CHAPITRE 12. Les terreurs cachées

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JAVIER.

Il vient de se produire quoi là ? Nos corps l'un contre l'autre, mon sexe collé à ses fesses. Nos lèvres fixées sur la peau de l'autre.

Je crois que j'ai besoin d'air aussi.

Elle a une capacité puissante pour la manipulation, elle est bien rentrée dans le jeu. Sauf que ma bite de merde m'a trahi.

Bien sûr que je jouais, mais elle m'a rendu radicalement fou, je ne m'attendais pas à ça, loin de là.

Ses baisers chauds, mon cou mouillé, son corps parfait collé contre le mien. J'avais simplement envie de la prendre sans détour. Et je m'en foutais si les gens nous voyaient, ce besoin était trop violent.

Bordel Javier, c'est Isis, tu ne peux pas vouloir la baiser ce n'est pas raisonnable de penser comme ça. Je ne peux pas ressentir ça, cela va en l'encontre de toute logique. C'est inconciliable.

Le vent frisquet de l'extérieur me procure une légère détente. Mes yeux sont toujours rivés sur elle alors qu'elle marche le long de la piscine comme si elle aussi était complètement perturbée.

Oui Amor, moi aussi, je suis perturbé. Tu m'as complètement envoûté.

Mais on va se concentrer et ne rien tenter. Pour une fois, mes pulsions et ma bite ne peuvent pas coopérer avec mon cerveau ? Maintenant, on veut baiser Isis nous ?

Je dois aussi l'apprendre à se contrôler ? C'est assurément du grand n'importe quoi, je commence à en avoir marre.

Au fur et à mesure qu'elle tourne autour de la piscine la salope s'approche. Soudain, Isis accapare le cou de cette dernière. Je dévale précipitamment les escaliers pour la rejoindre avant qu'elle ne commette l'irréparable.

OK, elle mérite de mourir étouffée pour tout ce qu'elle a dit, mais pas ce soir. Cela ferait exploser un conflit et je dois garder Santiago de mon côté pour le moment. Les affaires sont les affaires. Les meurtres, c'est après.

En arrivant au plus vite vers elle, je m'aperçois qu'elle relâche son emprise autour du cou de la femme et se retourne pour me faire face.

— Pas un mot de plus Javier, dit-elle d'une voix cassée en rentrant dans le manoir.

Je la suis et nous nous retrouvons dans la suite rapidement.

— Ça va ? Lui demandais-je calmement en la fixant.

Elle prend une très grande inspiration en essayant de maîtriser sa colère. Je sais qu'Isis a une très mauvaise colère donc elle purge dans le peu de patience qu'elle possède. Ses tremblements l'ont déjà trahie.

— Ouais ! Dit-elle froidement en retirant ses chaussures puis elle part s'enfermer dans la salle de bain. Je reste tout de même en alerte.

Je m'installe sur le lit et me penche en avant, posant mes coudes sur mes genoux. Je frotte légèrement mon visage, cherchant à apaiser cette tension qui ne devrait pas exister et qui me consume.

Elle doit s'en foutre, mais moi, je n'arrive pas à me détendre complètement. J'ai l'impression que j'ai été hypnotisé par le corps de cette femme et de ses baisers qui n'ont même pas heurté mes lèvres.

IsisWhere stories live. Discover now