Chapitre 12

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POINT DE VUE SIMON
 
Je raccrochai mon téléphone après une conversation plus que satisfaisante avec mon contact de Londres. J'avais appris de sources sûre qu'Harry avait quitté le nez pour je ne savais où avec Liam. Et qui dit Harry loin, dit Andréa vulnérable, ce qui ne pouvait que m'enchanter. Certes il restait toujours les trois autres abrutis qu'ils ne la lâchaient jamais, mais je comptais bien les éliminer un par un. Ethan, mon ancien chauffeur, n'était que le début d'une longue série, bien qu'il n'était que blessé. Je le voulais mort, premièrement pour m'avoir trahit et ensuite pour s'allier avec eux. J'allais me venger.
 
Mon plan commençait à prendre forme. Je voulais éloigner tout le monde d'Andréa pour qu'elle se retrouve seule et sans défense. C'était pour ça que j'avais envoyé cette photo de sa mère et moi en mentionnant qu'Harry était au courant. C'était la première étape, la séparer de celui à qui elle tenait le plus et ça avait apparemment marché. Je ne savais pas où il était parti, du moins pas encore, mais je comptais bien le découvrir pour garder un œil sur lui et l'éliminer quand j'en aurais l'occasion et j'aurais en prime Liam Payne. Que rêver de mieux ? Mais c'était loin d'être fini, je ne serais content que lorsqu'ils seront tous hors jeu et que je pourrais enfin faire d'Andréa tout ce que je voulais.
 
C'était bien la journée la plus cool que j'avais jamais vécu depuis un bon moment. Non seulement tout se passait comme je l'espérais, j'étais toujours aussi libre que l'air, enfin un peu et j'allais pouvoir baiser aujourd'hui. Lara ne devrait plus tarder maintenant et j'avais hâte. Je cachai le téléphone dans le cabanon derrière l'étagère où je savais que personne ne le trouverait. Je sortis et me forçai à sourire en voyant Maggie arrive vers moi en tenue de jardinage. Elle me lançai un sourire poli et passa près de moi sans plus un regard.
 
Elle avait une dent contre moi depuis le premier jour où j'étais arrivé ici et je ne savais pas pourquoi. Je me montrais pourtant très convaincant, mais elle ne me faisait pas confiance et se doutait de quelque chose. Heureusement que Sarah était trop aveuglé et amnésique pour se méfier de moi. Elle croyait vraiment que j'étais son fils et au plus longtemps elle penserait ainsi au mieux je me porterai. Il ne me faut que séduire Maggie et je cherchai toujours un moyen de le faire. Elle était très secrète et faisait tout son possible pour éviter une conversation avec moi. Mais je ne me défilai pas, un jour, elle aura confiance en moi et sera prête à me défendre comme Sarah. J'espérai y arriver avant qu'Andréa ne débarque.
 
Comme j'étais de bonne humeur aujourd'hui, je fis demi tour et me dirigeai vers Maggie pour un nouvel essaie. Elle jardinait beaucoup et je me dis que le seul moyen de me rapprocher d'elle, était de m'intéresser à ce qu'elle faisait, soit le jardinage. Et pourtant je détestai ça, mais il fallait parfois faire de gros efforts pour parvenir à ses fins. Je m'accroupis près d'elle et pris une petite poignée de terre dans ma main pour jouer avec. Elle releva les yeux vers moi et je lui fais mon sourire le plus sincère, bien qu'il soit complètement faux, elle ne pourrait pas le deviner. Elle me sourit de nouveau poliment puis retourna à ses plantes. Mais je ne me laissai pas découragé pour autant, je comptais bien la faire parler un peu.
 
- C'est une belle journée pour jardiner.
- Oui, c'est exactement pour ça que je le fais aujourd'hui.
 
Et vlam.
 
- Je me doute... Elles sont jolies ces fleurs, c'est quoi ?
- Des hortensia.
- Ce sont tes fleurs préférés ?
- Non.
- Ah... Et c'est quoi tes fleurs préférés alors ?
- Je n'ai pas de préférence. Je la regardai en me creusant les méninges, puis je soupirai.
- Ma grand-mère adorait les fleurs aussi, je me souviens que si elle n'avait pas un nouveau bouquet chaque jour posé sur sa table, elle devenait folle. Il lui fallait ses fleurs toutes fraîches chaque jour. Je fis une pause en regard devant moi l'air pensif. J'étais vraiment très proche d'elle... Sa mort m'a beaucoup affecté, surtout que ma mère avait déjà disparu. Il ne me restait plus qu'elle. Dis-je tristement en baissant la tête. Tu lui ressembles beaucoup tu sais.
 
Je relevai la tête vers elle et me figeai en croisant son regard. C'était bien la première que cela m'arrivait lorsque j'essayai de raconter une histoire attendrissante pour amadouer quelqu'un. Il n'y avait aucune once de tristesse ou de pitié dans son regard. Elle me fixait comme si je venais de lui dire que j'avais tué un chaton après l'avoir torturé. Décidément cette femme était difficile à convaincre, j'aurais pu me forcer à pleurer elle n'aurait pas plus réagit. Mon côté comédien en prit en coup, mais j'avais décidé que rien ne pourrait gâcher cette journée.
 
