Chapitre 30

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POINT DE VUE HARRY

John Smith.

Ce fils de pute ! Comment ai-je pu ne pas savoir que c'était lui ? Dans ma tête j'étais tellement sûr qu'il voulait la peau de Simon, qu'il le détestait, que jamais je n'aurais cru qu'il pouvait s'allier à lui. J'avais oublié comment les gens étaient prêt à tout pour obtenir ce qu'ils voulaient. À un moment de ma vie j'étais comme ça moi aussi, mais jamais je ne me serais allié à un ennemi potentiel pour arriver à mes fins. À part peut-être à Simon, mais c'était mon cousin et même si son obsession pour Andréa à dépasser les bornes ainsi que sa jalousie envers moi, ça reste tout de même mon cousin. Et je n'oublierai jamais celui qu'il était avant, celui qui, avant d'avoir le bon âge pour commencer à apprendre selon son père, jouait aux petites voitures avec moi. J'ai mis du temps, mais j'avais fini par comprendre que ce n'était pas qui l'avait tué, mais sa rancœur.

Il était prêt à tout pour avoir ce qu'il voulait et c'est exactement ce que Smith a fait aussi. D'ailleurs je me demande si ce n'est pas lui qui a mit toutes ses idées dans la tête de mon cousin. Quand on sait s'y prendre Simon et facilement manipulable. Je suppose que c'est comme ça que Smith est parvenu à un accord avec lui. Simon devait gagner Andréa et Smith me gagnait à moi. C'était un plan très élaboré mais totalement raté. Enfin en partie, car là, en ce moment, il m'a vraiment eut. Je n'étais pas prêt d'oublier ce regard triomphant qu'il avait lorsqu'il est apparut devant moi. Si je n'étais pas attaché les bras au dessus de la tête, je me serais jeter dessus pour lui arracher les yeux.

Mais là où il avait vraiment eut de la chance, c'était lorsqu'il m'a annoncé qu'il allait s'occuper d'Andréa. Il voulait utiliser son amour pour moi afin de la guider vers lui, parce qu'il savait qu'elle serait prête à tout pour me sauver, comme j'étais prêt à le fait. De ce fait, il savait d'avance que je voudrais la protéger de lui et le seul moyen était de m'allier à lui. Je n'avais bien sûr pas accepté tout de suite, je cherchai à gagner du temps et permettre à Ethan de mettre Andréa en sécurité.

Mais quand il était arrivé il y a deux jours pour me dire qu'ils tenaient Andréa j'avais vu rouge. Et alors que j'étais incroyablement faible, une bouffé d'énergie et d'adrénaline s'étaient infiltrés dans mes veines. J'avais tenté d'arracher les chaînes qui me retenait les poignets, mais j'avais oublié à quel point l'acier pouvait être plus fort que moi. Mais je n'avais pas voulu rester là à ne rien faire. Malgré qu'Ethan m'ait dit qu'il veillait sur elle, je n'étais pas rassurer, parce que connaissant ma princesse, je savais qu'elle allait foncer tête baissé. C'était pour ça que mon père et Ethan avaient laissé cela arriver. Elle était la seule capable de me retrouver, surtout que Smith se servait d'elle contre moi. Mais je détestai tout bonnement l'idée qu'elle se mette en danger pour moi.

Depuis quand c'est les filles qui jouent les chevaliers en armure ?

J'entendis des pas approcher et je me redressai contre le mur qui me soutenait. Je m'appuyai dessus pour tenir un peu l'équilibre et grimaçai quand la fraîcheur du mur toucha mes blessures. Je repris vite un visage impassible avant que la porte ne s'ouvre. Il était hors de questions que je montre un signe de faiblesse devant ces fils de pute. Ils prenaient un putain de plaisir à me cogner dessus et moi je prendrais mon pied en leurs mettant une balle dans le tête quand je sortirai d'ici. La porte s'ouvrit et Lara apparut sur le seuil. Je fronçai les sourcils en la voyant là mais ne fit aucun commentaire. Elle referma la porte derrière elle et me sourit en ouvrant son peignoir rouge en soit. Elle était complètement nue dessus. Je réprimai un grimace dégoûté et détournai la tête.

Cette fille est vraiment taré.

