Bianchi Empire Tome 1

Chapitre 11 Rosalia

Je regarde le dos musclé d'Enzo à travers sa chemise blanche sortir des toilettes. Nour s'avance vers moi.

« ROSALIA ?? Ca va?? » Me demande-t-elle.

Elle s'approche de moi je suis toujours collée au lavabo blanc. Je pense que je suis en état de choc. Bordel ? Qu'est ce qu'il vient de se passer ? J'ai l'impression d'encore sentir son souffle chaud et mentholé sur mon visage. Son odeur masculine est collée à ma peau. Je frissonne.

« Oh Rosalia... »

Je lève la tête et croise les grands yeux noisette de Nour. Ses yeux se remplissent de larmes. Elle fond en larmes. Ca me réveille de mon état statique, je la prends dans mes bras.

"Qu'est ce qu'il se passe ? Ils t'ont fait du mal ?" lui demandais-je.

Elle renifle, et sanglote la tête posée sur mon épaule nous faisons la même taille.

« Je déteste la manière dont ils te traitent, je déteste la manière dont ils parlent de toi, dont ils se moquent de toi. Je les hais Rosalia. Je ne pourrais jamais leur pardonner jamais ! ».

J'ai un petit sourire je caresse son dos. J'ai tellement de chance de l'avoir comme amie. Cette fille c'est un don de Dieu. Elle pleure parce qu'on me fait du mal. Quel genre d'amie fait ça ? C'est plus qu'une amie c'est une sœur.

« Ca va Nour calme toi. ».

Je la laisse pleurer doucement. Elle se détache de moi et essuie ses larmes avec le dos de sa main. Elle me regarde et prends mes mains dans les siennes.

« J'aimerais tellement que le monde voit à quel point tu es incroyable, à quel point tu es belle douce et intelligente. A quel point tu es la meilleure des amies, et à quel point ils ratent, ils ratent de ne pas apprendre à te connaître. J'aimerais que le monde te voie à travers mes yeux, j'aimerais que tu te vois à travers mes yeux Rosalia, et que tu finisses par t'aimer autant que je t'aime » me dit-elle en pleurant.

Je sens ma bouche s'élargir dans un grand sourire. Je m'approche et essuie ses larmes doucement.

"Je savais que t'étais amoureuse de moi, assume maintenant.

Elle rigole tout en pleurant.

-Je t'ai dit si j'étais un homme j'aurais demandé ta main.

Je me joins à son rire.

-Combien tu m'aurais donné en dot ?

-J'aurais acheté une ile paradisiaque, et l'aurai mise à ton nom.

Je lève les mains tout en riant.

-Ouh quel charmeur."

Nous nous regardons et éclatons de rire. Elle secoue la tête et essuie ses larmes.

« Désolée j'ai mes règles, je suis hyper sensible. Mais je pensais tout ce que j'ai dit Rosalia.

-Je sais meuf, lui répondis-je. Merci d'avoir pleuré pour moi, ça me touche tu le sais. »

J'ai une chance énorme d'avoir Nour comme meilleure amie, je m'en rends compte chaque jour qui passe. Je ne pourrais jamais regretter d'avoir été admise dans ce lycée, ca ça m'a permis de rencontrer Nour.

« Bon ! ». Elle ferme la porte des toilettes à clef et enlève son hijab. Elle enlève les deux élastiques qui maintiennent ses nattes sous son voile.

"Viens!

-Non Nour attends et toi ?...

-Ne t'inquiète pas pas pour moi. ».

Je m'approche d'elle près du lavabo, elle mouille mes cheveux et les séparent au milieu. Elle me fait deux nattes collées avec mes cheveux bouclés.