Lorsque nous sortîmes de cet enfer, Harry fut immédiatement conduit à l'hôpital et je l'avais suivis. Il était hors de question que je sois de nouveau séparé de lui. Pendant le trajet en ambulance il s'était endormit tant il était épuisé et il n'avait pas lâcher ma main. Tyler était lui aussi monté avec nous et ne quittait pas son fils des yeux, comme s'il avait peur qu'il disparaisse si jamais il tournait la tête juste une seconde. Je pouvais voir qu'il était encore perturbé de voir son fils comme ça, mais aussi qu'Harry l'ait appelé papa pour la toute première. Je devais avouer que voir sa réaction était vraiment touchante, j'en avais eu les larmes aux yeux.
Quand nous sommes arrivés à l'hôpital Harry a tout de suite était pris en charger. Et moi aussi, sous les ordres de mon grand-père qui était apparut près de moi. Je ne l'avais pas vu depuis que nous ayons quitté ma maison et il avait l'air en plein forme. Je voulais lui poser des questions sur son état, mais il ne m'en laissa pas le temps. Une infirmière me pris directement en charge. Et après une série d'examen, je pus enfin retrouvée mon grand-père qui m'attendait dans le couloir.
- Comment vas-tu ?
- Ça va j'ai juste quelques ecchymoses un peu partout et je vais avoir beaucoup de courbatures. Plus de peur que de mal au final.
- Je préfère ça, mais tu es quand même bien amoché. Fit-il en prenant mon menton dans sa main pour regarder mon visage.
- Les risques du métier comme on dit. Je le regardai. Et toi comment tu vas ?
- Très bien ne t'en fais pas. Finalement Tyler m'a dis que je ferais mieux de rester dans la voiture pour aider le petit Niall. Je soupirai.
- Je préfère ça.
- Je suis très fier de toi et je sais que ton père le serait aussi s'il était parmi nous. Je hochai la tête.
- J'ai peur de la suite...
- De quoi as-tu peur ? Dit-il en me tirant pour que je m'asseyes près de lui.
- De tout. Je me dis peut-être qu'on en a pas fini de cette histoire et que quelques choses d'autres va nous tomber dessus. J'ai peur qu'Harry ne se remette jamais de ce qu'il a vécu là bas et qu'il soit brisé pour toujours et qu'il finisse par m'échapper...
- Tu te prends beaucoup trop la tête ma chérie. Harry est fort il s'en sortira tu verras et jamais il ne t'échappera, il t'aime beaucoup trop pour ça. Me dit-il en souriant. Ce garçon a autant besoin de toi que de toi de lui.
- J'espère.
- Tout va s'arranger maintenant Andréa.
Je relevai la tête et vis ma mère qui s'approchait timidement de nous. Un petit sourire étira ses lèvres et je me levai pour aller à sa rencontre. Elle prit mon visage entre ses mains et regarda les contusions que j'avais avant de planter son regard dans le mien. Des tas d'émotion passèrent à travers ses yeux avant qu'elle ne me prenne dans ses bras. Je la serrais à mon tour et fermai les yeux. Je sentis son corps trembler doucement je devinais sans mal qu'elle était en train de pleurer. Je pris une profonde inspiration et la serrai plus fort contre moi. Elle s'accrocha à moi comme si elle avait peur que je disparaisse. Nous restâmes enlacé en plein milieu de la salle d'attente jusqu'à qu'elle cesse de pleurer. Puis elle se recula pour essuyer ses larmes et me regarda en souriant.
- Je suis vraiment désolée pour toutes les choses que je t'ai dites. Je.. Je.. Elle soupira.
- Je ne t'en veux pas. Je lui pris les mains. Tu es ma mère et la seule chose qui compte c'est de t'avoir avec moi à partir de maintenant.
- J'ai si souvent rêvé de toi, même si je ne me souvenais de rien. Elle sourit en me caressant la joue. Tu ressembles tellement à ton père.
- Il t'a toujours aimé et jamais il n'a refait sa vie. Elle se remit à pleurer.
- Je l'aimerais toute ma vie.
- Je sais. Je souris en retenant mes larmes. Je sais.
- On a beaucoup de chose à rattraper... Je veux que tu me racontes toute ta vie, sur ton père. Je veux savoir tout ce que j'ai raté.
- Je te raconterais tout, c'est promis. Lui dis-je en hochant la tête. Tu ne peux pas savoir combien je suis heureuse de t'avoir retrouvé !
- Je le suis moi aussi.
Elle me prit de nouveau dans ses bras et je blottis mon visage dans son cou. C'était comme se retrouver à la maison après être partie pendant des mois. Je savais que maintenant ma vie allait pouvoir reprendre comme avant, même si mon père me manquerait toujours autant. Mais j'avais ma mère, mes grands-parents et toutes ces personnes qui sont devenus comme ma famille au court de ces trois dernières années. Et surtout, l'homme le plus merveilleux du monde à mes côtés. Il avait tant risqué pour moi. Il avait faillit mourir, fait l'effort de retrouver son père alors qu'il le détestait et le croyait responsable de la misère qu'il avait eut dans sa vie.
Je ne savais pas comment je pourrais faire pour le remercier, bien qu'il me dirait que cela ne serait pas nécessaire. La seule que je pouvais faire, c'était de rester auprès de lui pour le reste de ma vie et c'était tout ce que je souhaitais. J'avais quand même un peu qu'il garde des séquelles après ce qu'il a vécu avec Smith, mais je serais là pour l'aider à surmonter tout ça. Après tout nous avions traverser des choses bien pires. Il allait s'en sortir j'en été persuadé.
**
Un hurlement de souffrance me réveilla en sursaut. Je me redressai vivement dans le lit et allumait la petit lampe qui était sur la table de nuit, puis je me retournai vers Harry. Il était en nage et ne cessait de se débattre contre quelque chose. Cela faisait une semaine à peine qu'il était rentré de l'hôpital après y être resté deux mois entier, et tous les soirs il ne cessait de faire ce genre de cauchemar. Tous les soirs ses hurlements déchirant me réveillaient. Nous dormions à peine après ça et étions terriblement fatigué, mais je ne doutais pas qu'avec le temps tout allait s'arranger.
J'attrapai Harry par les épaules et le secouai doucement en répétant doucement son nom. Une grimace déforma son visage et en tournant la tête de tous les côtés, ses cheveux se collèrent un peu plus contre son visage. Je me penchai pour lui murmurer des paroles rassurante et lui demander de se réveiller, mais ça ne marcha toujours pas. Je me redressai et passai mes mains sur ses joues avant de lui donner de petites claques pour le faire réagir. Il se releva brusquement en enserrant mes poignets dans sa poigne de fer.
Je grimaçai à cause de la douleur et regardai son visage complètement terrifier. Ses yeux regardèrent frénétiquement autour de lui avant d'enfin se planter dans les miens. Il me regarda, la respiration aussi saccadé que s'il venait de courir un marathon, puis il baissa les yeux vers mes poignets. Il me relâcha brusquement comme si je l'avais brûler, puis se leva rapidement avant d'aller s'enferme dans la salle de bain. Je soupirai et me levai à mon tour. J'appuyai sur la poignée et constatai qu'il avait verrouillé la porte. Je posai mon front contre celle-ci et toquai.
- Harry ouvre-moi.
Aucune réponse alors je toquai une nouvelle fois, puis j'attendis.
- S'il te plaît, ouvre-moi.
J'attendis encore quelques secondes et lorsque je levai la main pour toquer une nouvelle fois, il déverrouilla la porte et l'entrouvrit légèrement. Je me penchai et aperçut son profil et son visage dégoulinant de sueur ou d'eau, je ne saurais dire. Je poussai un peu la porte mais il la bloqua m'empêchant de m'approcher de lui.
- Retourne te coucher, je.. J'en ai pas pour longtemps.
- Ça suffit maintenant ! Laisse-moi rentrer !
Je poussais de nouveau la porte et cette fois il se recula pour me laisser le passage. Il recula doucement, la tête baissée, jusqu'à ce que son dos touche le mur, puis il se laissa glisser se retrouvant assis par terre. Il se prit la tête entre les mains et respira aussi calmement qu'il le pouvait. Il paraissait tellement fragile à cette instant que ça me brisa le cœur. Lui qui était toujours le plus fort et le plus résistant de nous deux. Assis par terre dans ce coin de salle de bain, on aurait dit un enfant complètement terrifier par son cauchemar. Je dus faire un effort surhumain pour ne pas me mettre à pleurer. Cette fois, il avait besoin que je sois forte pour lui.
