Chapitre 4 : "Comme le papa de moi !"

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Mon dieu, je ne sais pas dans quoi je suis en train de m'embarquer. Mais malgré tout ça me fais du bien parce que je l'aime toujours, même après près de 2 ans sans se voir. En tout cas une chose est sure, Katerina sera la première au courant de ce « rendez-vous ».

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Je monta dans la voiture de Charles. Le trajet se passa dans un silence un peu gênant. Je sentais à plusieurs reprises le regards de Charles se poser sur moi, mais je ne détournais pas mon regard de la fenêtre. On arriva devant un restaurant de sushi. Je remarqua qu'il se souvint de mes goûts enfin facile à dire après tout on avait les mêmes.

"Dans mes souvenirs tu aimais les sushis autant que moi. J'espère que ça n'a pas changé.
- Non rassure toi. Ricanai je
- C'est parfait alors. Il plaça sa main dans le creux de mes reins pour me faire entrer dans le restaurant. Je frissonna à son touché. Je t'en pris.
- Merci. Je n'était jamais venu ici c'est très jolie.
- Ce restaurant vient d'ouvrir, je ne me voyais pas le tester avec quelqu'un d'autre. C'est pour ça que je suis content que tu ai accepté."

Je lui souris tendrement et on se dirigea vers une table entouré de canapés. On décida de prendre une grande assiette de sushi à partager comme on avait l'habitude de la faire avant. Après que le serveur nous ai amené notre plat, Charles me regarda intensément et pris enfin la parole:

"Ça me fais vraiment plaisir que tu ai accepté.
- Même si j'étais assez retissante, je suis contente d'avoir accepté. Charles me sourit mais je vis à son regard que quelque chose n'allait pas.
- Tu sais j'ai beaucoup réfléchis depuis quelques jours. Dit-il après un petit blanc, je ne me suis jamais excusé pour tout le mal que je t'ai fais.
- C'est pas grave, je suis passé au dessus. Tu essayes de convaincre qui ?
- Peut-être mais je devais te le dire. Je regrette la manière dont je t'ai parlé et les propos que j'ai tenu à ton égard.
- Merci, ça me fais plaisir que tu t'excuses."

Il prit ma main et je frissonna de nouveau à son contact. On arrêta tout les deux de parler et on se fixa intensément dans le blanc des yeux. La tension qu'il y avait, et qu'il y a toujours eu, était palpable. Je sentis mes joues chauffer et détourna le regard gêné. Bordel, concentre toi Louisa ! Après il va cramer que je l'aime encore ! Le monégasque repris donc la parole :

"Ça m'a fais bizarre de voir Lyam samedi dernier. Il me ressemble beaucoup.
- M'en parle pas, tout le monde me fais la réflexion. Dis-je en rigolant suivi par Charles.
- Désolé
- Ne t'excuse pas, au moins on ne me traitera pas de menteuse et de michto quand je dirais que c'est notre fils.
- C'est vrai, euh..."

Je sentais qu'il voulait s'exprimer mais qu'il n'était pas à l'aise, je le laissa donc parler. Charles baissa le regard avant de reprendre :

" Je pensais que en ayant un enfant, on perdrait notre complicité et que la séparation serait trop dur lorsque je devrai partir pour les Grands Prix. " Me dit-il en redevenant sérieux.

Je fus étonné de la sincérité de Charles. Lorsque je lui avait dit que j'étais enceinte et qu'il avait quitté la maison, on ne s'était plus jamais reparlé. Jusqu'à aujourd'hui, je ne connaissais pas les raisons de sa réaction. Le brun dû sentir que j'étais parti dans mes pensées et il rajouta :

𝗘𝘁 𝘀𝗶 𝗼𝗻 𝗲𝗳𝗳𝗮𝗰̧𝗮𝗶𝘁 𝘁𝗼𝘂𝘁 ? ℂ𝕙𝕒𝕣𝕝𝕖𝕤 𝕃𝕖𝕔𝕝𝕖𝕣𝕔 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant