CHAPITRE 18. Tentation au lac

617 24 57
                                    

Je suis actuellement hospitalisée mais je vous fais cadeau. Prenez soin de vous c'est très important !

TW 🔥🌶️

______

— J'espère que tu n'as pas oublié ma serviette ? Demande-t-il en jouant avec son couteau comme à son habitude.

Je le regarde en remuant des yeux.

— Je pense à tout. En l'occurrence toi, tu as failli m'oublier à la maison. Alors que c'est moi qui ai eu l'idée de venir au lac ce soir, prononçais-je en riant.

— Je me serais certainement souvenu de toi à dix minutes de route, rigole-t-il à son tour.

Je lui assène un léger coup sur le torse tout en avançant à ses côtés. Il glisse son bras autour de ma nuque et nous poursuivons notre chemin jusqu'au ponton.

Les rayons de la lune illuminent modérément le lac, engendrant une atmosphère sereine. La brise fraîche de la nuit caresse ma peau, me procurant une sensation de légèreté.

J'affectionne énormément cet endroit. Le lac est retiré de toute civilisation, entouré d'une petite forêt qui donne une ambiance de tranquillité absolue.

— Je te préviens, je ne vais pas rentrer dans cette eau Isis.

— Pourquoi es-tu venu alors ? Je ne vois pas pourquoi tu m'as demandé d'emmener ta serviette si c'est pour faire la statue et à me regarder faire ma sirène.

— Ben pour me faire pardonner, lance-t-il en me dévisageant.

— Ouais ouais ça, on verra. Je ne pardonne pas facilement Cardona.

Je retire mes vêtements, laissant exposer mon corps avec mon maillot de bain. Quand je range mes affaires dans mon sac, j'aperçois que Javier me détaille et ses yeux s'attardent un peu trop sur ma poitrine.

Tout d'un coup, je ressens des choses inhabituelles dans mon ventre.

— Bon salut, dis-je en sautant dans l'eau sans réfléchir.

— Isis NON ! Pas comme ça, lâche-t-il, mais c'est trop tard bon sang.

Je suis frigorifiée, je sors précipitamment la tête de l'eau en tremblant. C'est épouvantable, j'ai l'impression de ne plus sentir mes articulations.

Purée, mais qu'est-ce que j'ai foutu ?

— Javier aide moi au secours, je n'arrive plus à bouger. Je vais me noyer, commençais-je à m'affoler.

Il est intégralement en fou rire sur le ponton, presque à s'en tordre le ventre. Sans hésiter, il se débarrasse rapidement de ses vêtements et saute dans l'eau pour me sauver.

— Bébé, on ne rentre pas comme ça dans l'eau, souffle-t-il en fanant ses mains autour de ma taille pour me ramener au bord.

Il me soulève pour me sortir de l'eau, puis il se hâte de récupérer nos serviettes et me rejoint rapidement.

Je suis tellement gelée que je ne parviens pas à émettre un quelconque mot.

Je me fais tirer doucement pour que je m'installe entre ses jambes. Il me prend dans ses bras pour essayer de me transmettre un peu de sa chaleur corporelle.

J'ai l'impression qu'il ne ressent pas ce froid pesant. Subtilement, je loge ma tête sur son torse tout en le prenant à mon tour dans mes bras.

Son rire persiste, me procurant un soulagement. Mais rapidement, il s'estompe et il murmure tout en poursuivant de me réchauffer dans ses bras forts et musclés :

IsisWhere stories live. Discover now