DANGEROUS BULLY

Chapitre 14

Adam

Je sens Owen retenir sa respiration. J'ouvre les yeux et je le vois me regarder, sidéré, les pupilles rondes comme des billes.

-Qu'est-ce que tu fous ? Respire et ouvre la bouche pour me laisser rentrer !

Je vois ses joues rougirent à nouveau, mes paroles semblent lui faire de l'effet. Je me penche vers lui et recommence à l'embrasser. Cette fois, il m'obéit et ouvre ses lèvres. J'en profite pour y rentrer ma langue, à la recherche de la sienne. Lorsque je la trouve, nos langues se mettent à danser entre elles. Je le sens trembler sous mes mains, et ça m'excite. Pendant que nous nous embrassons, je continue de frotter mon érection contre son entrejambe. J'ai de plus en plus chaud, je suis sur le point d'exploser lorsque je réalise soudain ce que je suis en train de faire. J'ouvre les yeux comme m'assurer que ce n'est pas un rêve et bel mais bien la réalité. Je suis en train de tripoter Owen, cette chose qui me donne la gerbe à chaque fois que je la vois. Je m'écarte brutalement de lui en lui donnant un coup de pied qui le fait tomber du lit. Je m'essuie la bouche en le regardant, un air de dégoût sur le visage.

Je me précipite pour me rhabiller et avant de sortir de la chambre, je me tourne vers lui. Je suis sur le point de parler mais décide finalement de ne pas le faire. Owen sait déjà ce que je vais lui dire. Il sait déjà que s'il parle de quoi que ce soit, à qui que ce soit, j'allais le torturer à mort. Je me contente de sortir en claquant violemment la porte derrière moi.

Je déballe les escaliers à toute vitesse et me précipite à l'extérieur de la maison, dans la rue. J'ai besoin de prendre une bouffée d'air frais. Des milliers de pensées heurtent mon esprit. Je ne comprends pas ce qu'il m'avait pris. Owen me dégoûte mais c'est vrai que ces derniers temps, le torturer me procure de plus en plus de plaisir. J'ai honte mais parfois, après l'avoir tabassé ou poussé à bout, je me masturbe le soir en repensant à ses expressions. Owen me dégoûte et m'obsède à la fois. Le voir dans cet état, vulnérable, m'a fait perdre la raison, il fallait que je profite de lui. Je m'assois sur le trottoir et saisis ma tête entre mes mains. J'ai l'impression de péter les plombs en ce moment. Je ne sais pas si c'est par rapport à ce qu'il s'est passé l'année passée, ou toutes mes pensées sombres mais j'ai besoin de décompresser.

-Salut, t'as besoin d'aide ? Tu te sens pas bien ?

Je relève le visage et découvre Diane, une des filles de mon année. Je l'ai supris plusieurs fois en cours en train de me mater. Elle tourne la tête timidement à chaque fois que nos regards se croisent. Un sourire se dessine sur mon visage.

Oui voilà, c'est exactement ce genre de divertissement dont j'ai besoin.