtes puis elle contourna le comptoir pour venir m'embrasser sur la joue. Elle fit de même pour Aaron et Harry, puis elle haussa un sourcil dans ma direction, se demandant comment ils avaient fait pour rester aussi calme. Je haussai une épaule et suivis Louis du regard, alors qu'il allait saluer son meilleur ami et Aaron, puis il s'avança vers moi avec son éternel sourire.
 
- Salut toi ! Fit-il gaiement avant de me prendre dans ses bras. Ooooouuuuuuuh que tu m'as manqué ! S'amusa-t-il en me faisant bouger de gauche à droite.
- Lou, tu devrais la lâcher parce qu'elle sait très bien viser les parties intime. Rit Harry et Louis se recula et m'attrapa par les épaules pour me regarder.
- Elle osera pas, elle m'aime trop pour ça. Il me pinça le nez.
- Je parierais pas trop si j'étais toi. Répliquai-je en croisant les bras sur ma poitrine. T'es vraiment aussi débile que lui. Lui dis-je en pointant Harry du doigt.
- Euh merci Andy. Répondit Harry sarcastiquement et Aaron pouffa ce qu'il lui valut un regard noir.
- Qu'est-ce qui t'as pris de te mettre dans un merdier pareil toi aussi ? Repris-je en ignorant Harry qui fusillait Aaron du regard. Vous êtes complètement inconscient tous les deux !
- J'adore le danger. Me répondit-il en haussant des sourcils pour m'embêter.
- Ça ne me fait pas rire Louis loin de là, j'en ai plus qu'assez de cette histoire et de vous savoir, Harry et toi, entre les mains de ce Smith.
- C'est lui qui est entre nos mains nuance. Dit Harry en levant un doigt en l'air. Bé' on en a déjà parlé toi et moi, tu ne veux pas laisser couler pour aujourd'hui et passer une bonne journée ? Je soufflai en leurs tournant le dos.
- Je sais que tu t'inquiètes ma belle. Dit Louis en mettant ses bras autour de mon cou. Mais on gère la situation, tu n'as vraiment pas à t'en faire d'accord ? Je ne répondis pas et il me tourna face à lui. Tu es la première fille qui a vu du bon en moi depuis Eleanor et je tiens énormément à toi, j'ai pas envie que tu sois en colère contre moi pour ça. Surtout que si je le fais c'est pour mon meilleur pote mais aussi pour toi. Parce que je veux être sur que vous soyez en sécurité autant l'un que l'autre.
- Je veux pas qu'il vous arrive quelque chose. Il me sourit et me prit dans ses bras.
- On fait très attention ne t'inquiète pas et on va vite régler cette histoire et tout va rentrer dans l'ordre. C'est promis.
 
Je laissai échapper un soupir et me blottis contre Louis. Il posa son menton sur le haut de ma tête et caressa doucement mes cheveux. Tout ce qu'il venait de me dire était vraiment touchant et ça m'avait atteint à plein cœur. J'étais consciente qu'il faisait ça pour que l'on soit de nouveau en paix Harry et moi, mais l'idée qu'il brave le danger pour ça me retournait l'estomac. Je m'en voudrais à mort si jamais il lui arrivait quelque chose, que cela ça à lui ou bien aux autres garçons. Je les aimais tellement que les perdre me faisait horreur, encore plus si cela était à cause moi. Une petit main chaude se posa sur mon épaule et en tournant la tête je découvris Rachel qui me souriait tendrement. Je lui rendis son sourire et elle caressa ma joue avant de jeter un regard ampli d'amour à Louis.
 
Une autre main chaude et plus grande attrapa mon bras et m'extirpa des bras de Louis. Je n'eus pas besoin de regarde qui cela pouvait être et me serrai immédiatement contre lui. Je plongeai mon nez dans sa poitrine pour respirer son parfum et passai mes bras autour de sa taille pour le serrer plus fort dans mes bras. Il massa ma nuque un petit moment avant de me faire relever la tête et me clouai sur place avec ses magnifiques yeux vert. Il passa son pouce sur mes lèvres avant de se baisser et de m'embrasser tendrement. Il plongea ensuite ses yeux dans les miens et je pouvais y lire tout l'étendu de ses sentiments pour moi. Je lui souris et le serrai de nouveau contre moi.
 
