CHAPITRE 26. Les méandres du destin

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JAVIER.

Javier 19 ans.

J'ai l'impression d'éprouver les mêmes pulsions qu'un gamin à qui on offre une glace, devant cette maison de correction. J'attends ce moment depuis tant d'années.

Il n'y a qu'hier soir que mon oncle Mason a pris la décision de visionner les vidéos où son frère maltraitait Andrea et Ayden.

Sur la vidéo, on apercevait mon cousin en train d'assassiner cette pourriture pour protéger sa sœur.

En aucune façon, je n'ai douté de son innocence. J'ai appris ce drame peu de temps après mon retour de vacances chez mon grand-père. À cette époque, j'habitais chez mon oncle, mes parents étaient déjà décédés.

Ne plus retrouver mon cousin à mon arrivée m'a profondément bouleversé. J'ai toujours su que s'il avait agi de cette façon, c'était simplement pour protéger sa sœur.

Plus tard, Carlos m'a emmené le voir. J'ai dû lui rendre visite une fois ou deux au cours de toutes ces années. J'en ai voulu à mon oncle pour ça, mais je n'ai pas oublié aussi qu'il m'a tendu la main après la disparition de mes parents.

À ce niveau, il a réalisé les choses convenablement. Malheureusement pas avec ses propres enfants et son ex-femme.

Après une immense attente à l'extérieur, la porte de ce bâtiment délabré témoin de la maltraitance s'ouvre enfin.

Ma cousine Andrea sort la première en pleurant, accompagnée de sa mère qui est en train d'insulter Mason derrière elle.

Lorsque je contemple l'ex-femme de mon oncle, je remarque qu'elle a énormément souffert quand il a fait mettre son fils ici. C'est bien la raison de leur divorce.

Puis à son tour Mason sort avec une tête ensanglantée. Ayden a dû s'occuper de lui. J'ai même envie de me foutre de sa gueule. Dans la mesure où je n'arrive pas à éprouver de la pitié, car pour le coup, il le mérite tellement.

Quelques secondes après, Ayden se retire du bâtiment, suivi d'une petite blonde qui agit comme une furie.

On la connaît ? Elle s'est échappée ou quoi ?

Ils sont très clairement en train de se disputer et mon cousin est prêt à abattre mon oncle, mais d'un mouvement précipité, il s'arrête avec la blonde.

Les rayons de soleil les éblouissent complètement, relevant une fois de plus que cela fait des années qu'ils n'ont pas aperçu la lumière du jour.

La blonde pose sa main au-dessus de ses yeux et tourne sur elle-même en refermant ses iris, laissant les douces caresses du vent s'installer sur son visage. Pendant que mon cousin est paralysé.

Bordel même les prisonniers sont mieux traités. Comment peut-on survivre sans percevoir la lumière du jour pendant plus de sept ans ?

Soudain, il réagit et disparaît pour affronter son père, suivi toujours de la petite qui a l'air entièrement remontée ou folle. J'ai l'impression qu'elle serait même capable de frapper mon oncle à la place de mon cousin.

— Les clés de l'une de tes villas, et je veux que tu réunisses tous tes hommes, je sélectionnerai la moitié ainsi que les meilleurs ! Et ne me tourne pas comme un con Mason sinon je t'éclate la tête, s'empresse-t-il de dire.

IsisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant