Chapitre 43

5.6K 295 14
                                    

« L'esprit humain a un système de défense primitif pour oblitérer des faits trop stressants que le cerveau ne saurait gérer. Cela s'appelle le déni » de Dan Brown.

Le soleil éblouit mes yeux. Je les frotte avec mes mains doucement avant de les ouvrir. Je vois la tête de David à quelques centimètres de la mienne. Il a les yeux fermés. Il dort paisiblement avec les mains sur son ventre qui bougent doucement. Il est sur le dos. Ses cheveux sont en bataille, cela lui donne un certain charme. Cela me fait sourire.

Je l'observe jusqu'à ce qu'il se réveille. Il s'étire dans tous les sens avant de se tourner vers moi. En me regardant, il sourit. Je lui souris en retour de façon niaise.

- Tu es réveillée depuis longtemps ? Me demande-t-il. Tu me regardes depuis longtemps ?

- Quelques instants, je rigole.

Il se relève et me prend dans ses bras. Je pose ma tête contre son cou, que j'embrasse. Je lui caresse le dos avec une main et le ventre avec l'autre. Je joue avec ses cheveux bruns court, mais pas trop, juste pour que je puisse m'amuser avec. Sa respiration est calme comme s'il dormait encore. Cela m'endort presque, me replongeant dans mon petit monde plein de bonheur.

Tout à coup, mon réveil sonne avec la sonnerie de la musique de La Reine des Neiges. Cela a fait beaucoup rire David, mais il soupire.

- Non, mais je rêve. Ce film ? Sérieusement ? Il me sort par la tête ! Rit-il.

- Mais, tu n'as pas droit de te moquer ! Je hurle en sortant du lit.

Je me dirige vers la fenêtre pour voir l'extérieur. Il se rapproche de moi en rigolant. Il s'excuse à mon oreille. Avant de me retourner et me plaquer sur la fenêtre pour m'embrasser, je sens quelque chose entre mes jambes, puis une vague de chaleur m'envahit. Je dessine des formes abstraites avec mes mains dans son cou. Il me caresse le bas du dos avec une main, l'autre maintient mon cou.

Je lui mords la lèvre pour me venger de sa moquerie. Il s'éloigne d'un coup avec un air surpris. Puis, il me sourit avant de me soulever et me prend par-dessus son épaule. Il court dans la salle de bain, me mets dans la baignoire et ouvre l'eau. Je maintiens son cou pour qu'il tombe dans la baignoire. Nous nous retrouvons totalement trempés. Nous rigolons comme cela pendant un bon moment. Puis, il m'embrasse passionnément.

Il se relève finalement et m'embrasse une dernière fois sur le front avant de me dire qu'il va se doucher et se changer. Je me relève, me déshabille rapidement et passe sous la douche. Je me nettoie de partout, y compris entre mes jambes où dégouline un liquide blanchâtre. Cela me fait rire. Je rigole toute seule.

Je finis par sortir de la douche. Je me sèche avant de m'habiller. Je passe un jean et la chemise blanche avec un débardeur blanc en dessous. Mes sous-vêtements sont également blancs. Je me recoiffe et je me maquille classiquement en appuyant bien sur les traits de mes yeux.

Cela est conseillé quand l'on doit passer un oral. Et j'ai la conférence à faire. Il faut que je sois au top de ma forme. Je mets du parfum. En revenant dans ma chambre, je prends ma tablette que je glisse dans mon sac à côté de mon ordinateur. J'attrape mes chaussures à la main pour rejoindre le salon.

Je n'ai pas entendu frapper, mais le petit déjeuner est servi. Je pose mes affaires à côté d'un fauteuil. Je m'assois dans le canapé. David m'observe bouche bée. Il s'approche de moi pour me poser un baiser sur mes lèvres.

- Oh, tu es magnifique et tu sens vraiment bon.

Je rougis un peu à ses compliments. J'en suis gênée. Il n'a pas à me dire tout cela. Il est juste adorable avec moi, pour moi. Je dois donc donner mon maximum pour que sa conférence marque les esprits. J'ai un peu de pression sur les épaules, mais sa présence me rassure.

Liaison dangereuse 1. Plus qu'un prof...Where stories live. Discover now