Chapitre 7 - Comme de la tension dans l'air

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La tension entre nous été plus que palpable dans l'atmosphère mais j'étais loin de m'attendre à ce que ça tourne de la sorte

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La tension entre nous été plus que palpable dans l'atmosphère mais j'étais loin de m'attendre à ce que ça tourne de la sorte. J'aurais pourtant dû me douter qu'il ne savait s'exprimer qu'avec ses poings, l'arme des faibles. Après, je ne l'ai pas volé non plus car je suis allé trop loin dans mes propos et j'en ai parfaitement conscience. C'est juste qu'il m'a agacé à autre aussi prétentieux et sûr de lui. Il prend constamment les gens de haut comme si nous n'étions que de la merde à côté de lui. Je le connais depuis peu de temps mais je déteste ces personnes qui se sentent bien qu'en rabaissant les autres. Seulement la prochaine fois j'y réfléchirais à deux fois avant de l'ouvrir car bordel, c'est qu'il a un sacré crochet du droit, ce crétin. Il m'en a fait perdre l'équilibre et un goût métallique envahit ma bouche signe que je saigne quelque part autant que ça me fait souffrir. Je touche ma lèvre, étirant ma bouche dans une grimace en constatant que ça vient de là.

Je cherche autour de moi mais vois flou, non pas à cause du coup que j'ai reçu, même si c'est la toute première fois qu'on me frappe de la sorte mais plutôt parce que je suis myope comme une taupe alors sans mes lunettes, je suis perdu. Je tâtonne autour de moi avant qu'une paire de mains ne me tendent mon précieux. Joyce m'observe et me touche avec un air inquiet peint sur le visage, comme pour vérifier que je suis en un seul morceau. Elle exagère mais je ne peux pas lui reprocher de se faire du souci pour moi pendant que l'autre grosse brute, s'excite en me promettant des représailles. Deux montagnes de muscles dignes d'un club de musculation, apparaissent à nos côtés.

– Y'a un problème  ? Vous voulez qu'on le sorte  ?

Pardon  ? Ai-je bien entendu  ? C'est de moi qu'ils sont en train de parler là ? Je suis à moitié sonné mais pas absent au point de ne pas entendre ce qui se dit. J'essaie de me relever, mon corps m'avertit que c'est trop tôt car j'ai la tête qui tourne.

– Non tu restes là pour l'instant, Ju'. Je vais te chercher de la glace. Le premier qui le touche, je le démonte, c'est compris  ? prévient-elle d'un air menaçant, les montagnes de muscles qui, moi, me terrifient.

Qui sont-ils  ? Il n'y a pas de sécurité ici car en général les gens sont civilisés et ne se tapent pas sur la gueule à la première occasion. Malheureusement je crois qu'ils vont être à bonne école avec ce bouffon dans les parages. Je grimace en touchant encore ma lèvre qui saigne, probablement fendue.

– Non ça sera pas utile, c'est Cameron qui a attaqué en premier mais on s'en charge, merci les gars.

Un autre type répond aux gorilles, l'un de ceux qui tient l'autre fou furieux. Quand il s'agenouille à ma hauteur, je plonge dans ses billes hypnotisantes qui me donne un coup de chaud alors que ce n'est clairement pas le bon moment. C'est Joyce qui a raison, je dois faire des rencontres. Pas sûr que ce soit une bonne idée que celle-ci soit en lien avec l'autre teigneux. J'admire les traits délicats et lisses de son visage, camouflé sur le bas du visage par une légère barbe qui remonte autour de sa bouche et me donne envie d'y passer mes doigts pour les sentir sous ma pulpe.

The Show Must Go OnWhere stories live. Discover now