Chapitre 2

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Adam

Llyod et Stanley s'exécutent et soulèvent Owen. Chacun attrape un de ses bras, l'empêchant de s'enfuir. Owen pleure toujours à chaudes larmes, me suppliant du regard, pour mon plus grand bonheur. Je soulève le tee-shirt du garçon et le passe derrière sa nuque. Depuis quelques temps, j'évite de déchirer ses vêtements, cela risquerait d'attirer l'attention de sa mère. Au fur et à mesure des mois, j'ai affuté mes méthodes pour que personne ne se méfie de quoi que ce soit.

Je balaye du regard le torse de Owen. Il est maigre. Ses côtes sont apparentes et sa peau est tellement blanche qu'elle parait translucide. On ne dirait même pas qu'il est humain, il me dégoûte.

Mon pouls s'accélère lorsque je vois les hématomes que je lui ai fait quelques jours auparavant. Voir ces bleues sur cette peau blanche m'exalte.

-Bah alors le new-yorkais, pourquoi tu chouines comme ça ? On a encore rien fait !

Je tapote gentiment la joue d'Owen, me voulant faussement rassurant. Je me décolle de lui pour le saisir par les cheveux. Owen arrache un cri de douleur, ce qui provoque en moi un frisson coupable d'excitation.

-Ferme-là la tapette ! Tu devrais être content, aujourd'hui on va faire honneur à ta ville, on va faire un hot dog !

Llyod et Stanley se mirent à glousser dans les oreilles d'Owen. Ce dernier les regardait, tétanisé, ne comprenant pas ce qui l'attendait.

Je sors un briquet de sa poche et l'allume à quelques centimètres du visage de ma proie.

-Bah ouais, comme t'es un chien, si j'te crame, ca fera un hot dog ?

Nous nous mettons à nouveau à rire en cœur, à l'exception d'Owen. Je constate avec grande satisfaction qu'Owen tremble comme une feuille. Je le vois se pincer la lèvre pour ne pas hurler, ses yeux sont noyés dans les larmes à travers ses lunettes. Son expression est parfaite, c'est encore mieux que ce que j'avais pu imaginer.

Excité par la situation, je m'empresse d'allumer le briquet mais cette fois, je garde mon pouce appuyé. Comprenant enfin ce que je suis sur le point de faire, Owen me supplie du regard, apeuré. Je lui réponds par un sourire carnassier, dévoilant toutes mes dents. Owen, comprend qu'il n'obtiendra aucune clémence de ma part. Il tente de se défaire de l'emprise de mes camarades dans un élan de désespoir mais je lui donne un coup de poing dans l'estomac, en y mettant toute ma force. Owen en eut la respiration bloquée.

Je rallume le briquer et attend encore quelques secondes avant de le relâcher et de le plaquer ébouillanté contre le torse de ma victime. Lloyd, l'un des garçons qui empoigne Owen, plaque sa main contre sa bouche pour étouffer son hurlement. Owen gesticule dans tous les sens mais les garçons maintiennent leur prise. J'attends que le briquet soit complètement refroidi avant de le décoller de sa peau. Toujours un sourire aux lèvres, j'admire la brûlure qui s'est formée sur le flanc d'Owen. La marque ressemblait à un petit bonhomme qui sourit. Je fais glisser mes doigts sur la marque avant de les faire danser sur la chair à vif du garçon, lui arrachant une grimace de douleur.

-Fais pas la gueule Owen, j't'ai fait un beau tatouage. Un joli smiley pour te rappeler de toujours garder le sourire !

Owen me répond par un sanglot, son regard planté dans le sol. Il n'essaye même plus de se débattre, il sait très bien qu'il n'y a aucune issu et que nous allons finir par lui faire ce que nous voulons. Il est à notre merci.

Owen se pétrifie lorsqu'il entend à nouveau l'enclenchement du briquer. Je tiens la flemme à quelques millimètres de son visage, brûlant quelques-uns de ses cheveux de devant. Mes yeux sont plantés dans les siens. Je le vois trembler de plus belle, je parie qu'il peut lire dans mes iris la folie qui est en train de me consumer.

-Adam, je t'en supplie...

Je plaque à mon tour ma main contre la bouche d'Owen.

-Comme t'es un putain de pédé, tu vas aimer ce genre de sensation.

Je relâche mon pouce et plaque le briquet bouillant contre le téton d'Owen. Celui-ci ferme les yeux et pousse de toutes ses forces un hurlement contre la paume de ma main. La douleur semble durer trois bonnes secondes. Lorsque j'estime que le briquet n'est plus assez chaud, je le décolle pour admirer mon travail. J'ai l'impression d'entendre le pouls d'Owen pulser à l'endroit de sa brulure, la sensation doît etre insoutenable. Je libére la bouche d'Owen dans l'espoir de l'entendre pleurer mais je m'aperçois que ma main est trempée. Je la regarde avec dégoût.

-Ah mais tu m'as bavé dessus, c'est dégeulasse ! C'est comme ça que tu me remercies pour mon cadeau ?

J'intime à mes amis de relâcher le garçon qui s'écroule au sol comme une poupée de chiffon. Alors qu'Owen doit penser que son calvaire est enfin terminé, nous nous mettons à l'assaillir de coups de pieds. Il se recroqueville sur lui-même, se protégeant la tête avec ses mains.

Il est sur le point de tourner de l'œil lorsque nous nous arrêtons, à bout de force.

Owen est toujours allongé sur le sol lorsque je défais la braguette de mon jean.

-C'est le matin Owen, c'est l'heure des vitamines !

Je me mets alors à uriner sur le garçon sous les exclamations de mes amis. Owen continue d'enfouir son visage entre ses bras, ne voulant pas subir l'humiliation de croiser nos regards. 

DANGEROUS BULLYOù les histoires vivent. Découvrez maintenant