CHAPITRE 31. Nos âmes connectées

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— J'attends ce moment depuis tellement longtemps, énonce-t-il d'une voix suave.

— Et moi donc ? Soufflais-je en me séparant de ses lèvres dans l'intention d'admirer son désir pour moi.

Il abandonne sa voiture à l'extérieur, me tirant en direction de notre maison sous le regard accusateur de Miguel qui est accroupi sur son téléphone.

Quand nous passons, il fronce les sourcils.

— Fermez vos fenêtres ! Je n'ai pas terminé ma soirée, soupire-t-il.

Je rigole alors que Javier lui répond un simple "Tu vas être viré, connard".

Nous refermons la porte derrière nous. Javier me porte sans aucune difficulté. Je profite pour enrouler mes jambes autour de sa taille, passant mes bras autour de sa nuque et nous continuons à nous embrasser avec ténacité.

Un autre gémissement que je peine à contrôler s'échappe de ma bouche, ce qui l'amuse.

Sous nos baisers passionnés, il nous fait monter à l'étage en direction de sa chambre.

— Ta chambre ? Chuchotais-je pour éviter de réveiller Neil.

— Ma chambre est bien sonorisée. Je désire t'entendre crier pour moi, dit-il sincèrement.

Nous entrons et il ferme sa porte avec son pied.

Immédiatement, je lui retire son t-shirt et lui, le mien, comme si nous craignions que le temps s'interrompe et que tout ce que nous vivons se rase sous la braise.

Vengo del Mar - Natalia Oreiro 🎶

Même si je l'ai déjà fait, je prends mon temps d'analyser chaque parcelle de son visage à la lueur de la lune, tout en lui parsemant de baiser.

Avec lui, je deviens faible. Mon cœur le sait, et me hurle que depuis un moment maintenant, je le regarde différemment. Ce n'est plus de l'amitié.

C'est bien plus que ça.

Avec délicatesse, il nous fait chuter sur le lit en allumant sa lampe de chevet.

Il déboutonne mon jean et le retire tout en me fournissant des milliers de baisers le long de ma jambe, faisant accélérer les battements de mon cœur.

Je me retrouve en sous-vêtements sur son lit et j'écarte mes jambes pour le laisser se freiner une place entre elles.

— Ton corps, Amor, il est parfait.

Mon cœur se presse, j'espère qu'il ne s'attardera pas sur mes cicatrices qui me renvoient à cette douloureuse opération. Je préfère qu'il s'éternise sur les cicatrices les moins douloureuses de mon corps. Celles-là ne m'ont pas autant blessé et détruite.

J'aimerais passer un bon moment au lieu de lui expliquer que je n'aurai jamais la possibilité de porter la vie un jour. C'est un sujet auquel je ne suis pas encore prête à en discuter avec quiconque.

Ses doigts se mettent à me caresser avec douceur comme si j'étais une poupée en porcelaine, et je me sens revivre.

J'ai l'impression d'être vivante.

Il arrive sur mon ventre et pose ses lèvres sur ma peau. Il m'offre une traînée de baiser jusqu'à mes seins, et avec précaution, il passe sa main derrière mon dos afin de détacher mon soutien-gorge.

Je me retrouve avec la poitrine nue devant lui et dans ses yeux, j'aperçois de la douceur mélangée à de l'excitation.

Je l'attrape par le cou en écrasant mes lèvres sur les siennes. Nos langues dansent merveilleusement bien ensemble. On s'embrasse avec désir, mais avec ce petit grain de violence qui m'excite davantage.

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