Je m'approchai doucement et m'agenouillai entre ses jambes. Il ne releva pas la tête pour me regarder et tressaillit lorsque je posai ma main sur son bras. Je m'approchai encore un peu, de façon à pouvoir poser ma tête contre le sienne. Je passai mes bras autour de lui et le pressai contre moi, je voulais lui montrer que j'étais là et que je ne comptai pas l'abandonner. Je caressai doucement ses cheveux humides et me mis à lui fredonner une chanson, comme sa mère le faisait pour l'apaiser à l'époque où il n'était qu'un enfant. Au bout de quelques secondes ses épaules s'affaissèrent et il passa ses bras autour de moi pour me serrer davantage contre lui. Il nicha son visage au creux de mon cou et passa ses mains sous mon débardeur pour les poser contre mon dos.
- J'aime pas que tu me voies aussi vulnérable. Dit-il après quelques minutes. Je déteste être comme ça, c'est pas moi.
- C'est rien chéri, tout va s'arranger tu verras.
- Vous devriez partir quelques jours ta mère et toi.
- Et te laisser endurer tout ça tout seul ? Hors de question Harry, tu as besoin de moi.
- Je risque de te blesser sans le vouloir Andy, je.. Je suis incontrôlable quand je suis comme ça. Et si je te faisais du mal ? Il releva la tête pour me regarder.
- Ma place est au près de toi Harry. Je pris son visage entre mes mains. Et tu sais que je ne suis en sécurité que lorsque je suis avec toi. J'ai confiance en toi, jamais tu ne me feras de mal.
- J'aime ta façon de croire en moi. Il prit mes poignets dans ses mains et les embrassa doucement.
- Et ce n'est pas près de s'arrêter. Il sourit les yeux fixé vers mes poignets.
- Je suis désolé pour ça.
- J'ai connu pire. Dis-je en haussant les épaules. Regarde-moi. Il s'exécuta. On a vécu tellement de choses toi et moi en trois ans et tu as toujours pris soin de moi quoi qu'il arrivait. Laisse-moi prendre soin de toi aussi et ne me repousse pas. Je pris son visage entre mes mains. Tu es la personne la plus forte que je connaisse, je sais que tu vas vite remonter la pente, mais tu as aussi besoin de laisser quelqu'un s'occuper de toi. Je suis là pour ça.
- Comment tu fais pour me supporter ? Soupira-t-il en fermant les yeux.
- Des années et des années de pratique. Faut dire que t'es pas facile à vivre.
Il ouvrit les yeux et ses lèvres se retroussèrent en un sourire ravageur. Il fit glisser ses mains jusqu'à mes flans et me chatouilla légèrement. Je poussai un petit cri aiguë et me mise à gigoter contre lui pour échapper à ses mains. Un petit rire rauque s'échappa de sa bouche et je sentis les papillons s'envoler dans mon ventre. Ça faisait tellement longtemps que je ne l'avais pas entendu rire, que je retombais instantanément amoureuse de lui. Il cessa de me torturer et je pus enfin me redressai. Ses yeux d'un vert éclatant s'accrochèrent au mieux et la petite étincelle que je vis à l'intérieur me coupa le souffle. Il commençait à reprendre vit devant moi.
- On dirait que tu vas pleurer. Fit-il en me caressant la joue.
- Ça fait longtemps que je ne t'ai pas entendu rire. Il me sourit. Tu m'as manqué.
Il se pencha légèrement et frotta son nez contre le mien. Puis il s'approcha encore un peu et m'embrassa tendrement. Ses lèvres dansèrent sensuellement avec les miennes, et sa langue se fraya un chemin pour retrouver ma langue. Un soupire de satisfaction s'échappa de nos deux bouches, puis il se recula en déposa de petits baisers chaste sur mes lèvres.
- Tu m'as manqué aussi mon ange... Je crois que je suis près à passer une bonne nuit maintenant.
- Alors retournons nous coucher.
- Bonne idée.
Il enroula son bras autour de ma taille et avec l'autre s'aida pour se relever. J'accrochai mes jambes autour de lui et le serrai fort. Il nous sortit de la salle de bain, puis nous allongea sur le lit. Je me blottis dans ses bras et nicha ma tête dans son cou.
- Bonne nuit princesse.
- Bonne nuit Harry.