Derrière moi j'entendis ma cousine glousser et lorsque je me retournai, je vis Louis lui chuchoter des trucs à l'oreille et de l'embrasser dans le cou. Je souris instantanément et me retournai dans les bras d'Harry pour les admirer. Ils allaient vraiment bien ensemble et si Louis le voulait bien, ils pourraient vraiment être heureux avec ma cousine. Parce que elle était comme moi et je savais qu'elle pourrait l'aimer d'un amour aussi inconditionnel que mon amour pour Harry.
 
- Vous êtes trop mignon. Ne pus-je m'empêcher de dire.
- À quand le mariage ? Renchérit Harry en gloussant.
- Quand toi tu passeras une putain de bague au doigt d'Andréa connard.
- Ah c'est pas demain la veille alors.
 
Je ne savais pour quelle raison mais à cette phrase, mon regard croisa directement celui d'Aaron qui s'était mit dans un coin pour continuer d'éplucher les patates. Son regard passa d'Harry à moi avant qu'il ne pousse un petit soupir. Il me sourit faiblement comme s'il était désolé pour moi. Je lui souris aussi et reposai ma tête contre l'épaule d'Harry sans lâcher Aaron du regard. Je n'étais pas médium mais je pouvais entendre d'ici ses pensées. Il savait à l'avance que cela allait poser un problème entre Harry et moi, car comme la majorité des filles, je rêvais d'un beau et grand mariage avec toutes les personnes que j'aimais. Mais je ne dis rien.
 
C'était déjà un miracle qu'Harry croit enfin en l'amour, je n'allais pas non plus lui demander le mariage. Je me laissais croire que peut-être, il le fera lui-même un jour parce qu'il souhaiterait autant que moi que je porte son nom. Andréa Fuller Styles, Madame Styles. L'idée me fit sourire, mais je sortis vite de ma rêverie quand j'entendis de nouveau la porte. Les retardataires arrivèrent tous en même temps et je me dégageai vite des bras d'Harry en voyant la petite tête d'ange de Danielle. Elle poussa un petit cri et me serra fortement dans ses bras.
 
- Tu m'as manquééééé ! Dit-elle en m'attrapant par les épaules.
- Toi aussi, tu es magnifique ! Complimentai-je en attrapant une mèche de ses cheveux plaqués.
- Merci, je suis allée au coiffeur pour l'occasion. Rit-elle et Liam passa déposer un baiser sur mon front.
- Tu vas bien ? Me dit-il en me lançant un sourire à tomber.
- Très bien et toi ?
- Ça va.
- Ça sent bon ! Qu'est-ce qu'on mange ? Lança Niall en passant un bras sur mon épaule et l'autre sur celle de Liam.
- Poulet rôti avec des pommes de terre et un gâteau au chocolat pour le dessert.
- T'es la meilleure. Il claqua un baiser sur ma joue. Yo Haz' ça va ou quoi ? Je ris alors qu'il allait vers Harry.
 
Lydia secoua la tête et s'approcha pour me prendre dans ses bras, puis se fut autour de Zayn et Alexandra qui tenait le petit Jordan dans ses bras. Comme il ne me connaissait pas bien lorsque je lui souris, il blottit son petit visage dans le cou de sa mère et mâchouilla ses doigts en me regardant avec méfiance. J'embrassai Alexandra sur la joue et du dos de la main caressai celle de Jordan. Il sourit timidement en se cachant un peu dans le cou de sa mère et je ris avant de me pencher pour lui embrasser la joue.
 
- Tu viens avec tonton ? Fit Harry qui apparût derrière moi en lui tendant les bras.
 
Le petit le regarda quelques secondes avant de se pencher vers lui, sous mon regard ébahit. Harry l'attrapa dans ses bras et le fit sauter en l'air ce qui le fit rire.
 
