unconditional love, kylian mbappé

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>>>pdv mbappé

j'arrive enfin à clairefontaine, je sors de la voiture et récupère ma valise dans le coffre. j'ai le droit à guillaume qui a déjà dégainé sa caméra, il me fait trop rire lui. il est toujours là, je sais pas comment il fait.

je monte rapidement les escaliers en parlant vite fait à guigui et pousse la porte. je suis accueilli par deschamps et guy.
-t'as fait bon voyage mon kylian ?, me questionne l'entraîneur
-ouais, je suis content d'être enfin arrivé
-j'aime bien ton style d'aujourd'hui, ça te va bien
je lui fais un grand sourire et on commence à parler de divers choses pas très interessantes. je finis par monter les escaliers toujours avec ma valise pour aller saluer mes amis qui sont à l'étage.

-comment ça va mon grand?
-très bien et toi la pioche ?
-toujours aussi bien

après avoir salué tout ceux qui étaient déjà arrivés, je vais enfin dans ma chambre. je suis content de les retrouver ces imbeciles, ils m'avaient bien manqués.

la journée avance, deschamps nous fait de nombreux discours pour nous annoncer le programme. on a trois jours d'entraînements, un match contre l'italie, deux jours d'entraînements à nouveau, un autre match et puis c'est bon, on rentre. juste une semaine avec eux avant de retrouver tuchel, la flemme putain. j'ai hâte qu'il se taille celui-là, de ce que j'ai compris ça devrait pas tarder. dieu merci.

-des nouvelles niveau meuf kylian ?, me dit grizou
-merci frere, moi j'en peux plus de lui dire, rétorque presnel
-ta gueule toi, repondis-je
-racontez moi tout, répond le blond
-bah il se tape tout ce qu'il bouge
-c'est pas vrai, arrête, ajouté-je sans grande conviction
il me lance un regard noir me laissant pas trop le choix de répondre
-bon ok j'avoue, mais vas-y c'est rien, prenez pas la tête avec ça
-mais kylian c'est pas possible, faut que tu te poses au moins une fois dans ta vie, me répond presnel
-presko on en a déjà parlé hier, ça me saoule, ça sert à rien vos trucs de merdes là
j'arrête de courir avec les gars et pars m'échauffer à taper dans des ballons, je suis bon qu'à ça
-kyliaan, revient !, crie le joueur espagnol dans mon dos
je préfère simuler de n'avoir rien entendu et m'en vais

j'aimerais bien qu'ils comprennent que je m'en care un reims de leurs histoires d'amour à deux balles.

je tape dans quelques balles et griezmann finit par me rejoindre, il s'excuse en vitesse et on commence à parler d'un sujet tout autre. il me propose un resto avec son père, son frère et sûrement quelques uns des joueurs après le match contre l'italie
-avec plaisir !
-ramènes ta famille, ça fait longtemps qu'ils se sont pas vus avec mon père
-je sais pas si mes parents seront là, mais ethan sera là
-vas-y c'est carré
deschamps nous crie depuis l'autre côté du terrain de partir nous entraîner, ce qu'on fait sans négocier. il faut qu'on le gagne ce match, pas le choix.

le match est demain, on a fait des plutôt bons entraînements et l'ambiance est vraiment bien en ce moment. y'a eu un genre de regain d'énergie général, ça fait vraiment du bien de travailler dans cette ambiance là. le psg j'ai toujours énormément aimé être avec eux, j'ai toujours rêvé de soulever la coupe de la champions league avec eux, mais j'ai peur de pas avoir l'envie réellement de prolonger. heureusement que j'ai neymar, c'est clairement lui qui me motive le plus à rester. je pense que j'aurais baisser les bras depuis un bon bout de temps sans lui.

-allez les gars, bougez vous, on part dans 10min
je me dépêche de descendre les escaliers et monte dans le bus, direction le stade. le match est à paris ce soir, c'est carré pour remotiver tout le monde avec le public. y'a pas meilleur public que celui de l'équipe de france.
je m'assois à une place tout seul et enfonce mes écouteurs dans mes oreilles. ma playlist démarre en aléatoire et damso se met à résonner dans mes oreilles.
le trajet se passe dans un certain calme, on est tous focus pour le match de ce soir. on arrive finalement vers 17h30 et on débute notre échauffement.

-on le gagne ce match les gars, on leur laisse pas le choix ok ? défense en acier !
la voix de pogba résonne dans tout le vestiaire. on tape tous sur la table et on part sur notre pelouse.

le coup de sifflet résonne dans tout le stade désignant le début du match. pavard récupère directement la balle et le match commence bien.

on arrive à se créer de nombreuses occasions contrairement à eux mais aucune est concluante et on approche grandement de la mi-temps. il est temps pour nous de se réveiller la. soudain, sur un coup de pied arrête de grizou que personne n'avait vu venir, la balle rentre enfin dans les filets, nous faisant passer à 1-0. la pression étant redescendu, on gère un peu mieux. il nous reste 5 minutes avant la mi-temps.

le temps passe lentement, ils commencent à récupérer de plus en plus le ballon et on joue beaucoup trop bas. tellement bas qu'ils arrivent finalement à égaliser le score à 1-1. putain.

4 minutes de temps additionnel, ça peut le faire. et heureusement. pogba me fait un magnifique centre, après une action à nouveau dangereuse des italiens, et le ballon arrive pile dans mes pieds. le champs est dégagé, il n'y a quasiment aucun défenseur. j'accélère, du plus que je peux, réussissant à semer les deux défenseurs qui étaient tout de même là. je tire du mieux que je peux, en cadrant au maximum et le ballon vient se loger au fond des filets. allez ! 2-1. je cours vers une caméra pour faire ma célébration. je regarde droit vers cette dernière et une fois celle-ci faite, je lève les yeux vers la tribune au dessus. je vois le père de grizou et, juste avant que tous mes coéquipiers me sautent dessus, je croise le regard d'une fille assise juste à côté de lui. ces yeux bleus pétillent et elle est en train d'applaudir, un grand sourire accroché aux lèvres. je perds finalement son regard lorsque dembele me saute dessus.