- Je ne t'ai jamais vu détourné le regard devant le corps nu d'une jolie fille Harry. Dit-elle d'une voix mielleuse qui me donnait envie de vomir.
- C'est vrai. Dis-je en la regardant dans les yeux. Je ne le fais jamais, mais là je ne vois aucune jolie fille. Je haussai les épaules.

Elle sourit mais je vis son regard vexé avant qu'elle ne se reprenne. Elle s'avance vers moi et je me raidis rien qu'à l'idée qu'elle va peut-être posé ses sales pattes sur moi. Mais elle s'arrêta à deux pas devant moi et je ne lâchai pas son regard, pas que je veuille regarder son corps, parce qu'elle ne m'intéressait vraiment pas, mais je savais qu'elle allait jubiler si je le faisais.

- Qu'est-ce que tu me reproches ? Je suis pas assez too much pour toi ? Je suis pas assez petite fille pourrit gâter ?
- Tu es surtout beaucoup trop salope pour moi. Elle me gifla et ma tête partie sur le côté. Tu peux y aller autant que tu veux, je commence à être anesthésié contre le douleur. Dis-je en la regardant dans les yeux.
- Tu es à ma merci à ce moment, si je serais toi je la ramènerai pas trop.
- Tu peux me faire tout ce que tu veux Lara, mais n'oublie pas une chose. Je me penchai pour me rapprocher un peu. Je t'ai en horreur. Tu peux foutre ma putain de queue dans ta bouche tu resteras toujours la fille pathétique que tu étais avant, en couchant avec tout ce qu'il avait une bite pour attirer mon attention. Sauf que t'as jamais compris que t'as rien de bandant. Elle déglutit.
- Tu devrais faire attention. Répondit-elle la voix enroué avant de se racler la gorge. Je pourrais te forcer à coucher avec moi pour sauver ta précieuse Andréa.
- Ouais tu pourrais et je le ferais si je savais que c'est sa seule chance, je le ferais seulement pour elle. Mais tu aurais quoi toi en retour ? Un coup de queue de plus et c'est tout. Et je préfère te le dire maintenant pour pas que tu sois surprise, mais j'arriverai même pas à bander, ni même à prendre du plaisir. Ça tiendra plus du supplice qu'autre chose, parce que tu es pathétique.
- Espèce de fils de...
- Ne pense pas même à finir ta phrase. Grognai-je en sentant la colère monter en moi.
- Sinon quoi ? Sourit-elle avec un regard de défi. Qu'est-ce que tu vas faire ? Tu as attaché.Elle s'avança et fit courir ses doigts sur mon torse nu.
- Ne me touche pas ! Sifflai-je en essayant de m'éloigner mais le mur me retint.
- Si on s'amusait un peu Harry ? Je pourrais te faire beaucoup de bien.

Elle fit glisser ses mains plus bas, jusqu'à la ceinture de mon jeans. Je lui grognai une fois de plus de ne pas me toucher, mais ça ne fit que l'inciter à aller plus loin. Elle me regarda droit dans les yeux, lécha mon menton et posa sa main sur mon entrejambe par dessus mon jeans. Ce fut trop pour moi, je pris de l'élan et comme c'était mon seul moyen de défense, je lui mis un coup de tête en pleins sur le nez. Elle vacilla à l'arrière sonné, avant de s'écrouler le nez en sang. Cela faisait un sacré bout de temps que je n'avais pas été violent avec une femme comme ça, cela devait remonter à mes quinze ans tout au plus. Je m'étais juré de ne jamais recommencer, mais elle ne m'avait pas laisser le choix. Je m'attendais à avoir des remords, mais elle l'avait bien mérité et je savais que c'était ce qu'il fallait faire.

Elle porta la main à son nez les yeux pleins de larmes, avant de planter ses yeux dans les miens. Même là, je n'eus aucun regret. J'étais aussi dur et froid que l'iceberg qui avait fait couler le Titanic. Elle dut le voir dans mon regard car elle recula comme si j'allais me jeter sur elle d'une minute à l'autre. Elle se releva avec difficulté et se couvrit avec son peignoir ridicule. Son nez continuait de pisser le sang, je lui avais sûrement casser. Elle grimaça quand elle s'essuya avec la manche de son peignoir, puis elle regarda le sang avant de relever les yeux vers moi.