Le lendemain matin, lorsque j'ouvris les yeux je me retrouvai seule dans le lit. Je baillais et m'étirai avant de me lever et de regarder l'heure. Il était à peine huit heure du matin et Harry était déjà debout. Je repoussai les couvertures et partit à sa recherche. Ce qui pourrait être difficile étant donné que nous habitions chez moi pour le moment. Je n'avais pas encore envie de m'éloigner de ma mère. J'ouvris mon placard et enfilai un gros sweat appartenant à Harry, puis je sortis de ma chambre. Je descendis les marches doucement et écoutais si j'entendais du bruit dans la maison.
Arrivée en bas des marches je longeai l'escalier et me retrouvai en face le bureau de mon père. Je m'appuyai contre le chambranle et regardai à l'intérieur. Je pouvais encore le voir assis sur sa chaise à travailler ou bien à regarder par le fenêtre complètement dans ses pensées. Même s'il n'est plus là je sens toujours sa présence et cette pièce restera toujours son espace. Jamais je ne pourrais emballer ses affaires et faire disparaître son bureau. Et puis comme ça, j'aurais toujours l'impression qu'il soit là quelques part avec moi.
Des rires provenant de la cuisine attirèrent mon attention. Je regardai une dernière fois le bureau de mon père, puis je partis vers la cuisine. En entrant dans celle-ci, je vis ma mère rire au éclats et un Harry torse nu et vêtu d'un simple survêtement entrain de faire des pancakes. Lui avait un immense sourire aux lèvres et continuai de raconter à ma mère une des nombreuses bêtises qu'il avait étant petit. Les voir tous les deux comme ça, me réchauffa le cœur et je savais que je ne pourrais pas être plus heureuse. Harry avait apparemment eut le déclic dont il avait besoin hier soir et avait reprit du poil de la bête. J'allais commencer à le retrouver petit à petit. Ma mère tourna la tête vers moi et son sourire s'élargit.
- Ma chérie ! Tu es réveillée. Harry se retourna aussi et sourit.
- Oui, j'arrivai plus à dormir.
- Viens installe-toi, Harry nous fait des pancakes. Je m'assis près d'elle.
- Mais il y en a pour un régiment !
- Je sais, j'ai invité tout le monde à déjeuner avec nous.
- Ça va mieux on dirait.
- Oui beaucoup mieux. Il déposa une assiette de pancake devant nous. Grâce à toi. Il se pencha pour m'embrasser.
- Vous êtes tellement mignon tous les deux. Dit ma mère. Je suis contente que vous vous soyez trouvé.
- Ça n'a pas été facile au début.
- Je sais il m'a tout raconter. Mais c'est un garçon bien.
- Le meilleur.
Harry me lança le sourire le plus craquant et retourna faire ces pancakes. Je contemplai son dos musclé et me mordis la lèvre. Il était tellement sexy que cela devrait être interdit. Ma mère me donna un petit coup de coude en gloussant. Je lui souris et me levai pour mettre la table. Je donnai une petite claque sur les fesses ce qui le fit sourire. Je plaçai les assiettes et les couverts à table lorsque la sonnette retentit.
- Je vais ouvrir.
Elle sortit de la cuisine et dès qu'elle disparut dans le couloir, Harry passa son bras autour de moi et m'attira contre lui. Il déposa des tas de baiser dans mon cou, puis me fit pivoter pour que je me retrouves face à lui. Il continua à m'embrasser partout sur le visage et je me mise à glousser de joie. Lorsqu'il planta son regard dans le mien, je le vis briller de mille feux. Il était de retour et plus vivant que jamais. Il avait l'air si heureux que ça en était contagieux.
- Qu'est-ce qui t'as sortit de ton brouillard ?
- C'est toi. J'ai vu ce que je t'avais fais hier soir. Il prit mes poignets dans ses mains. J'aurais pu te blesser sérieusement. Alors avant que ça se produise j'ai décidé qu'il était temps que je me reprenne pour de bon. Je veux bien que tu prennes soin de moi, mais je tiens à redevenir celui que j'étais avant ça. C'est à moi de prendre soin de toi et pas le contraire. Mais je veux bien lâcher prise de temps en temps.
- Je suis contente de te voir comme ça. J'ai l'impression que tu es entrain de reprendre vie.
- Oui c'est un peu ça. Il se pencha pour m'embrasser.
- Oh mais prenez vous une chambre merde !
Je ris et embrassai chastement Harry avant de me défaire de son étreinte pour accueillir tout le monde. Mon sourire s'agrandit quand je vis que les garçons étaient accompagnés de leur moitié et m'avançai vers elles. Je serrais fortement chacune des filles dans mes bras. Cela faisait un petit moment que je ne les avais pas vu, trop occupé à m'occuper d'Harry lorsqu'il était à l'hôpital puis à sa sortie. J'embrassai chaque garçons sur la joue et serrai Tyler dans mes bras. Il avait été très présent pendant qu'Harry était à l'hôpital et à force de discuter avec lui, nous nous étions beaucoup rapprocher. Et même si au début j'avais des doutes, il était évident qu'il aimait son fils plus que tout au monde.
Une fois que j'eus saluer tout le monde, je rajoutai les assiettes et les couverts manquant, puis j'aidais Harry à apporter tous les plats de pancakes et les différentes garniture. Nous nous installâmes ensuite à table et nous commençâmes à déjeuner tous ensemble. Comme si tout ce que nous avions vécu ne c'était passé, les conversations aller de bon train. Nous rigolâmes sur les anecdotes de certains, surtout celle de Tyler. Il nous raconta aussi quelques souvenirs qu'il avait avec mon père et ma mère. Elle eut du mal, mais finit par ce souvenir de quelques petites choses. Elle n'avait pas entièrement retrouver la mémoire mais elle progressait beaucoup.
- Mais le plus beau jour de ma vie, restera le jour où j'ai rencontré ta mère. Dit-il à Harry.C'était la plus belle fille que j'avais jamais vu de ma vie. Elle avait un sourire à tomber et un regard magnifique. Je suis tout de suite tomber amoureux d'elle. Harry sourit. Ce qui n'était pas son cas. Il rit légèrement. J'ai du utiliser toutes les ruses possible pour qu'elle accepte de sortir avec moi. À force elle a finit par accepter et nous ne nous sommes plus jamais quitter.
- J'aurais aimé la connaître.
- Elle t'aurait adoré j'en suis sûr. Me dit Harry en me caressant les cheveux. Tu es tout à fait le genre de fille qu'elle aurait aimé pour moi.
- Je ne peux que confirmer.
Après le petit déjeuner et compte tenu de cette belle matinée, les garçons sortirent dans le jardin pour jouer au foot. Je sortis les rejoindre une fois que j'eus fini de débarrasser la cuisine avec ma mère. Les filles étaient dehors assise tranquillement sur la terrasse et encourageaient les garçons. Ils avaient l'air de s'amuser comme des petits fous et ça me fis sourire. Tout aller bientôt redevenir comme avant et surtout nous allions tous retrouver une vie normale et laisser ce que nous avions vécu derrière nous. Harry avait l'air incroyablement heureux et ne cessait de rire. Il jouait avec Liam et Louis, contre Zayn, son père et Niall. C'était marrant de les voir tous ensemble. Ils se chamaillaient mais surtout ils riaient et avaient l'air très heureux.
Je souris quand je vis Tyler passer un bras autour de la taille d'Harry et le soulever pour l'empêcher de prendre le ballon. Tyler rattrapait toutes les années qu'il avait perdu avec son fils et il rayonnait chaque fois qu'Harry éclatait de rire à cause de lui. C'était beau de les voir enfin réuni. D'ailleurs en y repensant Harry et moi avions à peu près la même histoire. Nous avions perdu un parent, mais avions retrouvé l'autre des années plus tard. Et même si entre temps nous avions eus une vie compliqué je savais qu'en cet instant tout allait se passer pour le mieux. Il faut dire que nous étions extrêmement bien entouré et nous ne pouvions rêver de mieux. Reprendre une vie normale ne sera pas simple mais nous pouvions le faire, j'en étais persuadé.
Je sursautai lorsque ma mère passa son bras autour de ma taille et me serra contre elle. Je tournai la tête, lui souris et me reposai contre elle. Nous aussi nous nous étions beaucoup rapproché depuis que nous nous étions retrouvée. J'avais partagé avec elle tous les détails de ma vie et de ce qu'elle avait manqué pendant tout ce temps. Nous avions aussi et surtout parler de mon père. Nous avions ris, nous avions pleuré et c'était comme si nous nous étions jamais quitter, comme si elle avait toujours été pendant toutes ces années où elle m'avait tant manqué. Maintenant c'était mon père qui nous manquait, mais je savais qu'il était toujours à nos côtés, comme si je pouvais ressentir sa présence. Il veillait sur nous j'en étais sûre.
- On dirait qu'il va mieux. Dit-elle en regardant Harry s'amuser avec père.
- Oui plus que bien. Il est en bonne voie pour remonter la pente.
- Tu l'aides beaucoup, je pense que c'est ça qui l'empêche de sombrer.
- Ça et aussi le soutien de son père. Il la jouait dur au début, mais je vois combien il a besoin de lui.
- Tout le monde a besoin de l'amour de ses parents ou comme vous d'au moins l'un d'eux.
- Oui et aussi de toute sa famille, parce que c'est notre famille.
- Ce sont des gens très bien, je suis contente que tu sois tombée sur eux.
- Moi aussi. Papa m'avait toujours mise en garde sur les personnes de mon entourage et je n'avais encore jamais eus de vrai amis. Maintenant je sais ce que ça veut dire faire confiance à quelqu'un. Je pourrais leur confier ma vie sans problème.
- Je sais que je te l'ai beaucoup dis mais ton père serait vraiment fier de toi. Tu es devenue une jeune femme forte et tu as hérité de son caractère. Elle me serra un peu plus fort et soupira. Je ne me fais pas de soucis pour toi, vous arriverez à avancer dans problème.
- C'est grâce à lui. Dis-je en souriant à Harry qui venait vers moi d'un pas nonchalant.
- J'en doute pas. Aller va le retrouver.
Ma mère me bouscula et me poussa doucement pour que je rejoigne Harry. Son sourire s'agrandit lorsqu'il me vit arriver vers lui. Il passa ses bras autour de moi et enfoui son visage dans mon cou en y laissant de petits bisous qui me fit frisonner. Je le serrai dans mes bras et fermai les yeux en respirant son odeur. C'était le seul endroit où je me sentais bien et invincible. Ses bras représentaient mon chez moi, mon havre de paix. Avant de le rencontrer je ne savais qu'on pouvait autant aimer une personne. Maintenant je ne pourrais pas vivre une seconde sans lui. Je l'aimais plus que ma propre vie et je donnerai tout pour le rendre heureux. J'étais entièrement à lui et rien ni personne ne pourrait nous séparer.
J'avais trouvé mon âme sœur, ma moitié, celui autour duquel tournerait mon monde. Chaque battement de mon cœur lui appartenait.
- Je vais faire une toi la femme la plus heureuse du monde Andréa.
- Je le suis déjà. Dis-je en me reculant pour le regarder. Tu me rends déjà heureuse.
- Non, je vais te rentre encore plus heureuse. Je vais t'aimer et te chérir jusqu'à mon dernier souffle. Tout me vie je vais la construire autour de toi.
- Arrête tu vas me faire pleurer. Dis-je en riant légèrement.
- C'est des larmes de joies ? Je hochai la tête. Alors tu peux pleurer autant que tu le veux, parce que je vais faire en sorte que les seules larmes qui couleront seront des larmes de joie. Je souris.
- Tu es parfait.
- Ouais je sais. Je ris. Tu vas avoir dont tu as toujours rêver princesse.
- Je t'aime Harry, je t'aime tellement.
- Moi aussi je t'aime mon ange. Je t'aime plus que tout au monde. Et n'oublie pas bébé, si tu sautes...
- Je saute aussi.
------------------------------------------------------------------------------------------------Et voilà le dernier chapitre du tome 2... Je voudrais vous remerciez Car sans vous cette fiction n'aurait pas tenu longtemps. Je vous feraisUn article de remerciement après l'épilogue, mais je vous dis quand mêmeUn grand merci pour votre patience. Je sais que j'ai mis super longtemps àPoster ces derniers temps, mais comme promis je n'ai pas abandonner laFiction et j'ai tenus jusqu'à la fin même avec beaucoup beaucoup de retard.Je ne sais pas comme me faire pardonner, mais l'important pour moiC'est que j'ai réussi à finir la fiction grâce à vous ! L'épilogue arrivera bientôtJe l'avais écrit depuis un petit moment, j'ai quelque truc à changer et à rajouterMais promis je ne mettrais pas un mois ou plus pour le poster mdrr Merci encore de votre soutient ! Bisouuuus xx
