Chapitre 60

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« Dans la nuit des temps, il y a longtemps, très longtemps, les couleurs n'existaient pas. Presque tout était gris et ce qui n'était pas gris était noir. C'est ce qu'on a appelé la période grise du monde » d'Arnold Lobel.

Il se retire quelques instants plus tard. Je lui souris nerveusement. Il me regarde en me caressant doucement le visage. Il presse ses lèvres sur les miennes pour jouer un peu. Je ferme les yeux pour me laisser aller.

- Je reviens. Je vais juste... Dit-il en se détachant de mes lèvres et en regardant son sexe.

J'aperçois le préservatif plein. Je ne sais pas pourquoi, mais je veux le toucher. David me voit approcher la main. Il me la prend en vol pour m'empêcher de le toucher à ce niveau-là. Il me dit alors :

- Alexie, une autre fois. Doucement. Je suis déjà allé loin et regardes, tu as pleuré.

Il n'a pas tort. Je repose ma main sur la couverture. Il se relève après m'avoir déposé un baiser sur mes lèvres. Je l'observe rentrer dans la salle de bain. Je me redresse sur le lit quand je ne le vois plus. Je vois qu'un liquide couler entre mes cuisses. Je commence à paniquer... Le préservatif a surement craqué. Je commence à pleurer sans pouvoir me contrôler.

David revient rapidement complétement nu. Je me roule en boule sans bouger. Il s'approche de moi et retire les cheveux de mon visage en murmurant :

- Qu'est ce qui t'arrives ? Baby ?

Il est inquiet. Je me retourne pour me mettre contre son corps encore chaud. Je lui montre mon entrejambe. Il rigole alors en me faisant un bisou dans le cou. Je ne comprends pas sa réaction. Il n'imagine pas ce que c'est, ce que cela veut dire. Je peux être... Il me coupe dans mes pensées en m'expliquant :

- Baby, c'est de la mouille. C'est toi qui fais cela, ton corps. Le sperme n'a pas cette allure, cela ressemble plus à de la crème blanche. Tant de chose à encore découvrir.

Il m'embrasse sur le front. Tout à coup, je me sens un peu cruche. Je n'ai jamais eu cette réaction. David doit trouver cela stupide. Comme d'habitude, j'ai encore beaucoup de chose à découvrir. Mais je sais que ma réaction n'a pas surgis qu'avec ce qu'il y avait entre mes jambes. Emilien est encore dans mon esprit. Mais je ne souhaite pas en parler et encore moins en ce moment. Je veux, pour la première fois de ma vie, me laisser aller.

Il me prend dans ses bras et m'embrasse encore une fois, tout me caressant le dos. Il ouvre les draps pour que l'on passe dessous. Il est allongé, j'ai ma tête posée sur son torse complétement nu. Il caresse doucement ma poitrine. Après quelques instants, je commence à prononcer quelques mots :

- Merci pour ce moment.

Il prend mon menton avec sa main pour que nos regards se croisent. Il sourit et dépose un baiser sur mes lèvres. Il m'observe lentement en caressant mes cheveux. Je caresse ses abdos et son cou. Je me sens en sécurité contre lui, comme s'il ne peut plus rien arriver.

- Je t'aime, souffle-t-il simplement.

C'est la première fois qu'il me dit cela. Je sens qu'il est vraiment sincère. Son regard en dit long sur ses sentiments pour moi, j'en suis ravie. Je réponds donc de ces quelques paroles par un baiser. Il me caresse lentement encore un peu en disant que je peux dormir maintenant. Mes yeux se ferment rapidement et je me laisse emporter par le sommeil dans les bras de David.

- Non... Ne me touche pas, non tu me fais mal, je crie.

Il me pénètre violemment sans protection. Il me tire les cheveux. Je prends des claques, des poings dans les hanches, des coups dans les jambes. Si je bouge trop, alors il me tient le cou et menace de me tuer. J'ai l'impression de mourir sous ses coups. A chaque pénétration, j'ai l'impression qu'il me détruit un peu plus.

Liaison dangereuse 1. Plus qu'un prof...Where stories live. Discover now