Je lui lançai un petit sourire puis je lui dis que je retournai à l'intérieur avec Sarah. Elle ne dit rien et retourna à sa tache. En gros ça voulait dire que je la faisais clairement chier avec mes histoires. J'eus un regard plein de mépris envers elle et tournai les talons en me promettant qu'une fois cette histoire finit, elle n'allait pas faire la dure bien longtemps. J'entrai dans la maison et la douce odeur de cookies qui sortent du four me frappa de plein fouet. Sarah était aux fourneaux plus le plus grand bien de mon estomac. Je traversai le salon pour aller dans la cuisine et la vis sortir une nouvelle fournée du four.
 
Lorsqu'elle me vit un sourire franc et sincère étira ses lèvres, elle me couva d'un regard aimant et posa la plaque brûlante que le plan de travail. Elle attrapa cinq cookies déjà déposés dans une assiette et les laissa de côté avant de prendre le chaud pour recouvrir les autres. Je pris place sur un tabouret et m'accoudai au plant de travail. Sarah prit les cinq cookies mit de côté et un grand verre de lait frais et le plaça devant moi. Je la remerciai en souriant et elle passa un main dans mes cheveux avant de déposer un baiser sur ma tempe. J'aurais très bien pu m'habituer à ce genre de chose, ma mère n'avait pas le droit de me donner toutes ces attentions à cause de mon père. Il prétendait que ça me rendrait faible, mais je me rendais compte que ça m'avait manqué. Harry lui n'avait pas eut ce problème, sa mère l'aimait plus que tout et elle le lui montrait tous les jours.
 
Je serrai les poings en pensant à lui et me forçai à me calmer un peu. Péter une crise de nerf maintenant ne jouerait pas en ma faveur et j'étais en si bonne voie que je ne devais pas gâcher ça. Alors j'attrapai un cookie et le mangeai et ça me calma tout de suite. Je devais bien avouer que Sarah était une excellente cuisinière et pâtissière en plus de ça. Depuis que j'étais venu m'installer ici après mon évasion, elle ne cessait de me gâter avec ces petits plats et ses gâteaux à vous faire pleurer. Je ne m'en plaignais pas au contraire, c'était sûrement la chose que je préférais le plus ici.
 
Enfournant le dernière cookie dans ma bouche, je le fis passer avec le lit tout en regardant ma montre. Je devais vite me dépêcher, Lara allait bientôt être là. J'avalai vite et me levai en disant à Sarah que j'allais faire un tour.
 
- Tu penses que c'est une bonne idée ? C'est toujours risqué pour toi.
- Oui je sais, mais je serais prudent, je le suis toujours non ?
- Je ne suis quand même pas rassuré.. Tu vas où ?
- Dans le coin, ne t'inquiète pas je fais toujours attention à ne pas m'approcher de la ville et je me cache quand je croise le chemin de quelqu'un.
- Hmm. Fit-elle avec un moue inquiète, qui me rappelait Andréa et je souris en lui caressant la joue.
- Ne t'en fais pas pour moi maman, je ferais bien attention et je rentrerai en un seul morceau, c'est promis.
- Très bien. Capitula-t-elle, puis elle pointa un doigt vers moi. Fais très attention et ne prends pas de risque. Ne rentre pas trop tard et reste dans des endroits isolés. Ordonna-t-elle et je ris. Je ne plaisante pas Simon, je ne veux pas que mon fils retourne injustement en prison.
- Oui chef ! Dis-je en faisant le salue de l'armée.
- Ne te moque pas de moi. Gronda-t-elle en me tapant doucement sur le bras. Et prends quelques cookies pour la route si tu veux.
- Bonne idée.
 
Je m'avançai vers le plat et dans un feuille de sopalin, mis quelques cookies. J'embrassai Sarah sur la joue, puis sortis par la porte de derrière. Je rabattis la capuche de mon sweat sur ma tête et rangeai les cookies dans ma poche. Je jetais un œil de gauche à droite et m'élançai dans le chemin qui bordait la maison. Je tournai ensuite à gauche et m'enfonçai dans des sous bois, où je savais, à quelques mètres de là, se trouvait une petite cabane de chasseur abandonné. L'endroit rêver et très discret en plus de ça, pour retrouver quelqu'un, même si j'aurais préféré y voir Andréa.
 
Je jetai un coup d'œil aux alentours afin de voir si personne ne m'avait suivit, puis je pénétrai dans la vieille cabane. Là sur le lit miteux était assise Lara et à la vieille table, deux hommes qui l'accompagnait partout, des hommes fournis par mon précieux contact de Londres. Ils se levèrent pour m'accueillir et d'un signe de tête je les fis dégager de là. Ils hochèrent la tête en passant près de moi pour me saluer, puis sortirent en refermant derrière eux. Je tournai la tête vers Lara qui me regarda avec un regard froid. Cette salope essayait toujours de paraître forte face à moi, mais quelques paroles suffisent à lui enlever sa petite culotte.
 
