13. First day in Sagapore

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19 septembre 2019 ~

- Mademoiselle Ferrari, nous sommes ravis de vous accueillir !

Me voilà enfin arrivé au circuit de Singapour. Après de déchirants adieux à Livio, j'ai rejoint l'aéroport le plus proche et je me suis envolé pour le Grand Prix. Voyager de nuit me permet d'arriver tôt et de jour.

Cette piste est définitivement magnifique. C'est un circuit au cœur de la ville comme pour Monaco et je dois dire que je suis encore plus impressionné que lorsque j'étais à Monza.

Accueillis par le directeur, il me conduit dans une salle et m'explique le déroulé du week-end, ainsi que certaines règles que je dois respecter. Comme celle-ci :

- Vous avez accès à toutes les parties du circuit sauf les box des autres écuries étant donné que vous travaillez avec la Scuderia Ferrari.

- Aucun problème, je comprends parfaitement.

- Pour votre sécurité, un homme vous suivra à distance raisonnable. Il interviendra en cas de danger ou quand il pense que la situation peut porter atteinte à votre personne, annonce-t-il. Je me doutais qu'il y aurait une sorte de protocole, mais je ne m'attendais certainement pas à avoir un... garde du corps ?

- Oh, d'accord.

- En cas de problème, Jonas à mon numéro et vous l'avez aussi.

- Ne vous en faites pas, tout se passera bien, affirmai-je.

L'homme qui me "surveille" pendant le week-end prend ces fonctions directement et nous quittons la salle de réunion. Nous nous rendons au Motor Home Ferrari et je remarque les deux pilotes en pleines discussions, adossés à la barrière devant le bâtiment. Le 1er à me voir c'est l'allemand. Un grand sourire sur le visage, il vient à ma rencontre et me sert contre lui.

On se lâche et Charles prend le relais. L'étreinte est longue et elle me surprend légèrement. Lorsque qu'il chuchote : « je suis heureux que tu sois venu », cela me désarçonne encore plus. J'ai l'impression de prendre un coup de marteau sur la tête. Pourquoi tant de "déclarations"...

- Moi aussi, je suis... heureuse d'être là, je souris en le lâchant. Un peu gêné, je regarde Sebastian qui est à deux doigts d'exploser de rire.

- Bon, on rentre ? Demande Charles.

Je suis les deux garçons et rentre dans le Motor Home. Nous nous installons à une table et pilotes remarquent enfin mon "gorille". Charles fronce les sourcils et le montre du doigt, alors je leur explique la situation. Le plus vieux des deux lève les yeux au ciel, trouvant sa présence complètement inutile, mais je lui assure que c'est obligatoire et nécessaire.

L'heure est venue des conférences de presse, j'accompagne donc le monégasque qui passe avant son coéquipier. Je m'installe sur la chaise qu'on m'indique et face au pilote numéro 16. En pleine ligne de mire...

Lorsque l'entrevue se termine, je reste assise puisque que c'est au tour de Vettel. 45 minutes plus tard et après avoir écouté les points de vue des deux pilotes sur la saison, le circuit, ou autre sujet important concernant l'automobile, je sors de la salle. Il fait déjà nuit et un petit vent passe et repasse sur mes bras nus, me procurant quelques frissons.

Une fois les affaires des garçons récupérées, nous rentrons à l'hôtel. Mon gorille s'est arrêté à la grille puisque son boulot consiste juste à me surveiller sur le circuit et non en dehors. Je rejoins ma chambre et me change pour une tenue plus décontractée, avant de rejoindre les deux pilotes Ferrari au bar.

Je vois qu'ils sont bien accompagnés, car les mêmes pilotes que la dernière fois, à Monza, sont aussi présents. Aucune femme n'est à leur côté, ce que je redoutais un peu...

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