Chapter 34

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On s'embrassait.
On se dévorait du regard.
Il me léchait le cou et mon lobe d'oreille.
Il me mordillait la bouche.
Je n'avais jamais été aussi heureuse.
En un rien de temps, il était devenu mon monde.
Je ne pouvais plus vivre sans lui à présent, je le savais.
Je rêvais de l'avoir à mes côtés jusqu'à la fin de mes jours.
Je ne pouvais plus faire comme s'il ne se passait plus rien entre lui et moi.
J'étais folle de Rafe Cameron.

Je poussa un léger cri lorsqu'il embrassa le haut de ma poitrine. Il était si irrésistible. Comment avais-je fait pour ne pas le remarquer plus tôt ?

Il me caressa le ventre, de la manière la plus douce possible. Je n'avais jamais encore connu cette facette de lui, et j'avais terriblement envie de la rencontrer.

Rafe : Tu es si douce.

Ses mots me fire frissonner. Je n'arrivais plus à le sortir de mes pensées.

Mes mains se posèrent sur son teeshirt, au niveau de son torse, puis il l'enleva en un rien de temps, pour mon plus grand plaisir. Je pouvais à présent le caresser, et sentir sa chair sous la paume de ma main. Il est parfait.

Ma seconde allait se caler sur sa nuque, et je l'approchait de moi pour approfondir notre baiser. Tout n'était que passion. J'aurais voulu ne jamais m'arrêter.

Rafe : Je peux...te toucher ?

June : Imbecile, je ne demande que ça.

Il sourit puis glissa alors sa main sous mon short et frotta ma partie intime par dessus le tissu de ma culotte. J'avais déjà envie de crier. Lui aussi prenait du plaisir, je le sentais devenir dur à mon contact. Il poussait de fortes expirations, comme s'il luttait.

Puis, il changea sa main de position, et la cala sous ma culotte, ou je sentis à présent ses doigts chauds me pénétrait. Bordel, j'en voulais encore et encore. Faites que ce moment soit infini, je ne pourrais jamais m'arrêter.

Mes cuisses n'ont jamais autant tremblé, mon ventre ne s'est jamais autant contracté, mes cordes vocales n'ont jamais autant lutté pour ne pas crier.

Tandis qu'il me pénétrait encore et encore, de manière toujours plus rapide. Je déboutonnais son pantalon et en sortit son sexe. Il était dur, et n'avais jamais tant demandé à ce que l'on s'occupe de lui.

Rafe me sourit alors de plus belle.

Rafe : Ne te force pas pour moi, te toucher me provoque déjà beaucoup de plaisir.

June : Je ne me force pas pour toi, je te branlerais seulement si tu es d'accord et que tu en as envie.

Rafe : Alors, tu peux complètement le faire.

Nos cris paraissaient simultanés et même si nous étions loin de l'île, j'avais peur que tous les habitants nous entendent.

Je prenais énormément mon pied, je ne pouvais pas le nier. Rafe Cameron était très fort dans son domaine, je ne ressens aucune douleur et aucun stress, et pour ça je lui en serai a jamais reconnaissante. Il est entrain de me donner le plus beau des moments.

Une heure, plus tard, nous étions encore dans ce lit, dans cette cabine à regarder par le hublot l'eau de la mer, et à s'embrasser lorsque l'envie nous en prenais. Même si nous n'avions pas couché ensemble, ce que l'on avait fait été déjà formidable, et je ne me voyais pas le faire maintenant. Je n'étais pas encore prête et je voulais que le moment où nous le fassions, marque le vrai début de notre histoire.

Lorsque Ward et mes parents ne seront qu'un mauvais souvenir et que nous pourrions vivre en paix et ne plus avoir besoin de se cacher. Seulement, comment les supprimer de notre vie ? Autant essayer de quitter l'île par la nage.

Au fond de moi, je me sentais bête. Bête d'avoir un jour pensait que Rafe était tout comme son père, alors que c'était le contraire. Bête de ne pas avoir cherché plus loin alors qu'il était évident que Rafe avait peur de son père, qui lui obéissait pour enfin avoir la reconnaissance qu'il méritait. Je me sentais bête de l'avoir détesté alors que depuis le début je pouvais l'aider. Bête parce que je me suis arrêté à des putains de préjugés, des putains de stéréotypes dont cette île est remplie. Je me sentais extrêmement bête parce que, cette fois ci, j'avais eu exactement la même manière de pensée que les habitant d'Outer Banks, quelque part, je ne valais pas mieux qu'eux. Mais je voulais y remédier, je voulais être meilleure, je voulais changer cette île et qu'elle devienne enfin une île saine. Bordel, cet endroit a trop de potentiel pour le laisser filer de cette manière, à cause des personnes comme mes parents ou comme Ward.

Lorsque Rafe posa pour la 54e fois ses lèvres sur les miennes depuis dix secondes, mon téléphone sonna.

Je le pris dans mes mains et vis que c'était Sarah qui tentait de me joindre.

Rafe : Elle sait qu'on est tous les deux ?

June : Oui. Elle ne sait pas où, mais elle sait que je suis avec toi.

Rafe : Ça fait trois heures que tu es partie de chez John B, peut être qu'elle s'inquiète. Tu devrais répondre.

Je l'écoutais et répondais alors à l'appel.

Sarah : June, reviens tout de suite à la maison, dit-elle en pleurs. Amène Rafe si tu veux mais dépêche toi, je t'en supplie !

Puis elle raccrocha.

Je tournais la tête vers Rafe, qui était empli d'incompréhension.

Rafe : Qu'est ce qu'il se passe ?

Il était dur de lui répondre, parce que moi-même je n'en avais pas la moindre idée.

Rivaux // Rafe CameronWhere stories live. Discover now