Une vraie petite pute.
 
Je me demanderai toujours pourquoi Harry n'avait jamais voulu d'elle, parce qu'il fallait ce l'avouer elle était sacrément bonne. Elle avait une bonne paire de sein et des fesses ferme comme je les aimais, elle n'était pas vilaine à regarder et était plutôt mignonne. Et puis en prime c'était une salope. Il ne savait pas ce qu'il avait raté parce que c'était un super coup. Puis je me souvenais que maintenant il avait celle que je désirai et je sentis la haine et la colère s'infiltrer en moi. Lara encore payer pour eux, parce que je n'arrivai à me défouler qu'avec elle. Rien de mieux qu'une bonne baise pour apaiser les tensions. En plus j'avais décrétai qu'aujourd'hui serait une bonne journée, je n'allais pas laisser mon enfoiré de cousin et sa copine venir gâcher ça.
 
Je m'approchai de Lara et elle croisa les bras sur sa poitrine en signe de résistance. Tant mieux, j'adorai m'amuser et je sentais que j'allais beaucoup apprécier le moment. Mais comme j'avais envie de prendre mon temps, je m'assis près d'elle puis étirai mes bras au dessus de ma tête. Elle se pencha et déposa un sac de sport sur mes genoux et je devinai dans mal que c'était les affaires que je lui avais demandé par téléphone. Je la remerciai et reposai les sacs à terre près de moi, j'avais autre chose en tête en ce moment. J'adorai le sexe brutal avec elle, mais avant ça il fallait que j'attise sa colère. Rien de plus simple.
 
- Alors comment ça se passe à Londres ? Elle haussa un sourcil, surprise.
- Euh... Et ben ça se passe plutôt bien. Mise à part l'incident avec Ethan, tout est redevenue normal. Je hochai la tête.
- Et de l'autre côté ?
- Ils rament, leurs recherches ne les mène à rien pour le moment et ça les stresse un peu à ce que j'ai compris.
- Harry n'est toujours pas revenu ?
- Non et personne ne sait où il est.
- Cool, enfin sauf pour toi, j'imagine que tu dois être triste de ne plus le voir déambuler dans Londres, sans qu'il ne te remarque. Elle me lança un regard noir. Bingo.
- Ne commence pas Simon !
- Je dis juste ça comme ça. Mentis-je en haussant une épaule. Ce n'est pas la vérité ? Tu ne passai pas ton temps à fréquenter les mêmes endroits que lui pour l'apercevoir ?
- Peut-être que je ne serais pas obligé de le faire s'il était à moi ! Tu m'as promis que tu allais me l'avoir !
- Et tu l'auras, mais pas avant que cette histoire ce termine. Mais dis toi que tu ne l'aurais que pour un laps de temps, parce que je vais le tuer de mes propres mains.
- En attendant tu ferais mieux d'agir, parce que je trouve que tu parles beaucoup mais tu n'agis pas assez.
 
Là, elle avait vraiment réussit à me mettre hors de moi et ce n'était pas une mauvaise chose, ce qui allait se passer ensuite aller être meilleur. Je lui lançai un regard noir et un éclair de je ne sais quoi passa dans ses yeux, elle savait aussi ce qu'elle faisait. Ce petit jeu lui plaisait autant qu'à moi, mais elle ne l'avouera jamais, mais ce n'était pas la peine, je le savais. Je me penchai légèrement vers elle, elle fit mine de ce reculer, mais je lui attrapai fermement les bras pour la tenir en place. Que la partie commence.
 
- Parce que tu crois que même s'il est à toi, il te voudra ? Ses yeux s'assombrirent. Tu pourras le baiser autant de fois que tu le veux Lara, mais il ne te désirera jamais. Et tu sais pourquoi ? Elle ne répondit pas et je souris mesquinement. Parce qu'il ne veut qu'elle. Tout ce que tu pourras dire ou faire n'y changera rien, il ne t'aimera jamais comme il l'aime elle.
 
Les mots que je prononçai ne me plaisait pas vraiment, parce qu'il me mettait aussi en colère, mais je devais les lui dire pour la faire réagir comme je le voulais. La rage prit possession d'elle et elle commença à se débattre pour se dégager de ma poigne, mais je ne la laissai pas faire. Je resserrai mes doigts sur sa peau et j'espérai vraiment lui laisser des traces, je savais qu'elle en avait envie aussi. Elle marchait comme ça, il fallait la pousser la bout pour qu'elle donne le meilleur d'elle même au lit. Et elle allait même jusqu'à en redemander. Même si elle pensait à mon cousin, ça m'était égal, je ne pensais pas à elle non plus. Mais c'était quand même moi qui l'a faisait jouir et hurler de plaisir.
 