- Ça te va bien les bébés Harry ! Gloussa Danielle derrière lui.
- Vous avez décidé de me casser les couilles aujourd'hui ou quoi ? L'autre avec le mariage et toi avec les gosses maintenant.
- C'est juste une suggestion. Sourit Rachel avant de me regarder, les yeux pleins de malice.
- Ouais ben gardez-les pour vous. Je veux ni mariage, ni enfant. Mon regard croisa de nouveau celui d'Aaron.
- Et pourquoi pas ? Demanda Lydia en croisant les bras sur sa poitrine.
- Parce que le mariage ça sert à rien et les gosses ça fait chier. C'est bien, mais chez les autres.
- Tous les mêmes ces mecs !
- Non, moi je me vois bien épouser la fille que j'aime et fonder une famille. Dit Aaron qui ne s'était pas exprimer jusque là.
- Et bien il faudrait que ces messieurs prennent exemple sur toi... Euuuh....
- Aaron. Sourit-il
- Aaron, moi c'est Danielle enchantée.
- De même.
- Ne leurs mets pas des idées en tête toi. Dit Niall en pointant un doigt vers Aaron et celui-ci rit.
 
Je souris et me dégageai des bras d'Harry pour rejoindre Aaron et l'aider à découper les pommes de terre pour aller plus vite. Je demandai à nos invités de s'installer et à Harry de s'occuper d'eux, pendant que je finissais le repas avec Aaron. Il eut un sourire crispé mais ne dit rien pour autant et s'affaira à servir à boire à ses amis. Mais je ne manquai aucun de ses coups d'œil méfiant et vert de rage envers Aaron, mais je fis mine de ne rien voir parce que je ne voulais pas me disputer avec lui aujourd'hui, je préférai me concentrer sur mon repas.
 
- Tu te souviens quand on cuisinait avec ta mère ? Me dit Aaron interrompant le silence entre nous.
- Oui d'ailleurs c'était le seule à nous faire assez confiance pour ça. Souris-je en tournant la tête vers lui. Ta mère refusait qu'on rentre dans sa cuisine.
- C'est vrai elle nous chassait en nous menaçant de sa cuillère en bois. Rit-il et je ris aussi.
- Oh oui c'est vrai sa cuillère en bois ! Elle cuisinait toujours avec. Il hocha la tête.
- Ce que j'aimais le plus c'était lorsque nous faisions les cookies avec ta mère.
- Moi aussi j'adorai ça, elle nous faisait toujours goûter la pâte et puis elle nous en laissait toujours au fond du saladier.
- Et elle nous gardait toujours la première fournée, elle les mettait dans la petite boite en plastique bleu pour qu'on les mange en jouant dehors. Sourit-il pensif et je fis de même. Elle me manque beaucoup, j'ai passé les meilleurs été de ma vie lorsque vous veniez à Norham.
- C'était les meilleurs moments de ma vie à moi aussi... J'étais loin de tout ça à cette époque. Il soupira et tapota ma joue avec son doigt, ce qui me fit sourire.
- Je préfère tellement voir un sourire sur ton visage. Je tournai la tête vers lui. Parfois tu parais tellement triste. Il me sourit tendrement. Tu essaie de le cacher mais moi je le vois Andréa, tu peux berner qui tu veux mais pas moi.
- Je ne veux juste pas les inquiéter. Avouai-je parce que je ne pouvais rien lui cacher. On a assez de soucis comme ça.
- Je suis là maintenant, tu peux compter sur moi. Il posa une main sur mon épaule. Je serais toujours présent à n'importe quel moment, du moment que tu auras besoin de moi.
- Je le sais merci Aaron, je suis contente que tu sois là.
 
Il me sourit et dans l'élan me serra contre lui pour appuyer ses mots. Je poussai un soupir de soulagement puis me souvins qu'Harry n'était pas bien loin et qu'il allait sûrement être fou de rage. Lorsque je relevai les yeux, je croisai le sien qui était des plus noir que je n'avais jamais vu. Ses muscles se contractèrent tous en même et il semblait trembler de colère. Je voyais le moment où il traversait le salon comme une tornade pour venir m'arracher des bras d'Aaron. Alors avant qu'il ne le fasse, je me dégageai des bras d'Aaron, pendant qu'Harry avec beaucoup trop de calme se leva de sa chaise. Il approcha tel un prédateur prêt à dévorer sa proie et j'allais vite à sa rencontre pour éviter le drame.
 
Il me regarda avec un regard si mauvais, que si je ne le connaissais pas aussi bien, il m'aurait fait froid dans le dos et je serais sûrement aller me réfugier dans un placard pour me faire toute petite. Je posai mes deux mains à plat sur son torse et forçai un peu pour qu'il se stoppe et bizarrement il le fit. Il me regarda durement et repoussa brusquement mes mains, mais anticipant ses intentions, je lui lançai un regard suppliant et posai mes mains sur sa taille. Toujours aussi menaçant et incroyablement sexy lorsqu'il était en colère, il se pencha vers moi de façon à mettre son visage bien en face du mien. Même si j'aurais voulu détourner le regard, je n'aurais pas pu tant il était captivant.
 
