35. La dernière de l'année

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1 décembre 2019 ~

Moi qui pensais ne pas fermer l'œil de la nuit... J'ai dormi plus de 8h dans les bras très confortable, il faut se le dire, d'un pilote de Formule 1. Et pas n'importe lequel ! Charles Leclerc.

Quand je vais raconter ça à ma sœur, elle ne va pas en croire ses oreilles.

Lorsque j'ouvre les yeux, le soleil traverse la pièce de long en large. Je me redresse et tourne la tête vers l'être humain qui dort paisiblement à mes côtés.

Je sors du lit pour aller dans la salle de bain prendre une douche. En sortant, je découvre le monégasque assis sur le balcon de ma chambre avec quelque chose qui s'apparente à un petit déjeuner devant lui.

- Bonjour, dis-je doucement en le rejoignant.

- Salut.

Je m'assois à côté de lui et regarde les bols de fruits, le jus d'orange, les viennoiseries, et autres délices. Je remercie le pilote et commence à manger.

- Tu as rendez-vous à quelle heure sur le circuit ?

- Je dois y être un peu avant 13h.

- Tu manges avec tes frères ?

- Oui, je vais passer un peu de temps avec. Tu veux te joindre à nous ?

- Non, profite d'eux. Je vais retrouver l'équipe pour le déjeuner.

- Sûr ?

- Oui.

- D'accord.

Nous continuons de manger en discutant un peu de la journée. Puis le pilote me demande si j'ai pu régler le problème de la plage pour lundi, ce à quoi je réponds oui. J'ai fait réserver une petite parcelle de la plage de l'hôtel pour qu'on puisse être tranquille. Une fois finit, je me lève pour aller préparer mon sac et rejoindre le circuit, mais le pilote en décide autrement et me tire vers lui.

Je me retrouve donc assise sur ses genoux, un de ses bras entourant mon corps pour éviter que je tombe et son autre main jouant avec mes doigts.

- Charles ?

- Hm ?

- Hier soir...

- Hier soir, avant que l'alarme incendie résonne, je t'avais près de moi, un peu comme maintenant, et tu avais tes mains sur moi. Et avant que tu demandes quoique ce soit, oui, Alizia, j'allais t'embrasser.

Le rouge me monte aux joues immédiatement et je baisse un peu la tête, gênée. Mais pourquoi suis-je aussi gêné ? Avec Fabio, je ne ressentais pas ça, les sensations n'étaient pas aussi intenses.

- Parle-moi, dis-moi pourquoi ta situation est complexe.

- Je, pas comme ça, Charles, pas ici. Je te promets que je te le dirai, mais pas ici.

Le monégasque tourne la tête et regarde la vue que nous avons du balcon. Je pose mes mains sur ses joues et reconnecte son regard au mien. Je vois bien qu'il est déçu que je ne me confie pas à lui.

- Écoute-moi, ce n'est pas une question de confiance ou autre, parce que j'ai pleinement confiance en toi. Bon ça, ça me terrifie un peu, je te l'accorde. C'est juste que ce que je dois te dire, peu de personne le sait. Il n'y a que ma famille qui est au courant et pour l'instant ça doit rester comme ça. Je, à la fin de l'année, je dois confirmer mon choix de carrier dans l'entreprise. J'ai le choix, on me laisse choisir. Soit la communication, soit la direction, soit la F1.

- La F1 ? Mais tu, sérieusement ?

- Oui, c'est une de mes options. Mais je pense que je vais garder la direction, en mettant mes conditions. Je ne renonce pas à la F1, je veux retrouver les sources de l'entreprise et bien sûr que je viendrais vous voir. Laisse-moi jusqu'à la fin du mois, après, je te le dirais.

EreditáWhere stories live. Discover now