Chapitre 5 : "J'arrive au plus vite."

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[Charles Leclerc]: Merci encore, demain 15h c'est bon ?
[Moi]: Y'a pas de soucis Charles vraiment et oui 15h c'est bon. 😊

Je rentra chez moi le sourire aux lèvres après cette soirée. Je commençais à reprendre espoir que Lyam est un père présent.

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On se baladait tranquillement sur la plage et Charles me proposa de s'asseoir sur le sable dans un coin un peu isolé, à l'abri des regards. Je me blottis dans les bras de Charles instinctivement, on regarda la mer paisiblement. C'est très cliché mais on va fermer les yeux dessus ! On resta ainsi un long moment. Puis Charles brisa le silence :

"Tu es très belle.
- Euh merci.
- Je me souvenais de la beauté de ton visage, de tes yeux. Mais j'avais oublié à quel point le soleil te rend encore plus belle."

Il replaça une mèche de mes cheveux derrière mon oreille, je le regarda légèrement perturbé et mal à l'aise. Peut-être que finalement il avait les mêmes intentions que moi. Je ressentis la tension qu'il y avait toujours eu entre nous, renaître petit à petit comme lors de notre déjeuner au restaurant. On se fixa intensément dans les yeux, je sentais le souffle de Charles se rapprocher lentement de mes lèvres. Mais j'étais incapable de bouger. J'essayais tant bien que mal de résister mais la tension était trop forte. Au final j'en avais autant envie que lui. Charles finit par déposer ses lèvres sur les miennes dans un doux baiser. Je sentis la langue du monégasque demander accès à ma bouche. Je me recula brusquement ne sachant même pas pourquoi d'ailleurs.

"Je suis désolé Louisa, je ne sais pas ce qu'il m'a prit vraiment je... "

Il se leva subitement et commença à tourner en rond sur la plage.

"Charles éco...
- Non, s'est ma faute, j'aurais pas du faire ça, je ne sais pas pourq..."

Je venais de déposer mes lèvres sur celle de Charles qui ne réagi pas directement sûrement surpris de mon geste ce que je fus moi même. Le baisser devint vite langoureux, le monégasque déposa ses mains sur les hanches et je déposais les miennes dans ses cheveux et sa nuque. On se sépara a bout de souffle, front contre front, sans un mot. Soudain mon téléphone sonna, je fus surprise de voir le numéro de Anna s'affichait sur mon portable. Elle ne m'appelle pas souvent. Je décrocha pour m'assurer que tout allait bien.

"Allô ?
- LOUISA ! Dieu merci tu réponds viens vite s'il te plaît, je suis à l'hôpital et...
- Qu'est-ce qu'il se passe ?
- Je suis dans la salle d'attente et...
- Attend, attend, de quoi tu me parle là, je comprends rien.
- DE LYAM !
- QUOI ?! Il a quoi ?
- Tout à l'heure je suis allé vérifié si il dormait toujours et il était bleu.
- Hein ?! Comment ça bleu ?
- Je sais pas, il respirait presque plus, j'ai directement appelé les pompiers.
- Non, non pas lui, pas mon fils.
- Louisa vient s'il te plaît, il ne me laisse pas rentrer.
- J'arrive au plus vite."

Je raccrocha et m'effondra en larmes sur la plage, Charles vint me prendre dans ses bras pour me réconforter, je lui explique alors ce que mon amie venait de me dire. Il me leva brusquement et couru vers sa voiture. Je le suivi et nous nous dirigeâmes à l'hôpital dans un silence troublant. En arrivant je vis directement Anna faire les cents pas dans le couloir. Je me précipita vers elle :

𝗘𝘁 𝘀𝗶 𝗼𝗻 𝗲𝗳𝗳𝗮𝗰̧𝗮𝗶𝘁 𝘁𝗼𝘂𝘁 ? ℂ𝕙𝕒𝕣𝕝𝕖𝕤 𝕃𝕖𝕔𝕝𝕖𝕣𝕔 Where stories live. Discover now