- Je croyais t'avoir demandé de rester loin de lui. Gronda-t-il doucement de sa voix rauque et sévère, ce qui me fit frisonner.
- Monsieur Styles est très possessif on dirait. M'amusai-je avec un petit sourire en coin.
- En effet, monsieur Styles déteste lorsque un autre connard pose la main sur quelque chose qui lui appartient.
- Je ne suis pas un objet.
- Mais tu m'appartiens.
- Ça ne te donne pas le droit de me traiter comme ta chose.
- Et quand ai-je une chose pareille ?
- À l'instant, tu viens de dire « quelque chose qui lui appartient ».
- Tu joues sur les mots Andy alors que tu sais très bien que tu es en tord.
- Donc vu que je suis soit disant en tord je suis ta chose. Il ferma les yeux et soupira d'exaspération.
- Tu cherches vraiment la bagarre là, pourquoi ?
- Parce que j'en ai marre que tu joues l'homme des cavernes et... Je me mordis la lèvre inférieur et fis un pas vers lui. Parce que tu es vraiment sexy quand tu es en colère comme ça. Il releva les sourcils et un éclair d'amusement passa dans ses yeux.
- Alors tu aimes lorsque je suis sur le point de tuer quelqu'un ? Parce que c'était ce que j'étais supposé faire à l'instant. Il hocha la tête vers Aaron sans me lâcher des yeux et je souris.
- Non, juste quand tu es jaloux et que tu deviens menaçant. Il pouffa doucement et fixa mes lèvres.
- Tu sais que tu es aussi barrée que moi ? Je lui souris.
- Je crois que personne ne peut l'être plus que toi mon amour.
 
Il me fit un sourire de loup et me colla brusquement contre son torse. Il se baissa pour m'embrasser mais s'arrêta à quelques millimètres de mes lèvres pour les frôler et me donner envie de poser les miennes dessus. Il pouvait être si envoûtant parfois.
 
- Reste loin de lui Andréa, je suis très sérieux. Il vient encore de s'échapper d'une bonne raclée, alors évite de jouer avec le feu d'accord ? Je soufflai et secouai la tête.
- Ça commence vraiment à être du grand n'importe quoi, j'espère que tu t'en rends compte.
- Je ne supporte juste pas te voir dans les bras d'un autre.
- Pourtant tu n'as rien dis à Louis tout à l'heure.
- J'ai confiance en Louis.
- Et moi en Aaron.
- Mets-toi à ma place deux secondes, que dirais-tu si une fille vient se coller à moi et que tu n'as pas confiance en elle ? J'allais répondre mais il continua avant. Mieux, imagine Lara venir se frotter à moi, dis-moi comment tu réagirais ? Je ne répondis pas mais quelque chose dans mon regard le fit sourire légèrement. C'est bien ce que je pensais. Garde tes distances.
- Arrête de me donner des ordres.
- Alors arrête de le laisser s'approcher de toi comme ça. J'ai l'impression que tu fais ça exprès pour m'énerver.
- C'est vrai j'ai que ça à faire !
 
Je me dégageai de ses bras et retournai vexé dans la cuisine. Il me rattrapa et me fit faire volte face, afin que je me retrouve contre sa poitrine. Il me caressa la joue du bout des doigts avant de s'abaisser et prendre ma lèvre inférieure entre ses dents. Il tira légèrement, puis la mordilla et la suçota avant de la relâcher pour m'embrasser. Il planta ses doigts dans mes hanches et grogna doucement quand sa langue entra en contact avec la mienne. Il se recula à bout de souffle et me lança un regard pleins de promesses avant de taper sur ma fesse et de repartir s'asseoir.
 
Je croisai le regard de Danielle et elle haussa les sourcils avec un sourire en coin. Je me sentis rougir mais lui rendit son sourire avant de repartir dans la cuisine, tout en évitant le regard d'Aaron, qui j'étais sûre n'avait rien manqué du marquage de territoire d'Harry. Je n'avais aucun compte à rendre à Aaron, mais je ne savais pour quelle raison, je ne pouvais pas le regarder dans les yeux après ça. Je relevai les yeux vers mon petit copain qui fier de lui, me fit un clin d'œil accompagné d'un petit sourire. Je roulai des yeux et secouai la tête avant de continuer mon repas avec un Aaron plutôt silencieux.
 
**
 
- Qui veut encore du gâteau ? Demandai-je en me levant de ma chaise.
 
Tous les garçons levèrent leurs assiettes avant de me les tendre chacun leurs tours, pour que je leurs serve une nouvelle part de gâteau. Le repas s'était enfin de compte plutôt bien déroulé et Harry était beaucoup plus détendu et joyeux qu'au début. Et pour cause, Aaron était assis à l'autre bout de la table et il ne pouvait pas m'adresser la parole, de plus Niall n'arrêtait pas de parler avec lui, ce qui réduisait les quelques coups d'œil qu'il me lançait d'habitude.
 
J'étais assez contente qu'il s'entende avec les garçons, j'avais peur qu'Harry n'est influencé la vision des garçons par rapport à Aaron et que celui-ci reste seul dans un coin. Ce que je n'aurais bien sûr pas toléré, mais non, tous les garçons mise à part Harry, avait l'air de l'apprécier. Les filles aussi d'ailleurs, même si Rachel sa fan numéro 1 était celle qui lui parlait le plus. C'était vraiment une super journée que nous avions eus et surtout elle me faisait beaucoup de bien. Ça faisait bien longtemps que je n'avais pas autant ris et je crois qu'Harry l'avait remarqué, car à chaque fois il se penchait vers moi avec un grand sourire et claquait un baiser sur ma joue.
 
Une fois tout le monde resservit, je me fis plaisir et repris moi aussi un part de gâteau avant de m'asseoir. J'eus à peine planté la cuillère dedans, que nous entendîmes la sonnette. Harry allait se lever, mais je l'en empêchai pour y aller moi. Je claquai un baiser sur son front et me levai pour aller ouvrir. Je me figeai et écarquillai les yeux en voyant une paire d'yeux d'un magnifique bleu me faire face. Il me lança un grand sourire apparemment très content de me revoir et je l'étais tout autant. Jamais je n'avais été aussi démonstrative avec lui, mais aujourd'hui je lui sautais dans les bras. Il sembla surprit au début, mais je l'entendis rire doucement avant de me serrer dans ses bras. Je plantai un baiser sur sa joue et le fis rentrer.
 
Je lui fis signe d'avancer et il me suivit en souriant.
 
- Ethan ! Fit Harry étant le premier à l'avoir vu. Qu'est-ce que tu fiches ici ? Demanda-t-il en se levant pour le saluer.
- J'ai pensé que vous auriez besoin de mon aide, alors je suis venu.
- Tu n'étais pas obligé Ethan, tu nous a rendu assez de service comme ça, tu es libre maintenant. Dit Liam en lui serrant la main.
- Je sais, mais j'y tenais vraiment. Au faite tiens. Il se retourna vers moi et me tendit une enveloppe. J'ai trouvé ça par terre devant ta porte.
- Merci. Je la pris et la retournai dans tous les sens.
- C'est quoi ?
- Je sais pas, je regarderai après. Dis-je en reposant l'enveloppe sur le comptoir derrière moi.Tu veux du gâteau Ethan ?
- Avec plaisir.
 
Il prit place avec tout le monde et je partis dans la cuisine pour lui sortir une assiette et une petite cuillère. Je revins à table et lui servis une part de gâteau avant de me rasseoir à ma place. Les garçons commencèrent à questionner Ethan sur sa nouvelle vie, sur sa petite famille et il nous apprit qu'il était papa pour la deuxième fois d'un petit garçon cette fois. J'étais vraiment très heureuse pour lui, il méritait tout ce bonheur, parce qu'il était bon et généreux. Si je pouvais lui donner plus de bonheur, je l'aurais fais. Parce que ce n'est pas tout le monde qui reviendrait des États-Unis pour aider à mettre de nouveau en taule, le mec qui avait fait de sa vie un enfer. Et pourtant il était là.
 
