Bianchi Empire Tome 1

Chapitre 14 Enzo

Je suis en chemin pour rentrer à la maison. Je serre le volant en repensant à cette après midi.

Putain pensais-je.
J'étais tellement en colère quand j'ai vu ce fils de en train de la draguer. Je n'ai jamais ressenti une telle colère, je n'ai jamais eu autant envie de tuer un homme. La manière dont j'ai envie de la protéger n'a aucun foutu sens. Mais je refuse qu'un homme lui parle de cette manière. Qu'on lui parle tout court. Oui je suis toxique mais je m'en fous je ne veux pas qu'on l'approche, c'est tout.

Je passe une main dans mes cheveux. Bordel je suis encore excité. J'ai réagi comme un puceau mais cette robe elle épousait parfaitement ses formes. Sa très forte poitrine ses hanches moulues dans la robe. Mon corps a réagi instinctivement. J'avais envie de lui arracher sa robe et de la prendre dans la bibliothèque. Je serre encore le volant. J'ai essayé de contrôler les pensées plus qu'obscènes qui traversaient mon esprit. J'ai essayé de me contrôler à plusieurs reprises je serrais les poings mais je voulais la toucher. Je voulais l'embrasser, goûter ses lèvres. J'ai réussi à garder un certain contrôle sauf sur cette partie de mon anatomie. Je ne pense pas qu'elle l'ait remarqué elle est tellement innocente c'est aussi ce qui me plait chez elle. Je revois, son visage  dans mon cerveau ses longs cheveux bouclés et soyeux. Elle s'est apprêtée pour moi, je le sais que c'était pour moi et ça me rend complètement fou.

Putain de merde je n'avais jamais ressenti ça. Une pulsion aussi forte pour une femme. Elle me plaît je ne peux plus me le cacher. Je suis attiré par elle d'une manière complément inexplicable, mais ouais je la veux. Et je ne sais pas quoi faire de cette information. C'est une fille bien, je ne peux juste la baiser et l'utiliser, je ne pourrais pas faire ça. De l'autre côté je me vois pas en couple maintenant c'est trop compliqué je vais quitter Dismal City pour la fac. Et puis je suis trop jeune. Mais est ce que j'ai envie de la perdre ? De prendre le risque qu'un autre que moi puisse découvrir ce corps de rêve la toucher et. Je serre mon poing tellement fort que je me suis fait mal. L'imaginer avec un autre fait bouillir mon sang, ça me rend complètement dingue.

Je me gare devant chez moi. J'ai besoin d'une douche plus que froide pour avoir les idées plus claires et réfléchir à ce que je dois faire.

Malcolm X Place, Center Neighborhood, 20H

Je me rends au cinéma avec Gianni et Chiara. C'est un rituel qu'on a instauré mes frères et moi, avec Chiara. Nous essayons une fois par semaine voir une fois toutes les deux semaines de s'organiser une séance en famille. C'est plus pour Chiara, comme elle peut rarement sortir. Ça leur fait plaisir et puis ça ne me dérange pas. Il n'y a pas Eros et Alvaro ce soir. Eros a entraînement de foot et Alvaro va voir un de ses amis qui a un match de boxe ce soir. Je me gare un peu plus loin, parce que se garer sur la place c'est juste impossible.
Malcolm X Place c'est une très grande place avec plusieurs fontaines au centre. Tout autour des centaines de magasins luxueux s'articule autour de la place. Il y a des dizaines d'écrans publicitaires autour de la place. C'est vraiment impressionnant la première fois qu'on lé découvre. C'est aussi rempli de touristes, la plupart ne savant pas que tout ça est géré par la mafia. Nous entrons dans le centre commercial, puis prenons l'escalator jusqu'au dernier étage puis entrons dans le cinéma.

« Vous voulez voir quoi ? Leur demandais-je.

- Hum je ne sais pas encore dit Chiara !

-Moi Fast an furious, c'est obligé dit Gianni.

-On verra sur place leur dis je ».

Nous entrons dans le cinéma, je croise les bras et les laisse regarder ce qu'il y a l'affiche. J'observe les gens qui entrent et sortent du cinéma. Je suis quelqu'un de très observateur, c'est quelque chose que j'ai appris auprès de mon père. La porte du cinéma s'ouvre, et là je vois Nour entrer suivi de Nabil et d'une jeune fille avec les cheveux bouclés. Juste derrière il y a Rosalia. J'écarquille les yeux. J'ai l'impression que le monde s'est arrêté de tourner. Je la vois entrer au ralenti en train de rire à quelque chose qu'on lui dit. Elle est putain de belle. Les lumières du cinéma illuminent ses dents blanches. Elle porte toujours cette robe qu'on dirait taillée sur mesure pour son corps.