- En faite t'as pas changé autant que tu le crois. Dit-elle la voix enroué. Chasser le naturel et il revient au grand galop... Je me demande combien de temps il te faudra pour faire la même chose à ta précieuse Andréa. Elle sortit en chancelant et referma la porte derrière elle.

Merde.

Je serrai les dents et poussai un profond soupir pour essayer de me calmer. Ces paroles m'avaient touchés mais pas comme elle l'aurait voulu. Je savais au plus profond de mon être que jamais je ne ferais de mal volontairement à Andy. Elle faisait ressortir ce qu'il y avait de bien en moi, je ne pourrais pas lever la main sur elle. Mais là, j'avais peur de ce qu'elle penserait de moi. Elle savait que par le passer, quand j'étais complètement dépend de la drogue, il m'était arrivé de frapper des filles. C'était dans la période la plus sombre de ma vie. Que dirait-elle si elle savait que j'avais recommencé ? Cette fois je n'avais plus la drogue pour me défendre, je savais ce que j'avais fais et je l'avais fait volontairement.

Allait-elle me détester ? De tout façon qu'est-ce que j'aurais pu faire d'autre ? Me laisser faire ? Jamais de la vie. J'aurais l'impression, même si je n'avais rien fait, d'avoir trompé Andréa. Ça je ne me le serais pas pardonner. J'espérai vraiment qu'elle comprendrait que je n'aurais pas pu supporter de me laisser toucher par une autre fille qu'elle. Elle devait comprendre, je n'avais pas le choix. Mais elle devait aussi comprendre que je ne regrettai pas de l'avoir frapper comme ça. Cette fille n'était qu'une sale grâce qui n'a eut que ce qu'elle méritait. Andréa était assez intelligente pour faire la pars des choses.

Je redressai la tête en entendant des pas approcher. Cette fois je sus qu'ils étaient plusieurs. Je me tins bien droit et fixai la porte en sachant ce qui m'attendait quand ils rentreraient tous ici. Je vivais ça depuis un peu plus d'une semaine maintenant, je commençai à m'y habituer. J'encaissai sans rien dire, sans montrer le moindre signe de douleur, ils seraient beaucoup trop contente de me voir souffrir. La porte s'ouvrit et ils rentrèrent. Aujourd'hui ils n'étaient que deux, j'avais de la chance.

- Alors Styles, ça t'amuse de frapper une femme ? Dit le plus costaud des deux.
- Si on te montrait ce que s'est de s'en prendre à plus faible que soit, espèce de lâche. Je ricanai méchant.
- C'est moi le lâche ? Je ris encore. Je vous rappelle que je suis attaché et que je peux pas me défendre. Alors les lâche c'est plutôt vous. Dis-je froidement. Vous voulez pas me détacher histoire que je vous mette une bonne raclée ?

Ils se regardèrent, puis avancèrent vers moi d'un air menaçant. Je levai les yeux au ciel lorsque le plus petit fit craquer ses doigts comme pour ce donner un air méchant. Si seulement j'arrivai à me détacher, je me ferai un plaisir de leurs enfoncer mon poing dans la gueule. Le plus costaud leva le poing pour me frapper mais se stoppa lorsque Smith entra dans la pièce et lui ordonna d'arrêter tout de suite. D'un signe de tête, il les fit sortir tous les deux et resta seul avec moi. Il attendit que ses hommes se soit assez éloigner pour s'avancer d'un pas nonchalant.

- Je suis venu te faire une proposition.
- J'ai rien qui puisse t'intéresser.
- Toi non, mais moi j'ai quelque chose qui peut t'intéresser. Je me raidis.
- Laisse là en dehors de tout ça, c'est une affaire entre toi et moi, elle n'a rien à voir là dedans.
- Oh si elle a tout à voir. Sans elle comment puis-je être sûr que tu coopères si elle était en sécurité ?

Je ne répondis pas. À la place j'étais en train de m'imaginer les pires situations dans lesquelles il avait bien pu la mettre pour m'atteindre. Le pire dans tout ça c'était qu'elle accepterait n'importe quoi pour me sauver, je le savais. Elle pouvait très bien cambrioler la plus grande banque de Londres, ou bien de se déshabiller sur une scène. Et même pire. Je ne pouvais pas m'empêcher de penser au pire. Si jamais il lui arrivait quelque chose, je crois que je tuerais ce fils de pute d'une mort lente et douloureuse.

