Chapter 11

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«C'est papa, qu'est ce qu'il se passe, tout va bien ? »
- Oui, ne t'inquiètes pas j'ai juste eu peur mais c'était mon reflet dans le miroir, j'ai cru que c'était quelqu'un. Désolée de t'avoir réveillé.
- C'est rien, bonne nuit.
- Bonne nuit, papa.

J'attends quelques secondes avant de m'énerver contre Rafe, en tentant d'être silencieuse.

June : Je peux savoir ce que tu fais dans ma chambre ?! Tu es vraiment malade.

Rafe : Tais toi un peu, tu me fatigues.

June : Mais ? Vas te faire foutre.

Rafe : Si tu savais à quel point t'étais bonne en soutif.

June : Heureuse de le savoir.

Rafe : Tu étais où ?

June : Quoi ?

Rafe : T'es conne au point de ne pas comprendre quand je te parle ?

June : Sors de ma chambre.

Rafe : Dis moi où tu étais.

June : J'étais partie me balader.

Rafe : Bien sûr. Tu étais encore avec tes Pogues !

June : Tais toi tu vas réveiller mes parents ! Je fais ce que je veux.

Rafe : Il faut vraiment être stupide pour traîner avec des gens pareils en étant une Kook.

June : Demande à ta sœur, elle te dira ce qu'elle en pense.

Rafe : De quoi tu parles ?

June : Rien. Maintenant sors de ma chambre.

Rafe : Si ma sœur se met à traîner avec vous, je te conseille de surveiller tes arrières, je pourrais ne pas être très loin, et balancer à tes parents que leur fille est amie avec des Pogues.

June : Et moi je pourrais dire à ton père que tu n'es qu'un drogué, à moitié fou. Cela dit, ça ne devrait pas trop surprendre ton père vu que lui-même en est un.

Rafe : Je t'interdis de parler de mon père comme ça. Tu n'es qu'une sale idiote prétentieuse.

June : Et toi tu n'es qu'un psychopathe drogué.

Rafe : Pourtant cette partie de moi t'excite.

June : Tu sais ce qui m'excite ? C'est de te voir sortir de ma chambre.

Rafe : Non au contraire, je crois que tu aimes bien quand je suis près de toi, que tu sens ma respiration dans ton cou, et mes mains sur tes hanches, me dit-il en s'approchant de moi et en posant ses mains sur mon corps.

June : La seule personne que tu exciteras, c'est la gardienne de prison quand tu seras en taule, évoquais-je en lui mettant un coup de genou dans son sexe.

Il plisse les yeux, sert les dents de douleur, et m'insulte au passage.

June : Sors.

Celui-ci me dévisage, un regard noir naît dans ses yeux, et il sort par probablement le même endroit par lequel il est entré, la fenêtre.

J'enfile donc mon bas de pyjama, et vais enfin dans mon lit. Je fais un tour sur mon téléphone et envoie un message à Kiara pour lui dire que je suis bien rentrée. Puis, je pose celui-ci et trouve rapidement le sommeil.

Le lendemain matin, une dispute éclate dans le salon, ce qui me réveilla. J'enfile un sweat et me rends dans la pièce de vie, où je trouve mes parents entrain de se quereller.

- Tout va bien ?
- Oui, monte dans ta chambre ma puce, dis mon père.
- Pourquoi vous vous engueulez ?
- Les affaires, ça ne te concerne pas. Vas faire tes devoirs, dit ma mère froidement.
- J'ai déjà tout fait.
- Alors pars, vas faire un tour, mais ne reste pas ici. Ton père et moi devons discuter.
- Mais...
- NE DISCUTE PAS ! cria ma mère.

Je montai dans ma chambre, pris rapidement une douche et m'habillai, puis sortis de la maison, allant je ne sais où avec mon vélo.

Je roulai sans but précis, espérant tomber sur quelqu'un qui embellirait ma journée mal commencée, mais rien. Personne dont je connaissais le nom, seulement quelques gens vivant leur vie, avec la chance ou le malheur de vivre sur l'île d'Outer Banks.

Puis, je me rappelle que j'étais sensée aller chez Madame Grubbs, avec Kiara normalement. Mais je pris aussitôt la décision d'y aller seule, afin de confronter la situation telle qu'elle est, espérant qu'elle et son mari soient tranquillement entrain de manger dans leur jardin, profitant du soleil qui réside aujourd'hui.

En arrivant chez elle, je ne vois rien de tout cela. Le salon de jardin est complètement renversé, et des cris proviennent de l'intérieur de la maison.

Je m'approche alors de celle-ci, en espérant que se soit une simple dispute de couple, comme celle qui s'y trouvait chez moi ce matin. Mais Lana hurle de plus en plus fort, tandis que deux hommes la harcèlent pour qu'elle leur dise je ne sais quoi. Quelques minutes passèrent, puis ils sortent de la maison, prennent leur bateau et disparaissent peu à peu.

Je me précipite à l'intérieur et vais demander à mon ancienne nourrice comment elle se porte. Celle-ci a du mal à se relever, mais est dans un meilleur état que je ne l'espérais. Je lui sers un verre d'eau et lui demande ce que ces hommes souhaitaient. La femme communique difficilement, apeurée et cherchant longuement ses mots.

June : Lana, vous vous rappelez de moi ?

Lana : Oui, oui bien sûr, dit-elle en sanglotant.

June : Je vais appeler la police.

Lana : Non, pas la police s'il te plaît. Tu ne devrais pas rester ici.

June : Ne vous en faites pas pour moi, ils voulaient quoi ces types ?

Lana : Ils, ils cherchaient quelque chose.

Puis, je me rappelle que les Pogues m'avaient parlé d'une boussole, et me l'avaient confié lorsqu'ils ont su que je devais aller rendre une visite à Madame Grubbs.

June : En rapport avec une boussole ?

Celle-ci examine quelques instants la boussole ancienne que je sors de ma poche.

June : Vous reconnaissez cet objet ?

Lana : Non, non.

June : Elle appartenait au père de John B Routledge, Scooter l'avait.

Lana : Scooter est mort.

June : Quoi ?

Lana : Son corps a été retrouvé dans les marais près d'ici.

Je mets quelques instants avant de me rendre compte de la nouvelle.

Lana : Scooter ne l'avait pas, et ne parle à personne de cette boussole, surtout pas à ces types.

June : Pourquoi ?

Lana : Pars d'ici.

Après lui avoir demandé pourquoi a plusieurs reprises, sans obtenir de réponse, je décide de quitter les lieux et de rejoindre les Pogues pour leur dire la nouvelle.

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Coucou ! Désolée de ne pas avoir pu poster hier soir je n'avais pas internet, j'espère cependant que ce chapitre vous a plu !! Bonne journée <3

Rivaux // Rafe CameronWhere stories live. Discover now