2. Dîner explosif...

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Les verres trinquent les uns dans les autres et nous nous crions « Salute ! » en cœur. Tous attablés autour de la grande table familiale, ce soir, nous dînons tous ensemble.

Le repas dans nos assiettes, nous mangeons en discutant principalement du prochain évènement, les 90 ans de Ferrari.

Alors que je stresse de plus en plus de leur réaction, je prends mon courage à deux mains et interromps les discussions en me levant.

- Alizia ? Tout va bien ?

- Oui. J'aimerais vous parler de quelque chose... dis-je pas très fort. Le silence dans la salle me pétrifie un peu plus et mon regard fixe un point dans le vide.

- Allons, parle mon enfant, intervient mon grand-père.

- Je... je vais aller vivre ailleurs.

- Pardon ? Les couverts de mon père se posent sur la table rapidement et le regard qu'il me lance ne signifie rien de bon pour la suite.

- Je vais aller vivre dans mon appartement.

- Tu n'as pas d'appartement, Alizia.

- Si. J'ai un toit pour Livio et moi. Et je compte m'y installer à la fin de la semaine.

- Quoi ?!

La colère de mon père fait vibrer la table lorsque ses poings se cognent dessus. Il se lève et me pointe du doigt.

- Tu restes ici ! Qu'est-ce que c'est que cette histoire de vouloir partir ?! Qui t'a mis ça dans la tête ? C'est Giuliana, c'est ça ? Je savais que ce n'étais pas une personne que tu devais fréquenter !

- Ne parles pas d'elle comme ça ! C'est ma décision ! Je veux vivre ma vie, c'est tout.

- Aucun problème, mais tu la vivras ici ! Comme ta mère avant toi et comme ta sœur le fera !

- Non ! Je veux me construire un foyer !

- Alizia si...

- Stop ! Ça suffit ! ordonne mon grand-père. Francesco, assieds-toi.

Mon père s'assoit à sa demande.

- Ici, vous êtes chez moi. Et aussi longtemps que vous serez chez moi, c'est moi qui déciderai. Je n'ai jamais retenu ma fille d'habiter ici, et je ne retiendrais sûrement pas ma petite fille. Vous êtes dans ma demeure Francesco, je décide de ce qu'il y a de mieux. Donc, Mia principessa, que veux-tu faire ?

- Je veux habiter dans mon chez moi avec mon fils, nonno. Je veux construire mon propre foyer et ma vie.

- Bien, dans ce cas-là, tu déménageras quand tu en auras envie.

- Piero... Souffle mon père.

- Ma maison, ma petite fille, mes règles ! Crie mon grand-père en se levant. Il serait peut-être temps que vous compreniez que vous êtes loin d'être un Ferrari. Si elles veulent quelque chose, je ferai tout ce qui est en mon pouvoir, tout, pour qu'elles l'aient !

- Piero, assieds-toi s'il te plaît. Ma grand-mère pose une main sur l'avant-bras de son époux et lorsqu'il la regarde, l'homme de la maison soupire avant de se rassoir.

- Alizia, je ne veux que ton bonheur, reprend mon paternel.

- Je le sais, mais je serais aussi heureuse dans mon chez moi.

- Quand pars-tu ? Demande Flavia, ma petite sœur.

- Je pensais soit avant l'exposition à Milan, soit après.

- Et comment tu vas faire, tu sais ici tu as Paola, Tino, ...

- Paola et Tino seront toujours là pour aider ta sœur. Lorsqu'elle aura besoin d'eux ou de quelqu'un d'autre, elle n'aura qu'à les appeler.

- Merci nonno.

- Maintenant assieds-toi et mange, principessa.

Je souris à mon nonno et reprends place à table. Les conversations se relancent et le repas se termine sans encombre. Nous discutons tranquillement devant un café quand le babyphone émet les pleurs de Livio.

- J'y vais mademoiselle.

- Non, je vais y aller.

Je monte rapidement dans ma chambre et quand j'apparais au-dessus du berceau, les pleurs de mon fils se calment déjà. Je le prends dans mes bras avec sa petite couverture et son doudou puis redescends. Sur le chemin, j'embrasse son crâne et lui chuchote des mots réconfortants.

- Awww... le regard de ma sœur s'attendrit immédiatement.

J'entre dans la salle. Livio a sa tête logée dans mon cou et ses petites mains sont agrippées à mon teeshirt. Je souris et m'assois de nouveau à table.

- Il est vraiment beau... Dit doucement ma grand-mère.

- Il est magnifique tu veux dire, la reprend Flavia.

- C'est normal, c'est un Ferrari, sourit fièrement Piero.

- As-tu des nouvelles de son père ?

- Hmmm... Sujet sensible... Dis-je faiblement, mais au regard de ma mère je comprends que cela ne l'enchante pas du tout.

- Alizia...

- Il est quelque part dans l'océan Atlantique.

Le père de Livio, Fabio, est engagé dans la marine italienne. Il est parti il y a plus de 14 mois dans les eaux internationales. Je n'ai pas eu de nouvelles depuis 4 mois donc... Il faut d'ailleurs que je lui écrive et que je lui envoie des photos de Livio.

Après une petite demi-heure, je salue tout le monde et monte dans ma chambre. Je reste à contempler Livio jusqu'à ce que la fatigue me gagne et que je m'endorme sur la chaise à côté de son lit.

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Voici les deux premiers chapitres de cette histoire ! Sachez que j'ai déjà pas mal de chapitres, donc je posterais assez régulièrement, le mardi et le jeudi. Certaines semaines, je posterai aussi le samedi, mais ce ne sera pas pour tout de suite. N'hésitez pas à donner vos avis, je serais ravi de les entendre.

🤍🤍 love

EreditáWhere stories live. Discover now