Chapitre 24 - Apprends-moi

57 5 2
                                    

TW : Ce chapitre contient une scène a caractère sexuel

Йой! Нажаль, це зображення не відповідає нашим правилам. Щоб продовжити публікацію, будь ласка, видаліть його або завантажте інше.

TW : Ce chapitre contient une scène a caractère sexuel.

Un tas de choses se bousculent dans ma tête, y compris des souvenirs de ces cinq jours que nous avons passé tous ensemble au chalet. Je ne me suis jamais senti aussi bien, de toute ma vie. Loin de la foule, loin des cris des fans mais surtout sans devoir jouer un rôle en permanence. J'étais juste moi et ça m'a rappeler combien c'était bon de faire des choses aussi simples que de manger avec ses amis, rire, jouer à la console sur la télé ou encore jouer de la musique devant un public restreint. Tout ça, avait une signification très particulière et je me suis rendu compte que ce n'est pas tant être sous les projecteurs qui me plaît, c'est surtout de pouvoir faire ce qui me fait sentir vivant.

J'ai adoré chaque fois où le regard de Julyan semblait hypnotiser par ma façon de chanter ou de jouer de la guitare, merci le sous-sol qui possède encore nos instruments. Des iris attentifs, j'en ai déjà vu des tas mais comme les siens, jamais. C'est comme s'ils avaient le pouvoir de lire à travers moi, d'être en mesure de faire la distinction entre le chanteur et l'homme. Ça m'a troublé autant que ça m'a donné une force de malade. Ma seule déception, c'est qu'il ait gardé ses distances avec moi, tout le reste du séjour mais au moins, il est resté. À chaque fois que j'essayais d'accaparer son attention, il faisait en sorte de ne pas être seul. Bordel, ce qu'il a pu me manquer chaque nuit dans mon lit. Une seule fois et j'étais foutu. J'aurais donné cher pour le tenir dans mes bras, sentir son odeur délicieuse, toucher sa peau délicate. C'est assez marrant d'ailleurs quand j'y pense car moi qui me suis toujours refusé à toute forme d'attachement, avec lui, j'en crève d'envie et ça me tue qu'il soit celui qui me repousse.

Pourquoi est-ce que cette initiative ne vient pas de moi  ? Parce que même si j'ai la trouille de ce qui se passe entre nous, je ne peux pas m'empêcher de l'apprécier à sa juste valeur.

J'ai passé cinq putain de jours à essayer de lui montrer que je n'étais pas qu'une rock star, que j'étais quelqu'un de simple malgré mon caractère de merde. Oui, j'ai essayé de le séduire en me faisant discret car je ne voulais pas que les autres s'en rendent compte. Je dois bien lui plaire, sinon il n'aurait jamais permis qu'on se touche de la sorte, n'est-ce pas  ? Mais alors pourquoi il a préféré passer toutes ces nuits avec Joyce, plutôt qu'avec moi  ? Oui, finalement je crois que je suis jaloux et c'est d'autant plus déstabilisant quand c'est la première fois que je ressens cette émotion sans savoir comment elle se contrôle. J'ai conscience qu'il ne se passe rien avec elle mais juste à les imaginer dans les bras l'un de l'autre, ça me tend.

Malgré cette frustration de ne pas pouvoir réitérer l'expérience incroyable que nous avons eue, j'en garde de très bons souvenirs. Beaucoup de rires jusqu'à en pleurer. D'ailleurs je me souviens de ce jour où on a fait une bataille de papiers mâchés, qu'une boulette est venu se coller sur son magnifique cul et qu'il m'a fusillé du regard.

Grandis un peu, Cameron, bougonne-t-il.

T'as déjà songé à retirer le balai que t'as dans le cul  ? lancé-je avec un air moqueur.

The Show Must Go OnWhere stories live. Discover now