Je la ramenai violemment vers moi et elle s'écrasa contre mon torse. Elle releva sa tête et je pus rencontrer son regard assombrit par la haine et par une pointe de perversité. Au fond cette salope me ressemblait un peu, parce qu'elle était aussi tordu que moi. Elle se jeta sur moi et sa bouche s'écrasa contre la mienne avec force. Nous étions partis dans notre trip. Les murs de la veille cabane s'effacèrent et je me retrouvai à Londres. Je rouvris les yeux lorsqu'elle s'écarta et de grands yeux bleus me firent face avec une moue coquine. Ses longs cheveux bruns tombèrent en cascade sur ses épaules. Ses lèves s'étirèrent avec malice lorsqu'elle posa ses mains sur mon torse pour m'allonger sur son lit.
 
Elle me chevaucha et me retira mon t-shirt en se mordant la lèvre. Elle me griffa légèrement ce qui me fit gémir de plaisir et durcir automatiquement. Elle gloussa et se pencha vers moi pour déposer sa bouche délicieuse sur la mienne. Elle m'embrassa sauvagement et lorsqu'elle glissa sur mon corps pour se retrouver à hauteur de la boucle de mon jeans, je n'y tenais plus. Ses doigts me caressèrent et elle prit sa petite moue innocente qui me faisait bander à chaque fois.
 
- Putain Andréa.. Jurai-je en poussant un gémissement roque.
 
**
 
PONT DE VUE ANDRÉA
 
Je courus aussi vite que je le pus à travers les bois, sans regarder derrière moi. Ils n'étaient pas loin, je le savais, mais ils me laissèrent de l'avance pour jouer avec moi. Je savais que je n'étais pas aussi rapide qu'eux, mais pourtant j'essayai quand même de leurs échapper. Ils ne mettrons sûrement pas longtemps avant de m'attraper, mais je pouvais, en attendant les balader un peu. Après tout j'étais plus petite et plus légère qu'eux, je pouvais me faufiler n'importe où.
 
J'avais chaud et le soleil qui tapa fortement n'arrangea pas les choses, j'étais trempée de sueur, mais ça n'avait pas d'importance, je me sentis forte et puissante. Je pourrais presque voler. Je souris en coin lorsque j'accélérai encore la cadence et les pas derrière moi ne cessèrent de se rapprocher encore et encore mais je ne ralentissais pas. Je ne leurs laisserai pas ce plaisir. Ils n'étaient plus qu'à quelques centimètres de moi et avant qu'elle ne me touche, je sentis la chaleur d'une main se rapprocher dangereusement de mon bras pour m'attraper.
 
Oh non, jamais de la vie. Au dernière moment, quand ses doigts frôlèrent mon bras, Je me détournai brusquement et une tête blonde entra dans mon champs de vison avant de perdre l'équilibre et de s'étaler de tout son long. Je me stoppai dans ma course et me retournai vers lui le souffle court. Quand je le vis se relever en vitesse comme si de rien était, je ne pus m'empêcher d'éclater de rire. Ses yeux bleus me lancèrent des éclairs, mais il secoua la tête et rit avec moi.
 
Nos deux compagnons de course s'étaient arrêtés un peu plus loin et leurs rires résonnaient jusqu'à moi. Ils étaient complètement pliés de rire. Je me forçai à retrouver mon calme quand il s'approcha dangereusement de moi, mais c'était peine perdu, je le revis encore tomber de tout son long. Quand il fut près de moi, il balança un coup de pied dans les miens et je tombai sur les fesses, mon rire s'intensifia si bien que je me défendis même pas. Il marmonna quelque chose que je ne compris pas et se laissa tomber près de moi, alors que les deux autres nous rejoignaient encore mort de rire.
 
- Ça va, ça va on a compris. Gronda Niall en essuyant son survêtement.
- Si tu aurais vu la façon dont tu t'es étalé ! Hurla Louis en riant.
- C'était épic mec vraiment ! Niall gloussa.
- N'empêche que je me suis tué. Rit-il en avisant ses coudes rappés qui saignaient légèrement.
- Oh merde, ça va ? Lui demande-je en me calmant.
- Ouais c'est presque rien t'en fais pas.
- Toi. Fit Zayn en me pointant du doigt et je souris. Tu t'es nettement amélioré c'est bien, on avait du mal à te suivre.
- J'ai de bons professeurs. Ils me sourient. Je m'entraîne beaucoup en dehors du temps ou on court ensemble.
- Et niveau combat ? Demanda-t-il en regardant Zayn.
- Elle est au top du top.
- Parfait.
 
À cause de ce qui était arrivé à Ethan, les garçons avaient décidés de m'entraîner sérieusement et se remettre eux même en forme, au cas où nous devions subir une attaque du genre. Nous voulions anticiper les choses, plutôt que de se faire surprendre et de ne pas être au point. C'était pour ça que nous nous retrouvions deux fois par semaine pour nous préparer à affronter quiconque se mettrait en travers de notre chemin. Et nous étions prêt, ensemble je savais que personne ne pourrait nous battre. Surtout maintenant que nos recherches commençaient à donner quelque chose.
 