- Et vous avez appris quoi vous de votre côté ?
- Il connaît une fille qui s'appelle Lara Prescott ?
- Oui, je déposai souvent Simon chez elle, pourquoi ?
- On pense qu'elle est lié à son évasion, mais il y a quelqu'un de très puissant derrière tout ça, parce qu'on arrive pas à lui mettre la main dessus. Toutes nos pistes nous mène droit vers un mur.
- Vous avez cherché au bon endroit ?
- Oui, on s'est allié avec Smith. Lui à le bras long.
- Effectivement, c'est bizarre que vous ne trouviez rien. Fit-il en se grattant le menton. Mais qui de plus puissant que Smith aurait pu l'aider ? On sait tous que Simon avait plus d'ennemis que d'allier.
- C'est pas ce que j'en avais conclus. Marmonnai-je pour moi et tous les regards se tournèrent vers moi. Ben quoi c'est vrai, avec tous les mecs qui étaient sous son contrôle et à nos trousses on aurait plutôt dit qu'il était soutenu.
- Parce qu'il a fait passé Harry pour le traître et le manipulateur. Répondit Zayn. Sinon crois-moi que vous auriez eus moins d'ennuis.
- Il a raison, malgré qu'ils se soient tous mis du côté de Simon, beaucoup rêvaient quand même de voir sa tête au dessus de leurs cheminées. La vision me fit grimacer.
- Il est peut-être aller chercher du renfort ailleurs que sur Londres. Vous y avez pensés ? Après tout son père était puissant lui aussi non ? Nous fit remarquer Danielle.
- C'est possible. Fit Ethan.
- On vérifie ça dés demain, si Danielle à raison on doit élargir nos recherches du côté de chez moi là bas.
- Je m'occuperais de vérifier avec qui il a prit contact pendant sa période en cabane.
- J'irais faire un tour sur place. Proposa Zayn.
- Nous on reste avec Smith, il pourra nous être utile. Fit Louis et Harry hocha la tête.
- Bon et ben moi je me toucherais les couilles. Dit Liam et nous éclatâmes de rire. Non je suis toujours à la recherche de Lara, mais elle disparaît aussi vite qu'elle apparaît.
- Je peux faire quelque chose ? Demandai-je.
- Oui, tu peux rester en sécurité à la maison.
- Il a raison, maintenant tu n'as plus à t'en mêler Andréa. Laisse-nous régler ça.
 
Je soufflai et me reposai à l'arrière sur ma chaise. J'en avais vraiment marre que l'on me prenne pour une petite chose fragile après tout ce que j'avais vécu. Si au début je l'étais, maintenant c'était loin d'être le cas et je ne supportai plus que l'on me considère comme tel. Je voulai m'impliquer et renvoyer moi aussi Simon en prison. Je savais que s'en était pas moins dangereux que la première fois, car il avait du prévoir quelque chose c'était certain, j'espérais seulement que nous le coincerions à temps.
 
Harry pressa mon genoux et je relevai la tête pour croiser son regard, mais je le détournai aussitôt encore trop vexé d'être mise à l'écart et traité comme un bébé. Après tout c'était à cause de moi cette histoire ou plutôt de mon père, mais au final ça revenait au même. Si Harry n'avait pas été là, j'aurais du me débrouiller seule. Alors même si j'étais contente qu'il soit là près de moi, je n'allais pas le laisser gérer ma vie comme ça. Si j'avais envie de m'impliquer, je le ferais qu'il soit d'accord ou non. J'étais une Fuller et une Fuller est toujours numéro un. C'était ce que m'avait appris mon père et je ne pensais pas qu'il serait content d'apprendre que je fuyais mes problèmes et laissai gérer les autres.
 
Lui était du genre à y aller tête baissé et je comptai faire pareil que lui. Être une fille avait certain avantage que les garçons n'aurons jamais. J'étais plus petite et je pouvais facilement me faufiler dans les endroit où eux ne pourraient pas et puis j'avais à ce qu'il paraît une tête d'ange, ce qui m'aidait à charmer facilement les hommes. Et Harry le savait très bien étant donné qu'il avait été témoin de mes exploits, notamment avec le mec de l'avion à notre retour à Londres. Seulement il ne l'avouerait jamais, il voulait tellement se mettre en position de mâle dominant et protecteur, que parfois il oubliait un peu de quoi je pouvais être capable. Et je n'allais pas me gêner pour le lui rappeler.
 
- Il n'en ai pas question Andréa, on en a déjà parlé. Je me retournai vers lui pour le dévisager.J'entends ton cerveau tourner à pleins régime d'ici.
 
Dans les moments comme ça, je détestai qu'il me connaisse autant. Mais je ne me laissai pas démonter, je me redressai sur ma chaise et plantai mon regard bien dans le sien, afin qu'il sache que j'étais déterminée.
 
- Je ne suis plus une enfant alors s'il te plaît, arrête de me materner. J'en ai assez de rester ici sans pouvoir rien faire.
- Ce n'est pas pour te priver de quoi que se soit que nous faisons ça Andréa. Répondit la voix sage de Liam. Harry sait à quel point ça été éprouvant pour toi et il ne veut pas que tu revives la même chose. Il veut simplement te protéger et nous aussi.
- Je sais, mais la première fois je n'avais rien demandé, cette fois je veux m'impliquer de mon plein gré. Mon père m'a toujours apprit à faire face à mes problèmes et de ne pas jouer l'autruche.
- Parce que ton père n'aurait jamais pensé que nous serions là avec toi.
- Et si vous n'aviez pas été là ? Répliquai-je. Si j'avais été toute seule ? J'aurais du me débrouiller seule. Alors oui vous êtes là et je suis contente, mais maintenant j'en ai marre de rester dans mon coin à vous laisser gérer les choses. Que vous soyez d'accord ou pas, ça mets égal mais j'ai décidé de m'impliquer et personne ne pourra m'arrêter.
- Ah tu penses ?
- Je sais que ça ne me regarde pas. Interrompit Aaron.
- Effectivement ça ne te regarde pas ! Grogna Harry, mais Aaron l'ignora.
- Si je peux me permettre de vous dire qu'essayer de la faire changer d'avis ne fera qu'attiser son désir de se battre. Je la connais depuis le bac à sable et je connaissais très bien son père pour savoir qu'elle a hérité de son caractère et de sa détermination. Elle est aussi têtu que lui et croyais-moi quand elle a ce regard. Dit-il en me pointant du doigt. Vous pouvez lui parler autant que vous voulez, vous vous heurterez à un mur.
- Donc là t'es en train de nous dire de la laisser se foutre dans la merde c'est ça ? Fit méchamment Harry.
- Non ! Bien sûr que non, je ne suis pas inconscient quand même. Lança-t-il froidement.Mais puisque tu revendiques ton dévouement envers elle, je dis juste qu'au lieu de la protéger comme ton petit précieux, tu devrais la soutenir.
- Parce que tu sais mieux que moi ce que je pense.
- Non, mais je peux te dire qu'avec ce que j'ai vu depuis que je suis ici, je la connais bien mieux que toi. Nargua-t-il avec un sourire en coin, ce qui enragea Harry. Et si tu continue à la couver et à lui interdire de s'impliquer, elle va le faire dans ton dos.
 
Ils se défièrent quelques secondes du regard, puis Aaron tourna la sien pour croiser le mien. Je lui souris pour le remercier de me soutenir et il me sourit à son tour. Je savais qu'il serait toujours là pour moi et j'étais contente qu'enfin quelqu'un se range de mon côté et me comprenne un peu. Bien sûr je comprenais Harry et le fait qu'il veuille me protéger comme ça me touchait énormément. Si je pouvais je savais que j'aurais fais pareil avec lui. Seulement j'aurais aussi aimé qu'il me soutienne au moins un petit peu, mais son désir de me garder en sécurité l'aveuglait plus qu'autre chose et il n'allait pas supporter qu'un autre lui fasse remarquer.
 
Déjà que sa concurrence avec Aaron était tout simplement ridicule, le fait de savoir qu'Aaron pouvait me connaître bien mieux que lui avait réveiller son désir de compétition. Il allait se battre jusqu'au bout pour prouver à tout le monde qu'il était le seul à savoir ce que je pouvais penser et vouloir. Il le savait déjà, sauf cette fois car il ne pensait qu'à me protéger et me garder bien au chaud à la maison. Aaron avait vu quelque chose que lui n'avait pas remarquer et je sentais que ça le mettait en rogne. Je n'avais pas fini d'en entendre parler.
 
