Dernières volontés d'Albus Dumbledore

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Les Delacour arrivèrent le lendemain matin à onze heures. Y/N n'avait jamais vu le Terrier aussi impeccable. Le chaudron rouillé et les vieilles bottes qui encombraient habituellement les marches avaient disparu, remplacés par deux nouvelles plantes à Pipaillon qui se dressaient dans de grands pots disposés de chaque côté de la porte. Les poulets avaient été enfermés, la cour balayée, et la végétation du jardin soigneusement taillée. Y/N n'aurait su dire combien de sortilèges de Protection avaient été déployés autour du Terrier, à la fois par l'Ordre et par le ministère. Tout ce qu'il savait, c'était qu'on ne pouvait plus y entrer ou en sortir directement par des moyens magiques. Aussi, monsieur Weasley était allé attendre les Delacour au sommet d'une colline voisine où ils devaient arriver par Portoloin. Leur approche fut signalée par un rire étrangement aigu qui se révéla être celui de monsieur Weasley. Quelques instants plus tard, il apparut à la porte, chargé de bagages, marchant aux côtés madame et de monsieur Delacour et de la sœur de Fleur.

"Maman ! s'écria Fleur en se précipitant pour la serrer dans ses bras. Papa !"

Les Delacour se révélèrent des hôtes plaisants et serviables. Pour le dire d'une autre manière, ils n'avaient pas changé depuis la dernière fois que Y/N les avait vus. Ils étaient contents de tout et ravis d'aider aux préparatifs du mariage. Monsieur Delacour qualifiait tout ce qu'on lui montrait de "Charming, comme on dit chez vous", depuis le plan de table jusqu'aux chaussures des demoiselles d'honneur. Madame Delacour était une virtuose des sortilèges ménagers et nettoya impeccablement le four en un tournemain. Gabrielle ne quittait pas sa sœur aînée, essayant d'apporter son aide de toutes les manières possibles. Le Terrier n'était malheureusement pas conçu pour héberger tant de monde. Monsieur et madame Weasley dormaient à présent dans le salon après avoir insisté pour que monsieur et madame Delacour occupent leur chambre en les faisant taire à grands cris leurs protestations. Gabrielle dormait avec Fleur dans l'ancienne chambre de Percy et Bill partagerait la sienne avec Charlie, son garçon d'honneur, lorsque celui-ci arriverait de Roumanie. Cela faisait plaisir à Y/N de revoir sa famille éloignée. Au début, madame Delacour l'avait un peu harcelé de question. Après tout, la dernière fois qu'elle l'avait vu, le Serdaigle allait rentrer en quatrième année. Le voir trois ans plus tard, après le cimetière et la bataille du ministère, devait faire un choc, surtout lorsque l'on voyait son visage. Le 31 juillet arriva finalement. Le matin, Y/N alla dans la chambre de Ron et Harry et les trouva en train de balancer des affaires à coups de baguette magique dans toute la pièce. Harry avait l'air très content que la Trace soit levée. Il pointa sa baguette sur le bureau encombré.

"Accio lunettes ! lança-t-il."

Elles s'envolèrent et une expression satisfaite apparut sur le visage de Harry jusqu'à ce qu'elles lui arrivent en plein dans l'œil.

"Joli, ricana Ron.

- Bon anniversaire, dit Y/N, à moitié hilare."

Harry tenta aussi de nouer les lacets de ses baskets par la magie - il lui fallut plusieurs minutes pour dénouer à la main le nœud qui en résulta - et colora d'un bleu vif les robes orange que portaient les joueurs des Canons de Chudley sur les affiches de Ron.

"Si j'étais toi, je fermerais ma braguette à la main, conseilla Ron, qui eut un petit rire moqueur envoyant Harry baisser les yeux pour vérifier. Voici ton cadeau.

- Déjà les cadeaux ? s'étonna Y/N. Tu ne peux pas nous attendre ? 

- Je ne veux pas que ma mère le voit, répondit énigmatiquement Ron.

- Un livre ? s'étonna Harry en prenant le paquet rectangulaire.

- Une petite entorse à la tradition, on dirait, commenta Y/N.

Hermione Granger x Lecteur (Reader) - Les Reliques de la Mort - Livre 7Where stories live. Discover now