Le premier nom sur la liste était apparemment celui d'un docteur, du moins c'était ce que Peter avait trouvé sur lui. C'était le docteur Jérémy Fisher et il s'était apparemment occupé de ma mère, quand les pompiers l'ont emmené à l'hôpital. C'était lui qui lui avait sauvé la vie et rien que pour ça je voulais à tout prix le retrouver, ne serais-ce que pour le remercier. Peter était toujours à sa recherche car peu de temps après de soit disant décès de ma mère, celui-ci avait quitté Londres avec sa petite famille et n'avait donné de nouvelle adresse à personne. C'était la partie la plus embêtante, savoir où il pouvait se cacher. Et il fallait à tout prix qu'on le trouve pour qu'il puisse nous mener au second nom sur la liste et ainsi de suite jusqu'à Maggie. Parce que Maggie était avec ma mère, du moins j'espérais fortement.
 
Après avoir discuté un petit moment, nous décidâmes de rentrer. Je devais me reposer un peu pour être prête ce soir, car nous étions vendredi, ce qui voulait dire que je devais aller jouer du piano au club. L'envie n'y était pas, je préférai largement rester chez moi et roupiller un peu, mais j'avais un engagement envers Smith et je me devais de le respecter. D'ailleurs je devais lui rappeler de respecter aussi le sien, parce que j'avais l'impression qu'il l'avait un peu oublié ces derniers temps. Je voulais bien qu'il ait lui aussi des choses à régler de son côté, parce que ça ne devait pas être facile pour lui, mais il ne fallait quand même pas qu'il m'oublie. Moi aussi j'avais des choses à régler.
 
Quand je rentrai enfin chez moi, je montai directement dans me chambre, pendant que Louis, qui était rentré avec moi, filait au salon pour voir Rachel. Je refermai la porte derrière moi et m'étirai de tout mon long avant d'attraper mon téléphone que j'avais volontairement laissé dans ma chambre. Aucun appel en absence, ni aucun message. Comme d'habitude. Sauf qu'aujourd'hui j'attendais un appel de Peter et je ne l'avouerai sûrement pas, mais même après ma résolution, je ne pouvais pas m'empêcher d'espérer un message d'Harry.
 
Je secouai la tête et reposai mon téléphone sur mon bureau. J'allais attraper mon débardeur, quand on frappa à ma porte. Je soupirai et ouvris la porte pour révéler Aaron, je le fis entrer et refermai la porte derrière lui avant de m'asseoir sur mon lit. Depuis la dernière fois, les choses entre nous étaient un peu différente, du moins pour moi, lui agissait tout à fait normalement. Mais je faisais mon possible pour ne pas être trop près de lui et quand il me prenait dans ses bras, je fis en sorte qu'il ne dure qu'une seconde. Il n'avait pas l'air d'avoir remarqué que je mettais un peu de distance entre nous, du moins il ne le montrait pas. Je ne voulais qu'il s'imagine des choses entre nous, parce que Harry partit ou pas, même si je me sentais bien avec lui, je n'avais qu'une forte affection pour lui. Je n'avais pas de sentiment pour lui, à part bien sûr des sentiments amicaux, mais ça s'arrêtait là.
 
- Comment c'était aujourd'hui ? Demanda-t-il comme d'habitude.
- C'était divertissent. Souris-je en repensant à la chute de Niall. Comique même.
- Ah ouais ? Il s'assit près de moi et je hochai la tête. Pourquoi ça ?
- Bah Niall a légèrement chuté par ma faute. Il rit.
- T'es une vrai terreur hein ?
 
Je lui souris légèrement malgré le pincement au cœur que je ressentis lorsqu'il m'avait appelé terreur. Parce qu'Harry me surnommé toujours comme ça. Je le chassai vite de mon esprit, comme je me forçai à le faire depuis que j'avais pris la décision de me reprendre en main. Je soupirai lourdement et m'étirai en levant les bras au dessus de ma tête. J'avais vraiment besoin de prendre une douche, mais aussi de me reposer un peu.
 
- Je peux vous accompagner ce soir Louis et toi ?
- Non vaux mieux pas Aaron, je compte aller discuter un peu avec Smith et c'est mieux si tu n'es pas là.
- Je sais ce que je risque, je te l'ai dis la dernière fois, peu importe le danger je veux juste être prés de toi.
- Ça me touche beaucoup, mais j'ai besoin de faire ça seule tu comprends ?
- Seule ? Mais pourtant Louis t'accompagne ! Fit-il et je soupirai.
- Dire non à Louis c'est comme demander au soleil de ne pas briller.
- Je pourrais être aussi têtu que lui. J'allais répondre mais il me coupa la parole. Tu as besoin de quelqu'un auprès de toi Andréa, pour te soutenir dans n'importe quelle situation et te protéger si besoin. Laisse-moi être cette personne. Il prit mes mains dans les siennes.Laisse-moi prendre soin de toi.
- Tu ne pourras pas le remplacer Aaron. Dis-je en me levant, puis je soupirai. Arrête d'essayer de prendre sa place, tu ne pourras pas.
- Sauf que je ne suis pas lui ! Moi je ne t'abandonnerai jamais comme il l'a fait ! Il se leva lui aussi. Moi je resterai là pour te soutenir.
 
Il s'approcha et rapidement attrapa mon visage entre ses mains, il caressa mes joues mais avant qu'il aille plus loin, je me dégageai et partis ouvrir la porte de ma chambre.
 
- J'ai besoin d'être seule. Il soupira et s'avança.
- Réfléchis bien Andréa.
- J'en ai pas besoin, laisse-moi maintenant.
 
Il hésita un instant puis il finit par sortir. Je refermai la porte derrière lui et passai mes deux mains dans mes cheveux. Comme si je n'avais pas assez de problème comme ça, il fallait aussi que je gère ses sentiments pour moi. Même s'il ne me l'avait pas clairement avoué, j'avais de plus en plus de doute surtout dans sa façon d'être avec moi depuis qu'Harry était parti. J'en avais parlé à Rachel et elle m'avait confirmé mes doutes, elle m'avait même dit qu'elle s'en était rendu compte depuis un bon moment. Je ne savais plus comment faire, je tenais beaucoup à lui mais si je devais m'éloigner de lui, je le ferais.
 
Je choisi mes affaires pour ce soir et m'enfermai dans la salle de bain. Je retirai rapidement mes vêtements et réglai l'eau de la douche avant de m'y glisser. Je poussai un profond soupir lorsque l'eau chaude coula sur mon corps et détendit mes muscles endolori par l'effort. Cela me faisait un bien fou, surtout avec la soirée que j'allais avoir. J'avais besoin d'être complètement détendu et rien de mieux qu'une douche réparatrice pour y parvenir. Surtout que ces derniers temps j'avais un peu les nerfs à fleur de peau, toute cette histoire me secouait et depuis que je n'avais plus mon repère j'étais un peu perdu. Il m'en fallait un autre pour m'éviter de devenir complètement folle. J'avais d'abord pensé à Aaron, mais avec ce qui s'était passé, je ne pouvais plus me raccrocher à lui sans qu'il espère que ça aille plus loin.
 
Et puis je n'avais pas eus à chercher bien loin, j'avais ce qu'il me fallait devant les yeux. Je n'avais pas un seul, mais trois repère sur lesquels je pouvais me reposer un peu, sans ambiguïté. Je savais qu'ils seraient toujours là pour moi et que je pouvais avoir une confiance aveugle en eux. Je pouvais et pourrais toujours me retourner vers eux pour des conseils, de l'aide et du réconfort et c'était aussi pour ça que je l'ai aimé autant. Pendant des années mon père m'avait enfoncé dans le crane de ne faire confiance à personne et de toujours me méfier des gens et je l'avais écouté. Je m'étais donc dis que jamais je ne saurais ce que cela faisait d'avoir des amis de confiance. Et puis ils étaient apparut dans ma vie et plus jamais je ne voudrais qu'ils en sortent.
 
Je me savonnai rapidement et lavai mes cheveux, puis je m'attardai un peu sous la douche. Je profitai de l'eau chaude pour laver mes inquiétudes et mes doutes, mais aussi les pensées qui se dirigèrent vers Harry. Je n'avais pas besoin de penser à lui maintenant, mais bien sûr je ne pouvais m'en empêcher. À chaque fois que je pensais à lui, un vague de colère et de douleur mélangés me submergèrent tel un tsunami. J'avais beau me dire que tout irait mieux si je me relevai et continuai d'avancer seule, en faite je me berçai d'illusion. J'avais l'habitude de me perdre en lui quand ça n'allait, j'avais l'habitude de ne plus dormir seule le soir et de me serrer contre lui et je me sentais protégé.
 
Maintenant ? Je n'avais plus rien et je dormais mal la nuit. Cela faisait maintenant un peu plus d'un mois qu'il s'était volatilisé sans me donner de nouvelles, me laissant me débrouiller toute seule. Je savais que j'avais besoin de lui près de moi, mais je ne savais pas que j'en avais autant besoin. Le fait qu'il ne soit plus là, rendait les choses beaucoup plus dure pour moi. Putain voilà que je recommençai à me morfondre et ça n'était vraiment pas bon. Je me donnai mentalement un coup de pied aux fesses pour me reprendre, puis je sortis de la douche. Je m'enroulai dans une serviette et entrepris de me sécher les cheveux. Je les frottai énergiquement avec la serviette avant de prendre le sèche-cheveux et de continuer.
 
Une fois sec, je sortis de la salle de bain pour prendre mes vêtements. Je sursautai en voyant ma cousine assise sur mon lit, elle me sourit et secoua la tête. Je m'approchai et pris place sur mon lit tout en posant une main sur mon cœur.
 
- Tu m'as fais peur.
- J'ai vu ça oui. Gloussa-t-elle avant de s'allonger. Ça va ?
- Oui ça va mieux depuis que j'ai pris une douche.
- Je parlais pas physiquement. Je soupirai.
- Je fais de mon mieux et c'est pas facile avec tout ce qui s'enchaîne comme ça. Elle se redressa sur ses coudes.
- Ouais j'imagine... Tu as besoin de prendre le large.
- Mais je peux pas, faut que je retrouve ma mère. Soupirai-je en m'allongeant près d'elle.
- J'aime pas te voir comme ça, ça me fait du mal à moi aussi.
- Je vais bien je t'assure.
- Harry te manque je le vois bien, tu peux jouer les dure et berner tout le monde mais pas moi Andréa. Que tu le veuille ou non tu l'aime et il te manque.
 