Je le voyais qu'il se creusait la tête pour répliquer quelque chose, mais il ne trouvait rien à dire, parce qu'au fond il savait qu'Aaron avait raison. Rare étaient les personnes qui arrivaient à lui faire fermer son clapet. D'ailleurs à part Liam ou même-moi de temps en temps je n'avais jamais vu personne avoir le dernier mot avec lui. Je devinai déjà que sa haine envers Aaron ne faisait que s'accroître de seconde en seconde et il pourrait lui sauter au cou d'une minute à l'autre et personne ne pourrait le retenir. Je posai une main sur son bras et il se retourna vers moi avec un regard accusateur, comme si tout était de ma faute. Comme si je lui avais caché des choses alors qu'il avait lui même voulut passer dessus.
 
- Ne me regarde pas comme ça j'ai rien fais. Lui dis-je calmement pour ne pas l'énerver plus que ça. Je te l'ai pourtant dis un tas de fois que je voulais intervenir, mais tu n'as jamais voulus. Il ne répondit pas. Je ne t'ai rien caché Harry. Dis-je pour répondre à ses pensées. Tu es tellement aveuglé par ton besoin de me garder en sécurité, que tu n'as même pas fais attention à ce que moi je voulais.
- C'est faux !
- Non c'est vrai et tu le sais très bien.
- Tu me reproches d'être trop protecteur alors c'est ça ?
- Mais non. Soupirai-je. Au contraire je trouve ça super adorable. Le rassurai-je en caressant sa joue. Jamais je ne reprocherais de prendre soin de moi.
- Je le ferais toujours.
- Je sais bébé, juste... Ne néglige pas ce que je désire. Je sais que c'est dangereux, mais avec toi et les garçons tu sais très bien que je ne risque rien. Je souris tendrement. Je suis bien plus en sécurité à tes côtés que toute seule ici. Il esquissa un petit sourire.
- Je te promets d'y réfléchir, mais tu me promets que d'ici là tu seras sage et que tu ne tentera rien ? Je ris légèrement.
- Oui papa. Me moquai-je et il se pencha pour claquer un baiser sur mes lèvres.
- Ne te moques pas de moi, je vais être obligé de te donner une fessée après. Dit-il doucement pour que je sois la seule à entendre.
- J'attends de voir ça.
 
Il rit doucement et attrapa mon menton entre ses doigts pour m'embrasser tendrement. Il m'attrapa par les hanches et me fit asseoir sur ses genoux, avant de m'enfermer dans ses bras puissants et protecteur. Je caressai ses cheveux et nous rîmes quand nous entendîmes nos amis ricaner et nous demander de prendre un chambre. Il reposa son front contre le mien et joua avec mon nez avant de m'embrasser de nouveau, ignorant les commentaires de nos amis.
 
- Je t'aime. Me dit-il entre deux baiser et je souris.
- Je t'aime aussi mon amour, je t'aime plus que tout.
 
Je l'embrassai une dernière fois, puis je me levai pour aller chercher de l'eau, que Niall avait demandé pendant que nous nous embrassions. Je passais dans la cuisine prendre une bouteille dans le frigo et lui ramenai. Il me remercia et je retournai à ma place, mais avant d'y parvenir l'enveloppe qu'Ethan avait trouvé devant la porte m'interpella et je m'arrêtai pour la prendre. Je regardai de nouveau des deux côtés et fut surprise de ne trouvait aucun cachet de poste ou même l'adresse de l'expéditeur. Je finis par l'ouvrir et en sortis le contenue. Il s'agissait d'un papier, sûrment un mot ou une lettre, replié sur quelque chose. J'ouvris le papier en deux et restai figée devant la photo que l'on m'avait envoyé.
 
Je déglutis difficilement et sentis ma tête commencer à tourner. Ça ne pouvait pas être vrai, c'était forcément une mauvaise blague ou alors je devais rêver. Non, c'était techniquement impossible que cela puisse être elle. Je sentis toutes couleurs quitter mon visage et je pris appuis contre le comptoir alors que je commençai à avoir du mal à respirer. Je sentis ma gorge se resserrer comme si quelqu'un était en train de m'étrangler, aucun son, même pas un sanglot ne pouvait s'échapper de ma gorge. Je sentis deux mains agripper les épaules et lorsque je relevai la tête je vis vaguement le visage inquiet de Danielle, remplacer par celui d'Harry. Tous essayer de me parler, mais j'étais comme déconnecté de la réalité.
 
Parce que sur cette fameuse photo, il y avait Simon en compagnie de ma mère.

Fight For This Love. Tome 2: RevengeWhere stories live. Discover now