Chapitre 11

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Je continue de pleurer de plus en plus. Pourquoi ça me fait si mal? En théorie, ça devrait me faire ni chaud ni froid, mais c'est tout l'inverse ça me fait un mal de chien. J'ai l'impression qu'on m'a coincé le cœur entre deux portières. Je prend sur moi et me lève. Je vais dans la cuisine et me sert un verre d'eau. J'entends la porte s'ouvrît et tombe sur Amber. Elle s'arrête en me voyant. J'imagine que ma tête doit faire peur.

Amber: mais qu'est-ce qu'il t'arrive?

Je ne cherche pas plus et cours dans ses bras. Elle me sers fort, elle doit sentir que j'ai besoin de réconfort. Elle m'emmène sur le canapé.

Amber: raconte moi

Y/n: c'est à cause du garçon dont je t'ai parlé...

Amber: qu'est-ce il a fait?! Je jure que je vais lui couper les couilles et les enfoncer dans-

Y/n: du calme! Ça ne mérite pas la peine capitale pour un homme quand même!

Amber: ça c'est à moi d'en juger ma belle. Allez raconte.

Y/n: bah...tous ce passait bien mais parfois, il est tellement...possessif que ça en devient étouffant tu vois?

Amber: je comprends. Tu sais certaines personnes ne savent que exprimer leurs sentiments de cette manière, par la possessivité.

Ce qu'elle dit est d'une logique implacable mais Tom n'a pas de sentiment pour moi. Sinon je le saurais non?

Y/n: tu sais je crois que c'est juste dans sa nature.

Amber: tu en as discuter avec lui. Tu lui a dis que sa possessivité excessive te rendait malheureuse?

Y/n: pas mot pour mot

Amber: tu devrais. Mais bon pour le moment, ne parlons plus de cet abruti. Sèche t'est larmes. On va se regarder un bon film.

Je m'exécute. Je parlerais peut-être avec Tom plus tard, là c'est encore trop tôt. Il m'a vraiment énerver. J'ai conscience que le contrat impose des choses mais là c'est trop. M'interdire de voir mes amies et me coller un traceur. Il ne faut pas abuser quand même.

POV TOM:

Je rentre chez moi en pétard. Elle ne comprend pas que je fais ça pour la protéger et pas pour l'emmerder! Je décide d'appeler Harrison. Quand j'ai besoin d'un conseil il est toujours au rendez-vous. Il connaît mais « pratiques ». Il sait que j'ai des soumise. Il m'a toujours soutenus malgré que lui soit un grand romantique. D'ailleurs il a une copine. Je ne l'ai encore jamais vu mais ça ne saurais tarder. Il décroche.

Tom: salut mon pote, j'ai besoin de toi

Harrison: c'est a cause d'une fille non?

Tom: oui...

Harrison: je rapplique

Il arriva 10 minutes plus tard. Je lui ouvre et on s'installe dans le canapé.

Harrison: raconte

Tom: c'est ma soumise. Elle me rend fou! Elle fait des trucs qui me mettent hors de moi!

Harrison: comme quoi?

Tom: elle est aller déjeuner ce midi avec un ami à elle.

Harrison éclata de rire. Je lui jeta un regard noir. Ça l'amuse vraiment?

Tom: qu'est-ce qui te fait rire?

Harrison: tu ne crois pas que tu as légèrement sur-réagis? Elle a juste déjeuner avec un ami, elle ne lui a pas rouler un patin.

Tom: oui mais j'ai bien vu que ce « pote » voulait bien plus que déjeuner.

Harrison: quand bien même, tu en as trop fait.

Cinquante Nuances de HollandDonde viven las historias. Descúbrelo ahora