Je la regardai sans rien dire et sentis les larmes me monter aux yeux, je secouai la tête pour me reprendre et me levai du lit avant de craquer. Oui elle avait raison, il me manquait terriblement et chaque jour que je passai sans lui et sans savoir où il est et ce qu'il fait, mon cœur saignait. Mais hors de question que je craque maintenant, pas quand je me forçai à garder la tête hors de l'eau. Je n'avais plus pleure depuis le soir où il était parti et m'avait laissé seule devant chez moi et je ne comptais pas recommencer. Ça non.
 
Je ravalai mes larmes et attrapai mes affaires en disant à ma cousine que je devais me préparer pour ce soir. Elle poussa un soupir et se rassit sur le lit, pendant que je m'enfermai dans la salle de bain pour m'habiller. Je passai mes sous vêtements et la robe blanche à dentelle que j'avais mis pour l'anniversaire de Danielle trois ans plus tôt. Je sortis de la salle de bain en attrapant la brosse à cheveux, je branchai mon fer à lisser. Je sortis aussi ma trousse à maquillage et me plaçai devant ma coiffeuse. Rachel se leva du lit et se plaç.a derrière moi.
 
- Je suis désolée. Elle plaça ses mains sur mes épaules. Je pensais que ça te ferait du bien d'en parler avec moi. Je soupirai.
- Je veux pas craquer maintenant Rachel, je peux pas.
- Ça aide parfois tu sais. Souvent après tu te sens mieux.
- Peut-être mais non, j'ai assez craquer dans ma vie. Je veux faire ça...
- Comme l'aurait fait ton père. Continua-t-elle en me souriant dans le miroir. Je crois que je commence à comprendre où tu veux en venir.
- Il m'a toujours dis que j'étais assez forte pour subir toutes les épreuves de la vie, sans baisser les bras. Il avait confiance en moi et je veux pas le décevoir. Ja le regardai dans le miroir. Avant pourquoi je craquais comme ça ? Parce que j'avais toujours Harry qui me servait de filer et me faisait remonter vers le haut. Maintenant il est plus et j'ai plus rien qui me retiendra si je sombre.
- Les garçons sont toujours là.
- Je sais mais c'est pas pareil...
- Je comprends.
- Je dois me débrouiller. Elle passa ses bras autour de mon cou et posa sa joue contre la mienne.
- Je serais toujours là si tu as besoin d'accord ? Je hochai la tête. Si un jour tu dois craquer ou si tu te sens pas bien, je veux que tu viennes me voir à moi en premier. D'accord ?
- Oui.
- Promis ?
- C'est promis. Souris-je. Merci Rachel.
- C'est tout à fait normal.
 
Elle attrapa des barrettes et sépara mes cheveux, puis elle prit mon fer à lisser et commença à lisser mes cheveux. Ça faisait longtemps que nous n'avions plus fait ce genre de choses, des choses simple, que font toutes les filles de notre âge. Mais disons que je n'avais pas vraiment la vie de toutes les filles de mon âge et je venais de me rendre compte que ça me manquait un peu. Les choses étaient tellement plus simple avant que je ne découvre le carnet. Après ça plus rien n'était plus pareil, en partie à cause d'une tornade de boucle brune qui avait tout retourné dans ma vie.
 
Tellement de choses avaient changées en trois ans, que ce soit pour moi ou pour Rachel. Elle n'avait peut-être pas vécu ce que moi j'avais vécu, mais sa vie avait quand même changé un peu. Elle avait une nouvelle vision des choses depuis qu'elle était au courant pour moi, elle avait surtout une nouvelle vision des gens qui l'entouraient et était devenue presque aussi méfiante que moi. Et puis maintenant elle avait Louis. Elle qui répétait à qui voulait l'entendre qu'elle n'était pas prête à tomber amoureuse, qu'elle voulait profiter de sa vie, là voilà folle de Louis. J'étais contente qu'ils se soient trouvés tous les deux.
 
- Ça avance avec Louis ? Elle croisa mon regard dans le miroir et sourit en rougissant.
- De plus en plus. Je crois que je suis vraiment amoureuse de lui. M'avoua-t-elle en rougissant de plus en plus.
- Et c'est réciproque ? Elle haussa une épaule.
- J'espère.
- Laisse lui du temps.
- Je sais, il m'a parlé d'Eleanor...
- C'est vrai ? Elle hocha la tête. C'est qu'il tient vraiment à toi alors. Je suis sûre qu'il est aussi de toi que toi tu peux l'être de lui. Il est juste plus long à la détente. Gloussai-je et elle sourit.
- Il est vraiment génial. Elle sourit des étoiles pleins les yeux. Il est doux, attentionné et tendre avec moi. Bon il a son caractère ça c'est sûr. Elle rit un peu. Mais c'est... C'est vraiment un homme incroyable.
- Je sais et je suis sûre que tu es celle qu'il lui faut Rachel. Je me retournai pour lui faire face. Vous êtes fait pour être ensemble, ça crève les yeux. Vous méritez tous les deux d'être heureux ensemble. Elle posa sa main sur ma joue.
- Merci Andréa.
 
Je lui souris et passai mes bras autour de sa taille pour la serrer contre moi. Elle caressa mes cheveux et se baissa pour embrasser ma joue. Je me retournai face au miroir et elle continua de me coiffer pendant que je m'occupai de mettre un peu de maquillage. Elle reposa le fer à lisser une fois qu'elle eut finit de plaquer mes cheveux. Je me levai après avoir fini de me maquiller et enfilai mes escarpins blanc aussi. Je m'arrangeai un peu devant le grand miroir de mon armoire et me retournai vers Rachel.
 
- T'es magnifique.
- Merci. Souris-je en lissant les plis invisible de ma robe. Bon il va falloir que j'y aille. Je regardai mon téléphone. Il me manque plus que mon cavalier.
 
La porte de ma chambre s'ouvrit, dévoilant un Louis tout sourire.
 
- Salut les plus belles. Il embrassa Rachel. T'es prête ?
- Ouais. Il me regarda de haut en bas.
- Pourquoi tu t'obstines à t'habiller comme ça ? Je regardai ma tenue.
- Ça te plaît pas ?
- Si, tu es très jolie et c'est justement ça le problème.
- Je vais pas y aller habillé n'importe comment, il faut que je sois présentable quand même.
- Oui, mais si il faut se battre parce que un mec s'approche trop de toi, c'est moi qui va y aller pas toi. J'éclatai de rire.
- Je te promets de t'aider si ça part en bagarre.
- Mouais.. Il sourit. Bon aller faut qu'on y aille.
- C'est partie, je prends juste une veste.
 
J'ouvris mon placard pour prendre une petite veste et quand je me retournai, je vis les deux tourtereaux en train de s'embrasser. Louis avait les mains sur les joues de ma cousine et l'embrassait aussi tendrement que possible, comme s'il ne voulait pas la casser. Un sourire se dessina sur les lèvres et je finis par rouler des yeux en grognant comme si j'étais jalouse, ce qui les fit bien rire. Louis se retourna vers moi en passant un bras sur les épaules de Rachel.
 
- Qu'est-ce qui a t'es jalouse ? T'en veux aussi ? Je ris.
- Héééé ! Elle lui donna un coup de coude dans les côtes.
- Quoi ? C'est juste pour rendre service.
- Aller on y va Casanova.
 
Il me sourit et embrassa une dernière fois ma cousine. Il passa un bras sur mes épaules et embrassa ma joue avant de m'entraîner hors de la chambre. Louis ouvrit la porte de la maison et après un dernier bisou à Rachel, nous fit sortir de la maison pour rejoindre la voiture. Avant qu'il ne me lâche pour rejoindre sa place derrière le volant, je l'arrêtai et me plaçai devant lui en souriant.
 
- Je vais te poser une question et j'ai besoin que tu y réponde sincèrement.
- Vas-y.
- Est-ce que tu aimes ma cousine ? Demandai-je et je jurerai l'avoir vu rougir.
- Je crois que je suis en train de tomber amoureux d'elle oui. Répondit-il avec un petit sourire timide ce qui me fit fondre.
- C'est trop génial !! Couinai-je avant de lui sauter au cou. Je suis super contente Louis, tu verras vous allez être heureux ensemble. Il rit.
- Ne lui dis rien d'accord ? Je me reculai pour le regarder. Je veux être vraiment sûr et aussi trouver les bon mots. Alors ne dis rien.
- C'est promis. Il sourit. Je suis trop contenteeee ! Je l'étreignis encore une fois en sautillant, ce qui le fit rire.
 
Il prit mon visage entre ses mains et m'embrassa sur le front en signe de protection. J'aimais vraiment ce garçon de tout mon cœur, c'était vraiment le meilleur ami que j'avais jamais eu. Personne ne pourra le remplacer et au plus les jours passaient au plus j'étais heureuse de l'avoir dans ma vie. Tout comme les deux autres garçons. J'étais vraiment contente que Louis redonne une chance à l'amour, surtout avec une fille aussi géniale que Rachel. Elle avait de l'amour à revendre et j'étais sûre qu'elle pouvait rendre Louis heureux, comme lui la rendrait heureuse. Au moins une qui avait la chance d'avoir son homme avec elle.
 
- Hé Louis. Il se retourna vers moi. Je t'aime très fort tu sais ? Il me sourit tendrement.
- Je t'aime aussi petite sœur.
 
Mon cœur bondit dans ma poitrine, c'était la première fois qu'il m'appelait comme ça. Et c'était grâce à des paroles comme ça que je pouvais continuer d'avancer.

Fight For This Love. Tome 2: RevengeWhere stories live. Discover now