Chapitre 11: Erreur de jugement

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Je me réveille, les rayons de soleil chatouille mon visage, c'est agréable. J'ouvre lentement les yeux et remarque que nous sommes en fin d'après-midi. Déjà! J'ai raté autant d'heures de cours! Et zut! Je ne pensais pas que ça serai aussi long... C'est surtout que me taper un petit somme ne faisait pas partie de mes plans.

Je me lève et file prendre une douche fissa dans une des nombreuses salle de bain du manoir. Juste histoire de ne plus puer les poubelles. Une fois lavée et propre je rentre dans ma chambre et renfile mon uniforme. Ça va il n'a pas l'air d'avoir prit trop chère mais il vaudrait mieux pour moi que je le lave en rentrant à l'internat. Quelque relent hérité des déchets croisés sur la route.

Je glisse la lettre dans une poche de mon uniforme. Puis je range la boule de cristal dans son double fond et sors discrètement de la chambre. J'emprunte le même chemin qu'a l'allée et sors du manoir par la grande porte. Je sors enfin du jardin et atterrit dans la rue attenante presque vide.

Je marche dans les rues étroites de la citadelle, j'aime bien me balader même si je devrai rentrer à l'Académie le plus rapidement possible. Pour mon propre bien d'ailleurs. Je n'en ai pas envie. J'ai besoin d'avaler la tonne de révélation qui m'ont été faite. Et donc par conséquent j'ai grand besoin d'une ballade. De toute façon les cours sont finis depuis longtemps et j'ai encore du temps avant le couvre feu. Alors je déambule sans grand but sur les pavés de la citadelle jusqu'à ce que je sente quelqu'un me tapoter l'épaule. Surprise je me retourne, prête à donner un violent coup de coude. Mais je me ravise au dernier moment. 

"Non mais tu es malade! J'ai faillit t'en mettre une! Je m'exclame encore sur la surprise.

- Oui, salut à toi aussi, me répond Alex sur un ton nonchalant.

Il m'adresse un sourire taquin et je ne peux m'empêcher de le trouver affreusement sexy sous le soleil couchant... Au secours mon esprit à vraiment un problème! Dès que cet énergumène est dans les parages il déraille.

- Oh excuse moi! Je rigole gênée de mon impolitesse. Salut... qu'est ce que tu fais là? je lui demande.

- Je me balade un peu, j'aime bien ça, me confit t'il. Et toi, dis moi si je me trompe, mais tu as bien séché les cours de l'après midi? Parce visiblement tu n'as pas l'air malade et tu n'as pas l'air non plus d'être restée dans ta chambre comme l'a prétexté tout à l'heure à Valentine.

- Ouais et? Je lui répond sur la défensive.

- Oh rien, c'est juste que, il me regarde de haut en bas avant de continuer, je ne te voyais pas comme une rebelle. Et pour quel raison si je puis me permettre?

- Je ne suis pas une rebelle. J'avais quelques problèmes familiaux à régler. Rien de bien important. Je lui annonce d'une voix morne en espérant qu'on ne s'épanche pas plus sur le sujet.

Ça ne le regarde pas, je vais pas lui raconter toute ma vie alors que je le connais à peine! OK. Il est beau, grand et sexy. Je veux bien l'admettre mais ça ne fait pas tout. Avoir une belle gueule ne suffit pas à ouvrir toute les portes. Enfin je crois?

-Attends tu me voyais comment? Je reprends, me rappelant de ce qu'il avait dit plus tôt. Belle esquive aussi ceci dit, je me tire le chapeau.

- Oh eh bien comme une fille qui sort d'une des plus grandes familles de la citadelle, me répond t'il.

Un léger silence s'installe. Pas si belle esquive que ça finalement. Tout revient toujours à ce foutu nom de famille

- On choisi pas son nom de famille, je finis par dire. Et puis je te signale que tu as le même nom de famille que le dirlo. Est ce que je t'accuses d'être son fils? Non je ne crois pas.

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