- Laisse-là tranquille et je ferais tout ce que tu voudras. Je... J'hésitai puis je soupirai avant de sceller mon destin à lui. Je te donne ma parole.

Dans notre milieu la parole est bien plus forte qu'un simple contrat. Quand on donne sa parole à quelqu'un et qu'on ne respecte pas son engagement on se fait descendre ou bien on le paie très cher. On ne plaisante jamais en donnant sa parole à quelqu'un. Je remettais ma vie entre les mains de ce connard contre celle d'Andréa et sans aucun regret. Je préférai mille fois ça que de la savoir en danger ou bien pire. Je la voulais sécurité et loin de tout ça afin que je puisse régler ça moi-même. C'était à moi de le faire, elle, elle devait s'occuper de sa mère.

- Oh non, non Harry c'est beaucoup trop facile de donner sa parole maintenant. Fit-il d'un ton réprobateur. De toute façon. Il regarda sa montre. À l'heure qu'il est, elle doit sûrement être en train de livrer de la marchandise.
- Tu lui fait vendre de la drogue !! Criai-je en me débattant. Espèce de... Il leva une main.
- Attends la suite ! Ce soir elle va aller dans une soirée clandestine que j'organise et aller vendre des petits cachetons à ces gosses en manque.
- Je vais te tuer tu m'entends ? Je vais te faire tellement souffrir que tu vas me supplier pour que je te laisse en vie bâtard !
- Mesure tes paroles parce que je pourrais très bien changer d'avis et l'envoyer faire le trottoir. Il s'avança encore un peu en haussant les épaules. Après tout, elle est plutôt canon.

Je m'efforçai de rester calme mais l'imaginer avec un autre homme me retourna l'estomac et me donna envie de vomir. Je me dis que jamais mon père, Ethan ou les garçons ne la laisseront jamais faire ça. Ça ne me calma pas pour autant mais au moins je fus en partie rassuré. J'avais hâte qu'ils viennent me sortir de là pour que je m'occupe enfin de ce connard et l'éliminer une bonne fois pour toute. Smith se tenait toujours face à moi et me voir essayer de garder mon calme, lui fit légèrement sourire. Il savait qu'il avait touché une corde sensible, mon point faible. Je pouvais perdre totalement le contrôle de moi-même lorsqu'il était question d'Andréa et il le savait. Il jouait avec moi.

Fils de pute.

- Je vais te donner un petit conseil Smith, profite bien du temps qu'il te reste. Va voir ton fils, emmène le à la fête foraine ou pêcher tout ce que tu veux, mais profite-en bien. Parce que quand je réussirai à me détacher, et je vais réussir, tes jours seront comptés. Dis-je d'une voix calme et menaçante. Parce que je vais te tuer et tu vas souffrir. Si t'arrive à t'échapper je te conseille de bien te cacher, parce que je vais te poursuivre jusqu'à que je puisse enfin de mettre six pied sous terre et je ne m'arrêterai pas jusqu'à ce que ça soit fait. Je me penchai pour me rapprocher afin qu'il entende bien mes derniers mots. Je t'en donne ma parole.


Il ne cilla pas, mais je vis un éclair d'inquiétude traverser son regard avant qu'il ne se reprenne. Fier de moi, je m'adossai doucement contre le mur froid derrière moi et sourit autant que je le pus à cause de mes lèvres fendues. Il savait très bien de quoi j'étais capable, il savait que je ne disais jamais des paroles en l'air et surtout que lorsque je donnais ma parole, je la tenais quoi qu'il arrive. Je venais de lancer un compte à rebours contre lui et même s'il n'en montrait rien, au fond de lui il était nerveux. Je le voyais déjà, en sortant d'ici, tout prévoir afin de s'échapper à temps.

- Tic tac, tic tac, tic tac. Fis-je en souriant alors qu'il se diriger vers la porte.

