Chapitre 19 - Un début de confessions

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J'en ai connu des emmerdeurs mais des comme lui, jamais  ! C'est un phénomène à lui seul  !

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J'en ai connu des emmerdeurs mais des comme lui, jamais  ! C'est un phénomène à lui seul  !

Il a braillé une bonne partie de la nuit comme un foutu gosse qui ne veut pas dormir alors que nous, c'est tout ce qu'on réclame. Le brun avait l'obsession que je sois avec quelqu'un, il était persuadé qu'un type m'attendait dans ma chambre et il m'a fallu faire preuve d'autorité pour ne pas qu'il essaie de monter les escaliers tout seul. Vu son état d'ébriété plus que bien avancé, mieux ne valait pas tenter le diable en lui tirant la queue. J'ai bataillé contre lui avant de réussir à le coucher sur le canapé et ça n'a pas été long avant qu'il ne s'endorme. J'en ai profité pour lui retirer ses pompes et je suis moi-même monter me coucher.

Ce n'est pas pour autant que j'ai réussi à trouver le sommeil, j'avais bien trop d'interrogations en tête. La première étant  : qu'est-ce qui m'a pris de les observer comme ça, la blonde et lui en plein échange charnel  ? C'était malsain à mort  ! Je me fais l'effet d'un pervers de les avoir matés comme ça, ou un voyeur, au choix. Mais qui fait ça franchement  ? J'aurais dû détourner le regard, mal à l'aise. Oh ça, je l'étais mais il y avait quelque chose de plus profond qui me tirailler dans le ventre. Quelque part, mon regard le mettait au défi d'aller au bout des choses, j'attendais de découvrir chaque trait de son visage, se transformant sous le poids de l'excitation et du plaisir. À chaque fois qu'il se mordait la lèvre, je sentais comme une décharge électrique dans mes reins. Quelque chose ne tourne vraiment plus rond chez moi, depuis qu'il est dans les parages.

Je n'ai jamais fait un truc aussi tordu car j'estime que l'intimité est quelque chose de précieux mais d'un autre côté, s'ils ne voulaient pas être vus, ils n'avaient qu'à faire ça dans un lieu plus privé.

Non Julyan, ne te cherche pas d'excuses, tu as pris plaisir à les regarder, me provoque ma conscience, revancharde.

Du plaisir oui mais pas seulement. La blonde a l'air d'être une fille sympathique mais une partie de moi, a eu envie de la faire dégager de sur ses genoux avec perte et fracas. Ils ne sont pas ensemble mais j'ai bien compris qu'ils avaient une relation ambiguë tous les deux. Est-ce qu'ils sont tous comme ça dans le showbiz  ? C'est le monde de l'excès sous toutes ces coutures  ? Ça me dégoûte autant que ça m'intrigue. Conscient que je ne pourrais plus me rendormir avec tout ce qui s'agite dans ma petite cervelle qui carbure à fond, je me lève pour aller me passer de l'eau sur le visage sans faire de bruit puis je descends les marches en me maudissant d'avoir accepté l'invitation de Tyler.

Déjà, parce que ça m'aurait évité de voir Cameron et d'assister à cette scène perturbante et ensuite, parce que je n'aurais pas ressenti une telle honte quand l'ouverture des cadeaux a eu lieu. Joyce et moi lui avons offert un pauvre sweat qu'elle a dégoté en allant en ville. Notre présent faisait tache à cause des autres bien plus extravagants, offerts par ses amis dont les revenus sont nettement supérieurs aux nôtres. C'est sûr qu'une nouvelle batterie, c'est difficile à battre comme level mais même avec une année de salaire, j'ai bien compris que c'était une marque et que je ne pourrais jamais lui offrir un tel cadeau.

The Show Must Go OnWhere stories live. Discover now