Il eut un mouvement d'hésitation devant la porte, mais il finit par sortir sans un regard en arrière. Je poussai un profond soupir et priai au fond de moi pour qu'Andréa s'en tire sans une égratignure. J'espérai aussi qu'Ethan allait passer me voir pour me donner des nouvelles et me dire comment elle s'en était sortie. J'avais besoin de savoir qu'elle allait bien et surtout je voulais lui dire qu'elle était complètement folle et que putain je l'aimais comme un fou.

Jamais personne n'avait prit autant de risque pour moi. Si j'avais un jour douté de son amour pour moi, maintenant il était clair qu'elle était aussi folle de moi que je l'étais d'elle. Ethan m'avait dit qu'il lui avait demandé, le lendemain de son kidnapping, si elle voulait qu'il l'aide à s'évader et qu'ils trouveraient un autre moyen de m'aider. Mais elle avait refusé catégoriquement en disant que c'était à elle et à personne d'autre de me venir en aide. Les paroles d'Ethan resterons à jamais gravé dans mon esprit.

- Elle a refusé avant même que je finisse ma phrase. J'ai un peu insisté parce que je sais que tu ne veux pas la mêler à ça, mais elle m'a pas laisser parler. Elle a dit que c'était à elle de te sortir de là, parce que toi tu venais toujours à son secours. Elle veut te rendre la pareille.
- Mais elle a pas besoin de le faire.
- Je sais je lui ai dis. Il sourit. Mais va lui faire entendre raison toi. Je souris à mon tour.
- Elle a dit quoi d'autre ?
- Elle m'a demandé de te dire qu'elle ne te laissait pas tomber, qu'elle remuerait ciel et terre pour te retrouver. Que si tu sautes elle sautait aussi et qu'elle t'aimait.
- Merci Ethan. Dis-je en souriant avec une bouffé de joie malgré la douleur.
- Y'à pas de quoi. Tu as beaucoup de chance d'avoir une fille qui t'aime autant, quitte à mettre sa vie en danger pour toi. Je hochai la tête. Pas beaucoup aurait prit tout ces risques.
- Ouais je sais.
- Vous allez vous en sortir Harry, elle est déterminée et ne lâchera rien tu peux me croire.
- Tu prendras soin d'elle ?
- Je te donne ma parole, elle est en sécurité avec moi. Je vais pas la lâcher d'un semelle.
- J'ai une dette envers toi.
- Tu en a plus d'une maintenant. Il rit et je ris aussi en grimaçant. Tout ce que je te demande c'est de tenir le coup pour elle. Il pointa un doigt vers moi. Vous deux vous allez déplacer des montagnes, alors ne la laisse pas seule. Elle a besoin de toi.
- J'ai aussi besoin d'elle.... Dis-lui que je vais lui passer un sacré savon quand tout ça sera finit, mais que je suis super fier d'elle. Dis-lui que je tiens le coup pour elle et que je l'attends. Et que je l'aime aussi.
- Je lui dirais.
- Encore merci pour tout Ethan.
- Ne me remercie pas, vous le méritez. Il posa sa main sur mon épaule et partit.

Depuis j'attendais sa visite avec impatience, surtout depuis que je savais qu'elle allait être mêler au milieu de la drogue. C'était un milieu dangereux et sans pitié surtout pour une fille. J'étais mort d'inquiétude mais d'un autre côté je ne m'en faisais pas trop pour elle, elle savait se défendre correctement. Elle reproduisait à merveille tout ce que je lui avais appris. Et j'étais très fier d'elle. C'était ma petite terreur à moi.

J'entendis le mécanisme de mes chaînes se mettre en marche et peu à peu elle retombèrent légèrement me permettant de dégourdir mes bras ankylosé et de bouger plus librement. Plus personne ne viendra me faire chier pour aujourd'hui, je pouvais enfin de détendre un peu. En grimaçant je m'assis par terre et reposai me tête contre le mur en soupirant. J'étais complètement épuisé et j'avais une faim de loup. Normalement on devait m'apportait bientôt de quoi manger un peu.

Au moins ce n'était pas des chiens à me laisser crever de faim.

Je fermais les yeux et laissai mon esprit divaguer jusqu'à la terreur qui était en train de se battre pour moi. Mon cœur se gonfla d'amour et je souris tout seul comme un con.

Je te vois bientôt mon amour.

Fight For This Love. Tome 2: RevengeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant